Gibraltar |
Macaque de Barbarie, à Gibraltar |
Gibraltar peut être exploré facilement en une journée, et ce, à pied. Peut-être faudra-t-il établir quelques priorités, mais en gérant bien son temps, on voit toutes les principales attractions.
Il est recommandé de traverser le frontière entre l'Espagne et Gibraltar, territoire appartenant au Royaume-Uni, à pied. Il semble que les bouchons sont fréquents en voiture alors qu'il est très, très rapide de passer en marchant.
Les douaniers se foutent éperdument de votre passeport, quoique je ne tenterais pas de passer sans pièce d'identité. À moins d'avoir une tête particulièrement étrange, vous ne soulèverez probablement même pas un sourcil de ces douaniers. Il est même un peu décevant de ne pas voir son document estampillé. Un beau tampon de Gibraltar, il me semble que ç'aurait paru exotique.
Une fois la douane passée, on marche pour traverser la piste d'atterrissage de l'aéroport de Gibraltar. Un corridor est dessiné au sol et si on déroge du tracé, un mégaphone nous intime de rentrer dans les rangs.
Une fois la ville atteinte, il y a des distributeurs de plans un peu partout. Celui que j'ai essayé a gobé mon argent et ne m'a pas donné la carte espérée. De toute façon, on peut très bien faire sans.
Par ailleurs, la monnaie utilisée à Gibraltar est la livre de Gibraltar, mais on accepte la livre sterling et les euros. Le budget peut être dépassé très facilement aussitôt que le taux de change est un peu désavantageux.
Main Street, Gibraltar |
La première portion de quartier rencontrée regroupe les boutiques, une rue piétonne (Main Street) et des boîtes à lettres tout ce qu'il y a de plus anglais. On se croirait presque au milieu de Londres. On tombera sur une pléthore de cafés qui servent le thé et les fish n' chips. Loin de la grande gastronomie.
Le site le plus intéressant à visiter est sans aucun doute le rocher, qu'on peut parcourir en voiture (bouh!) ou à pied (yé!). On peut y grimper avec le téléphérique (bouh!) ou à l'huile de jambe (euh... yé?)
Le téléphérique est rapide et vous dépose tout en haut. Il est possible de redescendre sur son propre pouvoir, mais la randonnée aller-retour est beaucoup plus satisfaisante parce qu'on peut arriver d'un côté du rocher et repartir de l'autre.
Le téléphérique, Gibraltar |
Je suis arrivé sur le rocher par l'extrémité sud, à travers Europa Road et Engineer Road. Petit conseil : amenez-vous une (ou deux) bouteille d'eau. Vous aurez à peine atteint le monument aux Juifs, à l'entrées du parc, que vous vous sentirez complètement déshydratés.
Si le seul fait de marcher vous convient, acquittez simplement les frais d'entrée. Le billet pour 10 livres sterling permettra toutefois aux plus curieux d'accéder à une panoplie de sites d'intérêt. Vaut mieux ne pas commencer la marche trop tard si on veut tout voir.
Outre les chemins pavés, les randonneurs ont accès à des chemins pédestres. Celui que j'ai emprunté, les Mediterranean Steps, offre une vue sublime sur le détroit de Gibraltar et, tiens donc, la mer Méditerranée. Les marches y sont faites de pierre et elles serpentent le flanc de la montagne en montant et en descendant abruptement. La végétation y est jolie et un point de vue surprenant permet d'apercevoir les plages de l'est de la péninsule.
Vue des Mediterranean Steps |
D'en haut, on peut visiter O'Hara's Battery, moyennant des frais supplémentaires. J'ai plutôt opté pour redescendre vers la grotte St. Michael's. Les formations rocheuses à l'intérieur de la grotte sont sublimes et impressionnantes. On dit que la grotte a servi d'hôpital pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le seul point négatif, c'est qu'on l'a transformée en auditorium avec jeux de musique et de lumières.
St Micheal's Cave, Gibraltar |
En reprenant la marche vers le nord, en montant ou en descendant, on croise forcément les macaques de Barbarie, les seuls primates à l'état sauvage d'Europe. Habitués aux touristes, ils ne paraissaient pas agressifs. Les bébés jouent même nonchalamment autour des voyageurs qui prennent des photos.
Bébé macaque de Barbarie, Gibraltar |
En début de soirée, il est agréable de flâner dans les rues de la ville. Au moment de mon passage, toutefois, les restaurants avaient tendance à fermer très tôt. Peut-être s'agit-il d'une habitude de la basse saison, en novembre. Ou peut-être les touristes ont-il tendance à fuir tôt de toute façon.
À Grand Casemates Square, certains restaurants fermaient la cuisine aussi tôt que 18 h. Je me suis assis en terrasse à 17 h 50 et on a tout de même accepté de me servir. Je recommande sans hésiter le restaurant All's Well, où j'ai pris le plat du jour, un pâté au poulet servi avec des patates pilées et des légumes. La portion était énorme mais trop délicieuse pour laisser la moindre bouchée. Heureusement que je marchais pour rentrer.
À la sortie de Gibraltar, le contrôle des passeports est aussi strict qu'à l'entrée, c'est-à-dire pas du tout.
salut merci pour tes notes!... Me rendant dans trois jours dans ces endroits!... Aussi dans un tour du Monde (50 pays pour l'instant…)
RépondreSupprimerjean claude
Super pour les infos nous y allons demain
RépondreSupprimerMerci pour tes infos. Demain on suis tes traces
RépondreSupprimerMerci nous y allons aujourd’hui
RépondreSupprimerMERCI POUR C'EST INFO
RépondreSupprimerSi tu veux ne pas t'acquitter des 16 livres au péage en haut de l'escalier, il te faut arriver avant 9h ou après 17h30 mais ressortir avant 22h.
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces informations géniale 🙏🙏🙏🙏🙏
RépondreSupprimerMerci pour ces informations 👍
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