19 janvier 2016

Valladolid et les cenotes Xkeken et Samula

Cathédrale San Gervasio, Valladolid

Mon premier coup de coeur du Mexique est survenu à Coba. Sauf que... Sauf que Coba, c'est une escale, un arrêt rapide de quelques heures entre quelque part et quelque part. C'est la visite d'un site archéologique sans qu'on profite vraiment de la ville elle-même.

Donc en vérité, la vraie vérité, la première ville qui m'a chaviré, c'était Valladolid. Pour plusieurs, ce joli petit coin du Yucatan constitue une excellente base pour voir les ruines d'Ek Balam et de Chichen Iza. Tout dépend de la suite des choses. Si l'intention est de retourner vers Cancun, Tulum ou Playa del Carmen, alors Valladolid est un bon choix pour visiter cette merveille du monde moderne. Si toutefois vous prévoyez poursuivre votre chemin vers l'ouest, mieux vaut vous arrêter à Valladolid, puis à Chichen Iza en passant.

Déjà, mon auberge située dans le parque de la Candelaria m'a charmé. Le petit parc, très calme, n'est en fait qu'un square, une place publique qui donne entre autres accès à la bibliothèque. Il y a quelques arbres, des bancs, et il est bordé par une vieille église. Typique de l'image que je me faisais du Mexique.

Valladolid
Arrivé en matinée, je suis parti explorer pour trouver quelque chose à manger. Les rues sont organisées de façon bien cartésiennes. Les chiffres pairs dénotent des rues nord-sud, les chiffres impairs nomment les rues est-ouest. Comme du papier quadrillé.

J'ai opté pour le bazar, au coin des rues 39 et 40, juste devant le parque Francisco Canton. Ce parc-là, il ressemble à tous les grands parcs mexicains que j'ai vus. Grand mais pas tant que ça, avec plusieurs arbres, des coins ombragés, de l'animation à profusion, et la cathédrale qui se tient bien fière en façade.

10 janvier 2016

La réserve de Sian Ka'an

Bioséserve de Sian Ka'an
La réserve de Sian Ka'an est située à une dizaine de kilomètres au sud de Tulum. Elle est considérée par les Nations unies comme un site du patrimoine mondial. Selon la description qu'en fait le Lonely Planet, on peut y trouver des singes, des renards, des ocelots, des pumas, des crocodiles, des aigles, des tapirs, des crabes, des jaguars et une centaine d'espèces d'oiseaux.

Convaincu, j'ai décidé de passer par l'intermédiaire des Community Tours Sian Ka'an pour m'y rendre. On m'offrait deux options, soit celle de voir principalement la nature et les animaux, et l'autre, semblable, permet d'ajouter une visite sur le site de ruines.

Considérant que j'avais l'intention de voir des ruines un peu partout dans le Yucatan, j'ai choisi l'option la moins dispendieuse, celle qui ne compte pas les ruines. Il en coûtait 1485 pesos.

La compagnie nous cueille le matin à notre hôtel et nous emmène ensuite à ses bureaux pour le paiement. La visite est offerte en plusieurs langues. Les visiteurs que nous étions avions été séparés entre un groupe francophone et un groupe anglophone.

7 janvier 2016

Arrêt « gourmand » à Portland et à Boston

Entre Noël et le jour de l'An, je suis parti pour un week-end à Boston. Pourquoi? Pourquoi pas?

Pas de plan, pas de projets, je me fiais simplement aux idées d'un ami qui, disons-le, change de projets comme il change de chemise. Son guide le plus fidèle demeure son téléphone, sur lequel il cherche les meilleures adresses pour manger ou prendre un verre. Pour le reste, ça importe peu.

Ainsi sommes-nous partis en voiture pour Boston, non sans avoir planifié un arrêt à Portland, dans le Maine, le temps d'un repas. Nous avons aussi découvert deux endroits qui méritent le détour à Boston même. Les voici.

Gilbert's Chowder House
92, Commercial Street, Portland

Nous avions prévu manger dans un restaurant réputé de Portland, mais à notre arrivée, nous avons constaté qu'il était fermé. Mauvaise saison probablement. Nous avons donc demandé à la préposée du stationnement de nous orienter et elle nous a recommandé Gilbert's Chowder House, un endroit où la population locale aime manger.

Lobster Roll, Gilbert's Chowder House, Portland

4 janvier 2016

Hébergement gratuit pour longue escale au Moyen-Orient




Dans le trajet qui me mènera au Myanmar, j'ai deux escales prévues à Doha, au Qatar. À l'aller, j'aurai à peine le temps de sortir de l'avion, de passer la sécurité et de traverser vers la zone internationale. Au retour, toutefois, j'aurai 21 longues heures pour explorer ce petit bout du monde.

Ce que j'ignorais jusqu'à tout récemment, et qui est très agréable à savoir, c'est que Qatar Airways, comme Emirates pour les escales aux Émirats arabes unis, offre l'hébergement lors de longues escales au Moyen-Orient.

Il y a bien sûr des conditions à respecter. L'escale doit durer plus de huit heures et il ne devait pas y avoir d'options moins longues. L'escale ne doit pas durer plus de 24 heures non plus.

Si ces conditions sont remplies, on peut donc prendre en charge le visa de transit, la navette vers l'hôtel et la nuit à l'hôtel. Le repas, si l'escale dure plus de 11 heures, est aussi offert. C'est tu pas beau la vie?

Il n'y a toutefois aucune garantie qu'on vous laissera entrer dans le pays même si vous avez obtenu une réservation à l'hôtel. Les autorités du Qatar peuvent toujours décider de vous refouler.

Personnellement, j'ai acheté mon billet par l'intermédiaire d'un comparateur de vols. J'ai vu sur internet que certains voyageurs se sont vu refuser les services d'hôtel et de transit parce qu'ils n'avaient pas utilisé le site de Qatar Airways ou une agence de voyage.

Il reste que dans mon cas, on n'a pas fait de chichi. J'ai téléphoné au bureau de Qatar Airways de Montréal, j'ai expliqué la situation, et en 30 minutes environ, c'était réglé.

Comme quoi il vaut toujours la peine de vérifier. Nous passons peut-être à côté de services gratuits sans nous en apercevoir. 

3 janvier 2016

Le visa pour le Myanmar

C'est fait! J'ai choisi ma prochaine destination, j'ai réservé mon vol et j'ai obtenu mon visa.

Après avoir vu des photos et entendu toutes sortes d'anecdotes sur le Myanmar (Birmanie), j'ai décidé de me lancer. Je suis particulièrement attiré par Bagan, où on compte plus de 3000 temples bouddhistes.

Il faut toutefois savoir qu'il peut être difficile d'accéder à ce pays. Je ne recense aucune histoire de touristes refoulés à leur arrivée, mais on m'a raconté que certains ont fait l'objet de beaucoup d'attention. Si vous n'avez rien à vous reprocher, ça ne devrait pas être un problème.

Toujours est-il qu'il est désormais possible d'obtenir un visa pour le Myanmar en ligne, en consultant le site suivant. http://evisa.moip.gov.mm/

Tous ne sont pas admissibles au visa électronique et l'obtention du visa ne garantit pas l'accès au pays. On peut toujours décider de vous retourner à la maison une fois sur place.

Pour obtenir le visa, il suffit de remplir le formulaire en ligne et de fournir une photo récente en couleur. Si votre profession peut être mal perçue dans ce pays d'Asie, pensez-y avant de remplir le formulaire. Les frais exigés sont de 50 $ US.

Il ne faut en général que quelques minutes pour obtenir une confirmation de la réception du formulaire. On nous indique qu'il faut compter jusqu'à trois jours ouvrables avant d'obtenir la lettre de confirmation du visa. Dans mon cas, il n'a fallu que 24 h...

Pour ce qui est du passage aux douanes, je vous raconterai une fois que je l'aurai vécu moi-même. À noter que le visa électronique ne permet une arrivée que dans les aéroports de Yangon, Mandalay ou Nay Pyi Taw. Le visa est normalement valide pour une durée de 28 jours. Il faut entrer dans le pays dans les 90 jours suivant l'obtention de la lettre de confirmation. 

2 janvier 2016

La pyramide de Coba

La grande pyramide de Coba
De Tulum, une des excursions d'une journée qui mérite le détour est celle qui mène à Coba, une petite ville où on ne trouve qu'un site archéologique et quelques cenotes. L'endroit est presque à mi-chemin entre Tulum et Valladolid, mais il semblait plus facile d'y accéder à partir de Tulum selon les commentaires que j'ai recueillis.

Il faut toutefois planifier un peu si on veut partir de Tulum à bord d'un autobus de la compagnie ADO. Un ou deux font le trajet en matinée et un seul part en milieu d'après-midi pour revenir vers Tulum. L'autre possibilité est de monter à bord d'un collectivo, où il est possible qu'on exige un prix démesuré. Certains se regrouperont plutôt pour retenir les services d'un chauffeur de taxi. On m'a dit que d'autres compagnies de bus couvraient la distance, mais qu'il n'était pas possible de monter ou descendre directement à côté des ruines.

J'ai payé 66 pesos pour le trajet vers Coba. Là-bas, pour le retour, on peut acheter le billet de retour dans un restaurant situé tout juste à l'entrée du site archéologique.



Le site lui-même est relativement étendu, si bien qu'il est plutôt agréable de s'y promener à vélo. La visite s'en trouvera ainsi raccourcie. On peut choisir son vélo à l'entrée pour environ 45 pesos. Vérifiez toutefois que les freins fonctionnent. Ils ne sont pas tous dans un état recommandable.