25 juin 2017

Ouganda, terre de lions, d'hippos et de chimpanzés

Parc national Queen Elizabeth, Ouganda

Dans ma planification de champion (!), j'avais calculé qu'une seule journée complète dans le parc national Queen Elizabeth, dans l'ouest de l'Ouganda, suffirait à tout faire. La journée s'annonçait toutefois très, très chargée. Avec toute la faune qu'il y avait à voir, je ne voulais rien sacrifier.

Tôt en matinée, alors que le soleil n'était pas encore complètement levé, j'ai été tiré de mon sommeil par mon téléphone qui sonnait. C'était le temps de partir à la poursuite des chimpanzés.

Je commence la journée en me rendant au bloc sanitaire du lodge. «  Pas d'hippopotames cette nuit, hein? », que je lance à la blague au gardien chargé de surveiller le campement pendant que nous dormons.

« Oui, regardez », qu'il répond, en pointant sa torche vers une maman et son petit, à une vingtaine de mètres de moi. J'ai sursauté. Fini les blagues. Légère frousse, surtout après qu'on m'eut expliqué que les hippopotames peuvent vous couper en deux en un seul coup de mâchoire.

Avant de se lancer à l'exploration du parc national, il est bon de savoir qu'il faut s'arrêter dans un des bureaux d'accueil pour acheter un permis qui coûte 40 $ par jour. Il est valide pendant 24 h. On nous le demande principalement quand on veut conduire à l'intérieur des terres pour voir notamment les lions.

20 juin 2017

Kigali-Katunguru : Une journée complète dans les transports

Sur la route vers Katunguru
La plan semblait simple sur papier. Parce que les animaux sauvages ne sont toujours pas nombreux dans le parc national Akagera, au Rwanda, j'irais pour une courte virée au parc national Queen-Elizabethn en Ouganda. Je voulais voir les hippos, les lions et les éléphants.

Fa-Cile! Ou pas.

Selon Google, il fallait prévoir six heures pour parcourir la distance, à partir de Kigali, vers Katunguru, le village où je dormirais. Mais voilà, on me déconseillait de louer un voiture. Les routes ne sont pas sûres pour les touristes et la conduite est parfois hasardeuse. Mieux valait opter pour un bus ou le transport collectif. On déconseille d'ailleurs de se déplacer en soirée, moment où les risques de braquage sont plus importants.

Mes amis me suggéraient de partir vers Kabale, à la frontière ougandaise, et de voir à partir de là. J'ai pris le pari. Mais on me suggérait de partir tôt, parce que les transports collectifs se remplissent en matinée, quand les gens se rendent au travail, et deviennent beaucoup plus calmes sur l'heure des repas.

J'ai entassé toutes mes affaires sur une moto-taxi pour me rendre à la gare. Le chauffeur, vraiment gentil, m'a expliqué que les taxis collectifs étaient plus efficaces que les bus et qu'il ne fallait pas payer trop cher pour réserver sa place.

19 juin 2017

Kigali en une journée

Centre-ville de Kigali

L'aéroport de Kigali est tout petit. Il faut quand même un peu de temps pour qu'on termine la vérification du passeport et qu'on y colle le visa, rempli à la main. Le sourire n'est pas inclus dans l'accueil.

La chance, j'ai des amis qui vivaient à Kigali au moment de mon passage et qui sont venus me chercher en voiture. À première vue, la capitale rwandaise paraît étendue, mais conserve une bonne proportion de nature. Outre quelques gratte-ciel au centre, les bâtiments sont plutôt modestes.

Avec ses nombreuses collines, j'avoue que j'étais un brin désorienté à savoir par où il fallait passer pour atteindre la destination souhaitée. Il faut parfois contourner une colline, monter et redescendre, ce qui contraste avec notre habitude de circuler en ligne droite. Et il faut prendre sa place dans la circulation, parce qu'on ne vous fera pas de cadeaux.

L'appartement de mes amis se trouvait à flanc de colline avec une vue vers une espèce de bidonville.

« C'est beau en bas? Ils sont gentils les gens? » que je demande.

Aucune idée, répondent mes amis, qui ne s'y sont jamais aventurés.

11 juin 2017

Les auberges du sud de la France

L'auberge de jeunesse de Carcassonne

La première fois que j'ai visité la France, je n'avais encore jamais passé la nuit dans une auberge de jeunesse. Je n'avais pas nécessairement été impressionné, mais je m'imaginais que le concept d'auberge de jeunesse était le même partout. Pour le prix, il m'apparaissait normal que le confort soit limité.

Après avoir visité plusieurs pays d'Europe et des lieux d'hébergement aux quatre coins du globe, j'en viens à la conclusion que la France traîne un tantinet de la patte en matière d'auberges. À la fois pour Marseille, Carcassonne et Toulouse, les choix qui s'offraient à moi étaient limités. Et tant à Marseille qu'à Carcassonne, il m'a fallu me résigner à dormir dans les gîtes de la Fédération unie des auberges de jeunesse (FUAJ), aussi connue ailleurs comme le réseau HI, pour Hosteling International.

Étrangement, la France est le seul pays qui m'a forcé à me procurer la carte de membre HI pour loger dans ses auberges. J'avais pourtant visité l'auberge HI de Boston en avril. Ailleurs, on offre plutôt un rabais à ceux qui ont déjà leur carte.

À Carcassonne, l'auberge est située dans la Cité, avantageusement pour tous ceux qui souhaitent flâner dans les ruelles de la ville fortifiée. Le personnel est très sympathique, mais tout le reste mérite des améliorations. Le petit déjeuner est très simple. Le wi-fi ne fonctionne que dans la pièce commune. On ne trouve qu'une ou deux prises de courant dans le dortoir, alors que les voyageurs ont généralement besoin de recharger leurs appareils.