Le départ vers Jaisalmer a été un peu stressant, il faut le dire. Quand le train est en retard, qu'on décide d'en laisser un s'arrêter sur sa voie à l'heure où il était supposé arriver, ça porte à confusion.
Mais encore une fois, les Indiens ont fait preuve de gentillesse et m'ont guidé. Et si je ne l'ai pas déjà dit, je le mentionne : il fait un peu froid dans les trains la nuit... en janvier.
Jaisalmer est une petite ville bâtie près du désert, à une centaine de kilomètres de la frontière avec le Pakistan. Tout le monde y vient pour un safari à dos de chameau. Les hôteliers sont donc nombreux à attendre à la gare, à la station de bus aussi, pour tenter de vous attirer chez eux.
La portion touristique de la ville est entourée d'un mur. On y trouve la forteresse, principale attraction. Mon auberge, dans une petite rue, avait une vue sur la forteresse même si elle était située à l'écart.
Bien entendu, je suis allé explorer, traversant le marché où tout le monde tente de convaincre le touriste de s'arrêter pour acheter un foulard, du thé ou une carte postale. Partout, on nous arrête, on nous sert la main, on entame la conversation.