29 juin 2012

Magie de minuit à Athènes

Athènes. Minuit. Quatre nouveaux amis refont le monde autour de gyros. Tout près, on aperçoit les ruines grecques. Et il y a cette musique spontanée, au restaurant. Tellement magique. Inoubliable!


L'hiver indien

Trakai, Lituanie
Est-ce que ça existe l'hiver indien? Qu'il fait tellement froid alors que c'est supposé être l'été que ça devient presque anormal?

Quatre mois et demi à voyager. Je ne sais plus combien d'avions pour passer d'un pays à l'autre. JAMAIS je n'ai osé porter mes culottes courtes pour le voyage dans les airs. Au cas.

Mais là, j'arrivais de la Grèce. Faisait chaud. Me suis dit : pourquoi pas! C'est encore ma chance qu'un des mes gros chandails soit plus facile à transporter dans mes bras que dans mon sac. Parce que je m'en suis servi.

À mon arrivée à Vilnius, capitale de la Lituanie, il faisait environ 12 degrés Celsius, sans exagération. Avec un fin crachin, il va sans dire. Mais c'était le soir...

Imaginez-vous que le lendemain matin a été encore plus glacial. Je suis remonté à ma chambre trois fois pour ajouter des épaisseurs avant de sortir explorer la ville. Le foulard était un incontournable. Heureusement, la Lituanie est sortie de son hibernation en après-midi et le climat s'améliore depuis, jusqu'à rattraper les normales de saison.

27 juin 2012

Panne de freins et cocaïne

Mykonos, Grèce
Mon excursion sur l'île de Mykonos n'aura pas été de tout repos. D'abord parce que je n'avais prévu qu'une journée pour explorer l'endroit. Ensuite parce que les aventures se sont succédées.

Il m'a d'abord fallu passer six heures sur un énorme traversier de la compagnie Blue Star pour atteindre le port de Mykonos. Il m'a fallu un peu de chance pour l'attraper considérant que je me suis levé à l'heure où je devais quitter l'auberge. Ça qui arrive quand on se couche à 2 heures du matin et qu'on met son alarme pour 5 h 30. On passe tout droit.

Toujours est-il que je me suis rendu et que les propriétaires de mon hôtel étaient présents au port pour m'accueillir. Ils m'ont recommandé un bureau de location pour motocyclettes et quads si jamais j'avais envie d'explorer à mon rythme.

Et on va être honnête, à Mykonos, la principale attraction, ce sont les plages. Et moi, passer des heures sous un parasol... non merci.

26 juin 2012

What if!

Athènes, Grèce
On dit qu'avec des si on va à Paris. Certains croient au destin, pensent que ce qui devait arriver arrive immanquablement.

Je ne sais pas. Mais je ne peux m'empêcher de me poser la question. Et si?

What if, dans la langue que j'utilise au quotidien ici.

Je me suis retrouvé en Grèce un peu malgré mes plans de départ. Si le pays a toujours été une destination que je souhaitais visiter, je ne croyais jamais y faire escale cette année. Mais les billets d'avion Amman-Athènes, Athènes-Vilnius étaient moins chers que le billet Amman-Vilnius. Alors va pour la surprise.

Le premier soir, dans ma chambre, j'ai fait la connaissance d'un Ontarien avec qui je me suis bien entendu dès le début. On est pareils mais différents. Un ami pour longtemps, probablement. Et on a refait le monde jusqu'à 4 heures du matin, sur la terrasse sur le toit, d'où on voit le Parthénon. On aurait pu aller au lit plus tard, mais nous nous étions inscrits pour un tour guidé le lendemain à 10 h 15.

Cher le kilomètre

Peut-être aurait-il fallu que je change ma façon de voir les choses en laissant la Thaïlande derrière moi. Et que je retienne quelque chose de mes premiers jours en Jordanie.

Partout où on va dans ce pays, quand on sort un billet de plus de 5 $ pour payer une facture, on nous demande immanquablement : « Tu n'as pas de change? » Ce n'est pourtant pas tant que ça, un billet de 10 $, considérant que les guichets automatiques s'amusent à nous fournir des notes de 50.

Toujours est-il que la plupart des chauffeurs de taxi rencontrés m'offraient de me ramener à l'aéroport pour 15 $. Tous me laissaient leur numéro de téléphone pour que je puisse les appeler. Mais je me suis dit que j'en attraperais un au coin de la rue.

My bad! Suis tombé sur un chauffeur qui ne parlait pas (ou prétendait ne pas parler) l'anglais. Il ne semblait pas comprendre le mot aéroport, pas plus que les signes que je lui faisais pour mimer un avion (en plein centre-ville de Amman).

25 juin 2012

Une nuit dans le désert

Wadi Rum, Jordanie
J'ai pris un peu de retard dans mes récits de voyage. Si j'ai mis une semaine avant de poster ce message, dites-vous bien que j'ai plus de 20 jours de retard dans mon journal personnel où je devrais normalement consigner les détails que je risque d'oublier. M'enfin!

Alors voilà. Je suis allé mon chemin jusqu'en Jordanie après un vol d'environ neuf heures de l'aéroport de Bangkok.

Pour le visa, rien de plus facile. Pas de questions, pas de signature exigée. Juste 20 $JD. Et une photo de votre iris.

L'expérience a mal commencé, dans un sens, quand le taxi qui devait me récupérer à l'aéroport ne s'est pas présenté. Celui qui l'a remplacé a tenté de m'emmener directement de Amman à Pétra. Non! que j'ai dit plus qu'une fois. Et il m'a finalement écouté.

Dès mon arrivée à l'auberge, vers 6 h 45 du matin, je me suis inscrit pour une visite, le jour même, vers la mer Morte. Aussi bien profiter du temps qu'on a.

Un chauffeur de taxi nous a donc emmenés jusqu'au mont Nebo, où Moïse aurait été vu pour la dernière fois, avant de nous laisser à la plage touristique de la mer Morte. On ne l'appelle pas plage touristique pour rien. Il en coûte 16 $JD pour entrer. (À noter que le dinar jordanien est plus fort que le dollar canadien.)

17 juin 2012

Stress à Bangkok

Ma dernière journée à Bangkok n'aura pas été de tout repos. D'abord parce que je n'ai pas trop dormi la veille en arrivant très tard. Mon auberge était située dans Silom, un quartier, avouons-le, plus ou moins recommandable. Et il valait la peine de s'y promener juste pour observer la faune.

Les affiches en néons y prolifèrent. Dans les rues, les Thaïlandaises sont alignées le long du trottoir en attendant du « travail ». Nombreuses.

Les hommes thaïlandais affluent pour offrir des «ping pong shows», «banana shows» et autres massages. «One minute free trial» qu'ils offrent même parfois.

La faune, on la voit encore davantage près de la station de métro aérien (BTS) Asok, sur Soi Cowboy. Déprimant, à vrai dire.

Dans cette rue de pubs, les mêmes rangées de jeunes femmes. Si on s'assoit à un coin de la rue pour prendre un verre, il y a toujours une de ces péripatéticiennes qui vous regarde du coin de l'oeil, au cas où vous lui feriez signe. Mais surtout, on voit les occidentaux débarquer. Des vieux bedonnants, tous avec le même profil, la coupe de cheveux directement sortie des années 1980, la moustache pas propre qui va avec, et souvent la chemise hawaïenne, qui offrent un verre à une jeune femme qui fait semblant de s'amuser. Et ils quittent main dans la main, quand y'a un peu de tendresse...

Une image vaut mille mots

Bangkok
Vue du mont Nebo, Jordanie
Trek à Chiang Mai, Thaïlande
Trek à Chiang Mai

L'appel du Québécois

Le monde est petit. C'est cliché! Très. Au point où je me refuse pratiquement à utiliser l'expression. Particulièrement en voyageant. Mais... c'est quand même un peu vrai.

J'ai déjà croisé le même couple français trois jours de suite, dans trois villes différentes en Chine, sans même leur avoir donné rendez-vous. Idem, avec une Israélienne, rencontrée au premier et au dernier jour de mon passage chez Mao. Et la liste s'allonge : un couple de Canadiens que j'ai revu à Siem Reap après une croisière à Halong Bay au Vietnam, un duo d'Irlandaises sont apparues dans le même restaurant que moi à Siem Reap une semaine après un tour guidé partagé à Cu Chi au Vietnam, un Anglais croisé à Angkor Wat avec qui j'ai passé une autre journée à Bangkok...

Tout ça plus ou moins par hasard. Mais quand on connaît quelqu'un qui fait le tour du monde, qui est parti avant nous, et qui ratisse l'Asie du sud-est depuis des lunes, on reste à l'affût... au cas. Au cas est arrivé. Stéphane (auteur de La page à Pageau) débarquait à Bangkok pour la quatrième fois. J'étais dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Mai. On s'est fixé un rendez-vous dans la capitale thaïlandaise.

14 juin 2012

Quatre... ou les deux tiers

Roulement de tambour! Quatre mois!

Un quatrième mois vient de passer, plus vite que les précédents, me poussant à vitesse grand V vers un retour annoncé. Pas encore. Il me reste le tiers du parcours à franchir. Mais il reste inévitablement moins de temps devant qu'il y en a derrière. C'est bien ce qui est effrayant.

Ainsi dois-je commencer à me préparer à revenir. Le simple fait de quitter l'Asie du sud-est vers le Moyen-Orient est un pas de géant qui me rapprochera physiquement de la maison. Tout à coup, je cesserai d'être une minorité visible. Parce que les collègues ont beau se payer ma tête en me trouvant des airs arabes, je confonds jusqu'aux vrais habitants du Moyen-Orient. Tous les Israéliens rencontrés à ce jour croient que je suis un des leurs. On verra si ça peut m'être utile.

Pour la portion bilan, le dernier mois a très bien commencé et s'est terminé en queue de poisson. L'incursion en Asie du sud-est m'a fait voir un coin du globe qui ressemble à rien de ce que j'avais vu auparavant. Le Vietnam restera longtemps gravé dans ma mémoire. Pour les amis que je m'y suis faits, mais aussi pour la culture tellement différente et les paysages jusqu'ici inégalés.

Une heure en 19 minutes

Chiang Mai
L'une des principales activités pour le voyageur qui s'inflige le long trajet (au moins 10 heures) vers Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande, consiste à participer à un trek.

Il en existe des dizaines offerts par les hôtels (certains exigeront que vous réserviez avec eux, sans quoi ils limiteront la durée de votre séjour), tous plutôt semblables.

Les prix varient aussi, sans toutefois signifier que l'expérience sera plus complète ou intéressante. On recommande souvent de réserver directement à Chiang Mai, puisque les prix sont plus élevés à partir de Bangkok.

J'ai pris une chance avec l'agence Travel Hub Chiang Mai. Site internet professionnel, photos convaincantes, sept ans d'expérience et un prix imbattable garanti.

J'ai choisi trois jours pour 1600 bahts. Dès le moment où on vient me cueillir à mon hôtel, je comprends que je n'ai pas obtenu le prix imbattable garanti. Mes complices de trek ont payé 1300 ou 1400 pour trois jours deux nuits.

12 juin 2012

Détour par l'hôpital

Chiang Mai
Mise en situation : Dans l'autobus vers la Thaïlande. La passagère assise à côté de moi me raconte que l'hôpital de Chiang Mai est propre et offre de bons soins.

Trois jours plus tard. Ayutthaya, Thaïlande : parler du même hôpital avec une autre voyageuse et dire à la blague qu'il faudrait peut-être songer à y passer un moment s'il est si fantastique... Ou peut-être pas...

La prochaine fois : ZIP IT!

Tout a commencé par une espèce d'ampoule sur une main. Rien pour écrire à sa mère.

Puis une deuxième. On ne virera pas fou quand même.

Et voilà que je partais pour une expédition de trois jours dans la forêt thaïlandaise, à Chiang Mai... avec notamment la même voyageuse rencontrée à Ayutthaya.

Le deuxième jour de l'expédition, je découvre ma main enflée, avec une demi-douzaine d'ampoules. Sans compter une ou deux plaies qui ne guérissent pas en raison de l'humidité et de la chaleur. Dans le bois, à dormir sous des couvertures à demi-trempée, sans douche, difficile de nettoyer tout ça. J'évite même de me baigner pour éviter une infection. Une collègue de trek, physiothérapeute, me conseille de consulter un médecin dès mon arrivée en ville.

8 juin 2012

Aventures en Thaïlande

Lop Buri, Thaïlande
Non! Pas aventures dans le sens que vous pensez. Même s'il y a 150 offres de massages au mètre carré.

Non!

Disons-le, pour le moment, la Thaïlande est le pays qui me procure le plus d'insécurité. Pas à cause des villes elles-mêmes, mais en raison d'une cascade de facteurs au potentiel perturbant.

D'abord, l'arrivée à Bangkok a été déstabilisante. Après le Cambodge, son côté un peu naïf, la pauvreté et la simplicité de la vie, la verdure et le décor rustique, voilà que j'arrivais dans une métropole avec métro, train aérien et échangeurs de béton omniprésents. J'avoue que je ne m'attendais pas à une différence aussi énorme.

Si la santé me joue des tours depuis la traversée de la frontière (rien de majeur quand même), il apparaît que la chaleur et l'humidité de l'endroit rendent la guérison de blessures, comme des coupures ou de petites plaies, quasi impossible. Il faut être prudent pour les infections. Vive le Polysporin!

Parmi les aventures dignes de mention : les chiens errants. Ils sont partout. N'ont pas l'air très en santé. Il leur manque des morceaux de fourrure. Ont des plaies un peu partout. Se grattent constamment. Bref, z'avez le portrait. Par-dessus le marché, il y a un risque qu'ils soient porteurs de la rage.

5 juin 2012

En route vers Ayutthaya

Je reviendrai bientôt sur mes impressions de Bangkok... En attendant, je m'enfonce tranquillement dans la « campagne » thaïlandaise. En route vers Ayutthaya, Lopburi et Chiang Mai. Temples dans le premier cas, singes dans le deuxième, et éléphants, rafting, et peut-être tigres dans le troisième. Et si on regarde plus loin, j'ai maintenant en poche le billet d'avion qui me mènera à Amman, Jordanie...

Pour ceux qui s'interrogent sur ce qu'il y a à voir à Ayutthaya, une partie du vidéoclip pour ce succès des années 1990 y a été tournée...


Tuk-tuk Sir?

Wat Pho, Bangkok, Thaïlande
Vous connaissez peut-être déjà la chanson. Mais m'a va vous la conter (chanter?) pareil...

En Asie du sud-est, il faut s'attendre à être harcelé constamment. Les vendeurs qui veulent nous refiler des gugusses toutes plus inutiles les unes que les autres. Des restaurateurs qui veulent toujours plus de clientèle. Et évidemment, les fameux chauffeurs de tuk-tuk.

Tuk-tuk Sir? Tu dis non au premier, l'autre d'à côté pose la même question. Le manège se poursuit constamment.

Le problème, c'est qu'à un moment ou à un autre, on n'a pas tellement le choix d'utiliser les services d'un de ces chauffeurs. Et il faut marchander. Parce qu'ils essaieront toujours d'avoir le gros prix.

2 juin 2012

La visite d'Angkor Wat

Angkor Wat
La raison principale pour débarquer au Cambodge : le complexe des temples d'Angkor, bien sûr. J'y ai passé deux jours, mais on peut facilement s'attarder plus longtemps.

Traditionnellement, les visiteurs se rendent sur le site d'Angkor Wat aux environs de 5 h le matin pour assister au lever du soleil. Mais à ce temps-ci de l'année, beaucoup de nuages le matin. Ma tentative a donc été infructueuse.

Il reste que j'ai passé cinq heures juste au temple principal, incluant le lever du soleil (!) et le déjeuner. Parce que oui, y'a plein de monde qui vend de la bouffe près des temples.

Ceci dit, les autres temples valent aussi la peine. Il y a Bayon, avec ses 54 tours et ses 216 visages, ou cet autre, au nom cambodgien compliqué, avec son énorme tête de Bouddha dans les pierres couvrant un mur en entier. On peut aussi accéder à celui qui a servi de plateau de tournage pour Tomb Raider.

Il est difficile de choisir la durée de son séjour à Siem Reap et dans les temples. Il existe un laissez-passer d'une journée, un de trois jours, et un autre pour une semaine. Mais la durée dépendra des goûts de chacun. Et on ne lésine pas sur le billet d'entrée... On prendra votre photo pour être certain que vous ne transférerez pas vos droits à quelqu'un d'autre.