16 juin 2014

Varkala-Trivandrum-Mumbai-Delhi-Dubai-New York-Montréal (2e partie)

À journée longue, titre de billet long...

J'en étais donc à ma dernière journée en Inde et la cadran m'a tiré du lit à 6 h du matin, avec tout juste une heure de sommeil derrière les paupières.

Il faisait encore sombre quand j'ai pris la route de la gare, où mon billet devait m'attendre, selon mon agence de Delhi. Là, on m'a informé qu'il était impossible de réserver un billet. Qu'on l'achetait sur place avant de partir, point. J'ai donc pris la chance de me procurer un billet avant de m'installer sur le quai pour attendre.

Sans indication aucune, il apparaît parfois difficile de comprendre où on va. C'est quand un premier train s'est immobilisé que j'ai découvert que j'attendais du mauvais côté des rails. Sans une mince connaissance de la géographie de la région, j'aurais probablement pu me tromper. Mais visiblement, ce train s'en allait d'où je venais.

J'ai finalement pris la direction de Trivandrum, très au sud, en cognant des clous dans le train. Par chance, c'était le dernier arrêt du trajet et j'ai pu suivre la foule qui abandonnait tous les wagons.

À la gare, rien de mieux que les taxis prépayés pour économiser. On paie un roupie pour qu'on nous donne un coupon. Sur le coupon, la valeur du montant qu'on devra remettre au chauffeur pour atteindre notre destination. Mon aller simple pour l'aéroport coûterait 77 roupies. Une aubaine si je compare à tous les prix payés pour des tuks-tuks pendant le voyage.

14 juin 2014

Le Bourlingueur a un an


Voilà maintenant un an que je signe une chronique dans l'hebdomadaire La Nouvelle. Le Bourlingueur a un an et voici, pour les lecteurs occasionnels, les cinq articles les plus populaires de la dernière année.

5. Une petite frousse avant de partir


4. Le mot fuite n'existe pas















3. Le sourire de l'idiot















2. Quand partir devient une drogue














1. Ces adieux qui se passent trop bien 




10 juin 2014

Varkala-Trivandrum-Mumbai-Delhi-Dubai-New York-Montréal

Le dernier volet de mon aventure en Inde a été composé de près de 48 heures sans sommeil. Belle façon de mettre un terme à un mois de vagabondage. 48 heures, donc, qui constituent une seule et même journée dans mes souvenirs.

Varkala à travers les yeux d'une autre.

Le début de la fin avait été somme toute assez calme. Je suis parti vers la plage Noire de Varkala pour terminer mon livre. J'ai croisé une autre cliente de l'auberge, une Allemande, avec qui j'ai passé le reste de la journée. Nous avons profité de l'eau chaude un brin, avons discuté, assis sous des palmiers à regarder la mer, et nous avons lu, aussi, parce que nous étions zen, tout simplement.

Sur le chemin du retour, nous avons fait les petites boutiques, jusqu'à nous convaincre d'acheter chacun une petite oeuvre d'art, des dessins réalisés par des artistes indiens. Difficile d'en évaluer la valeur réelle. Il fallait donc négocier et tenter de deviner. Tout ce que je saurai dire, c'est que j'ai fait réduire le prix de mon dessin de moitié, malgré la culpabilité grandissante de ma nouvelle amie.

Nous avons ensuite partagé le souper. J'ai opté pour le poisson frais au cari. Délicieux! À Varkala, à l'entrée des restaurants, les énormes prises du jour gisent dans un bac à glace. Difficile de trouver plus frais... Et pour dessert, nous avons partagé un mythique Hello to the queen. En réalité, nous nous étions entendus pour partager ce dessert au restaurant, savamment choisi parce qu'il offrait ce met dans son menu, et pour partager un gâteau chocolat-bananes qui nous narguait depuis trois jours dans la vitrine d'un autre resto. Au final, la dernière portion choco-banane avait été vendue quand nous étions prêts à succomber. Notre tour de taille nous en remercie.