27 octobre 2015

Retour vers Quito à partir de Guayaquil

La route principale de Montanita, au bord de laquelle s'arrête le bus vers Guayaquil.
Le temps n'étant pas légion pour me permettre de longer la côte ouest de l'Équateur pour retourner vers Quito, je devais choisir de négliger la capitale et l'Amazonie ou de sacrifier une journée pour le transport. Le choix : une nuit en bus ou un aller simple pour l'aéroport et un vol pour retourner au point de départ.

J'ai pris la deuxième option. Les vols intérieurs en Équateur ne sont pas très dispendieux. Si on s'y prend un peu d'avance, les prix peuvent avoisiner les 40 $. Dans mon cas, il m'en coûterait 77 $ avec Avianca pour un vol direct d'un quarantaine de minutes entre Guayaquil et Quito. Beaucoup mieux que la dizaine d'heures qu'il m'aurait fallu pour franchir la distance en bus.

Néanmoins, il faut être prévoyant lorsqu'on opte pour un plan comme celui-là. Les bus au départ de Montanita passent environ aux deux heures, mais ils peuvent se remplir rapidement les fins de semaine, moment où beaucoup de touristes affluent pour faire la fête à Montanita. Le trajet dure environ 2 h 30.

15 octobre 2015

Montanita et les Galapagos des pauvres

Île de la Plata
J'avais réservé mon excursion vers l'île de la Plata dans un des bureaux touristiques du village. J'avais fait une tournée pour me rendre compte qu'ils offraient tous à peu près le même programme pour le même prix. Si ça se trouve, plusieurs de ces agences travaillent ensemble pour composer un seul groupe. Nous n'étions que quatre au point de rendez-vous en matinée, alors que notre groupe, à destination, était trois fois plus volumineux.

Toutes les agences exigeaient 50 $ US sauf une. À 60 $ US, je me demandais bien ce qu'il y avait de plus dans le forfait. L'agente étant incapable de me répondre, j'ai opté pour ceux qui avaient fait un effort pour communiquer avec moi. Je n'ai appris que plus tard que l'auberge El Cielo, où je passerais cette nuit-là, pouvait m'obtenir un rabais d'une quinzaine de dollars sur mon excursion.

Nous nous sommes donc entassés dans un minibus où tous les sièges étaient occupés. De Montanita à Puerto Lopez, il faut compter environ une heure. Là, on nous a fait acheter un billet pour entrer dans le parc national (billet qui n'était pas inclus dans le forfait) et on nous a dirigés vers un bateau. Entouré d'hispanophones, j'étais heureux de constater qu'un Québécois se joignait à notre groupe.

Il faudrait une heure de navigation pour nous approcher de l'île. Comme nous nous trouvions dans la saison d'accouplement des baleines (en juillet), nous espérions être en mesure d'apercevoir ces énormes mammifères. Même si je me suis rendu à quelques occasions à Tadoussac, au Québec, pour voir des baleines, je n'en ai jamais aperçu.

11 octobre 2015

De Banos vers Montanita

Montanita, Équateur
Devant les prévisions météorologiques défavorables, j'avais décidé d'écourter mon passage à Banos, en Équateur, pour me rendre sur la côte Ouest, à Montanita. Mon objectif étant de visiter l'île de la Plata, aussi appelée Galapagos des pauvres, je suivais le conseil que plusieurs m'avaient donné en me basant à Montanita, une petite ville beaucoup plus animée que Puerto Lopez, plus au nord, qui a le mérite d'être le point de départ pour les excursions en mer.

De Banos, il existe deux options, puisqu'il n'y a pas de bus direct vers Montanita : transiter à Guayaquil ou à Santa Elena, plus à l'ouest. J'ai choisi la deuxième option, plus intéressante selon les horaires proposés. Il fallait compter environ huit heures pour arriver à Santa Elena. Les arrêts fréquents, la lumière et le bruit m'ont un peu empêché de dormir.

J'ai fraternisé avec quelques autres touristes dans le bus, interaction importante considérant qu'on nous a laissés tout au bout du trajet, à Santa Elena, dans une rue de quartier. De là, nous n'avions aucune idée de la méthode à suivre atteindre notre destination. Nous avons finalement compris qu'il nous fallait prendre un bus local pour nous rendre à la station principale, d'où un autre bus nous conduirait sur la route de Montanita.

5 octobre 2015

Comment fait-on la nourriture des avions?



Avant de rentrer au Canada, une dernière visite nous attendait. Nous sommes débarqués dans les bureaux de Servair, la compagnie qui fournit notamment les repas pour les vols d'Air France au départ de l'Hexagone.

N'entre pas qui veut chez Servair. Tout est contrôlé. Il faut une pièce d'identité et on passe la sécurité.

On nous explique qu'outre Air France, la compagnie dessert aussi Air Canada, Aero Mexico, Air Madagascar et Air Austral. La nourriture qui sort de l'endroit est destinée aux vols de long courrier.

En matière de chiffres, ce sont quatre millions de plateaux repas qui sont produits chaque année pour couvrir 5617 avions. La capacité de production est de 16 000 plateaux par jour, dont certains sont spécifiquement conçus pour les diabétiques ou les passagers allergiques ou végétariens.

4 octobre 2015

Un cours de cuisine au Cordon bleu de Paris

La vue à partir du restaurant Le Ciel de Paris
Pour notre dernière journée complète en sol français, il nous fallait quitter Mulhouse en matinée pour rentrer à Paris. Nous sommes donc montés dans le TGV en espérant qu'il n'y ait pas de retard majeur cette fois-là.

Grâce aux prises de courant près des bancs dans le TGV,  nous avons pu travailler pendant le trajet en branchant nos ordinateurs. À la gare de Lyon, un chauffeur nous attendait pour nous conduire à l'Hôtel Pullman, où nous passerions la dernière nuit du voyage. L'hôtel est situé dans la Défense et, s'il semble un peu difficile à trouver pour les chauffeurs de taxi, il est situé avantageusement pour obtenir une jolie vue.

Ma chambre était au 18e étage et offrait le wi-fi, la douche simulant la pluie, une station pour iPod et un bureau de travail. Sans être immense, la chambre était disposée de façon à maximiser le confort.

Le repas nous était offert au restaurant du deuxième étage, où la cuisine est équipée d'un four tandoor. Le cuisinier Jean-Pierre Corbillet nous a d'ailleurs raconté à quel point il aime expérimenter avec les saveurs asiatiques. On nous a notamment mentionné que ce restaurant récoltait la meilleure note des restaurants de route de la Défense.