Le marché de Dala |
Nous l'avons rejoint dans le parc Mahabandoola, où il nous attendait avec son père. Il nous a entraînés vers le traversier alors que nous nous demandions s'il était vraiment sécuritaire de faire confiance à ces étrangers. Nous avons choisi de prendre le risque tout en gardant l'option de changer d'idée un peu plus tard. Il fallait notamment prendre en compte que la criminalité envers les touristes est très faible en Birmanie et les châtiments imposés aux voyous sont très sévères.
Pour le traversier, le coût du billet est environ dix fois plus élevé pour les touristes, qui doivent s'enregistrer. Kotoo nous raconte qu'il s'agit d'une mesure de sécurité. Si les touristes ne reviennent pas, on se lancera à leur recherche. Seul hic, c'est qu'on ne nous a pas demandé de décliner notre identité au retour... On nous a par ailleurs donné une bouteille d'eau avec l'achat du billet.
Là où on s'est probablement fait avoir, c'est dans la location de motocyclettes. Kotoo nous a assuré que son père avait négocié pour nous et qu'il nous faudrait débourser chacun 25 000 kyats pour notre engin. Ça nous semblait beaucoup (surtout qu'on finirait par en avoir une électrique pour une journée à Bagan pour 7000 kyats), mais nous ignorions encore la valeur des choses à ce moment-là.