30 décembre 2015

Tulum et ses ruines

Tulum
Quand on veut s'éloigner des deux villes très touristiques de Cancun et Playa del Carmen, tout en espérant la plage et les sites culturels, Tulum est un choix de prédilection. Bien sûr, on y trouve encore des tout-inclus et le tourisme y est important. Il s'agit toutefois d'une base intéressante pour les villes comme Akumal et Coba.

La route entre Cancun et Tulum est franchie en trois heures environ. À mon départ de Cancun, il pleuvait très sérieusement. J'ai fait affaires avec la compagnie ADO, qui présente des films pendant le trajet et qui semble être la compagnie la plus populaire auprès des touristes. Je me suis présenté à la station quelques minutes avant le départ et je n'ai eu aucun problème à obtenir un billet.

Ce qu'on constate, avec la pluie, c'est qu'il n'y a pas de puisards au Mexique. Du moins, pas à Cancun. Les routes se retrouvent rapidement couvertes par une grande quantité d'eau stagnante. Les routes ne semblent pas conçues non plus pour que l'eau s'écoule vers le fossé.

Avec toute la chance du monde, je suis arrivé à Tulum en même temps que le soleil. Là, deux choix s'offrent à nous : choisir un hôtel (ou une auberge) en plein coeur de la ville ou le long de la plage. C'est réellement un dilemme, puisque les restaurants simples et la vie sociale sont en ville, alors que la plage est ponctuée d'hôtels, de bars et d'autres restaurants. Les deux parties de Tulum sont toutefois éloignées l'une de l'autre.

18 décembre 2015

Un premier arrêt à Cancun

Cancun
Fallait voir la réaction des gens. « Tu vas où pour ton prochain voyage? » qu'ils demandaient. La réponse, bien sûr, était le Mexique.

«Le Mexique? Vraiment?»

Ils auraient été moins surpris que je leur balance le nom du Kirghizistan, de l'Azerbaïdjan ou que j'aie prévu deux semaines au Suriname.  Le Mexique, c'était un peu la déception. Encore plus quand je leur disais que mon premier arrêt serait à Cancun, une des villes les plus touristiques pour les amateurs de séjours à bas prix sur des plages mexicaines.

Je dis un peu, mais la déception était vive. Qu'est-ce que j'allais bien faire là-bas? Surtout quand on sait que la plage et moi ne sommes pas des compléments naturels. Pourtant, d'un point de vue naturel, le Mexique a tellement de choses à offrir en dehors des étendus de sable.

Pour dire vrai, les billets d'avion les plus abordables que j'avais trouvés passaient par Cancun avec une escale à Newark. C'était visiblement une route assez suivie par les Américains qui se rendent au Mexique.

13 décembre 2015

Changement d'adresse

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La Capilla del Hombre et le parc Itchibamba

Une vue sur Quito en route pour le parc Itchibamba
Ma dernière journée à Quito m'a permis d'explorer deux endroits que je ne considérais pas comme des priorités, mais puisque j'avais la possibilité de m'attarder, j'ai pu les visiter. J'ai d'emblée exclu un passage à Otavalo, où le marché est reconnu pour être impressionnant, mais surtout le samedi matin. Comme je ne disposais pas d'un samedi libre dans mon horaire, j'ai laissé tomber. Je ne souhaitais pas passer six heures dans les autobus non plus en cette dernière journée en Amérique du Sud. Prochaine fois.

Le parc Itchibamba était situé tout près de mon auberge. On m'avait assuré qu'il valait le détour.

On s'y rend en grimpant toujours plus haut, ce qui nous donne une autre vue intéressante sur Quito, entre autres sur la cathédrale. On y trouve des sentiers pédestres et une piste cyclable très pratiques pour flâner dans un milieu très naturel. Les couples, les groupes scolaires, les athlètes en devenir s'y promènent tous dans une atmosphère bien loin de celle qu'on trouve à quelques minutes de marche de là, dans la vieille ville.

Parc Itchibamba
Lors de mon passage, une exposition de colibris géants décorés par des artistes attirait mon attention. J'ai aussi trouvé des petits coins très calmes, avec des bancs et des aménagements paysagers, pour me perdre dans mes pensées sans être dérangé.

6 décembre 2015

Trois jours, trois nuits en Amazonie

Dans la réserve de Cuyabeno
Il existe quelques parcs nationaux en Amazonie en Équateur. Le plus accessible, celui qu'on peut probablement visiter le plus facilement, est celui de Cuyabeno. C'est là que j'ai décidé d'aller passer trois jours et trois nuits. Techniquement, on vous vendra le forfait en vous disant que vous resterez quatre jours, mais la dernière journée est entièrement consacrée au retour.

La seule vraie façon d'explorer Cuyabeno est de prendre un de ces forfaits, puisqu'on atteint les refuges en bateau et qu'il faut forcément un guide pour explorer la forêt. J'espérais que tout se passe pour le mieux, puisque j'avais choisi l'Amazonie avant les îles Galapagos. Il faut le dire, c'est plus facile et moins cher d'aller vers l'est de l'Équateur que vers les îles.

Déjà, en partant, le voyage s'annonçait mémorable. La route directe entre Quito et Lago Agrio, la destination intermédiaire avant d'entrer dans la réserve, était coupée en raison d'un glissement de terrain. Il fallait donc partir plus tôt de la capitale et utiliser une route passant par Banos, ce qui nous rallongeait de quelques heures.

Alors que tout le monde s'assoupissait dans l'autobus, le véhicule s'est placé en porte-à-faux après un freinage brusque. Réveil en sursaut. Il n'a fallu que quelques secondes pour que je m'imagine que nous étions emportés par un glissement de terrain. C'était l'explication logique. Quinze secondes et une pensée : « C'est pas vrai! ». Le temps de se résigner et de réaliser mon impuissance. Mais l'autobus s'est redressé et a repris sa route. Je ne saurai jamais vraiment ce qui s'est passé.