29 juillet 2014

Les plus beaux couchers de soleil de Sarajevo






À Sarajevo, facile de trouver les meilleurs endroits pour regarder les couchers de soleil. Certains recommanderont un gratte-ciel à côté de la gare. Pour un mark convertible, on peut monter tout en haut et avoir une excellente vue... paraît-il.

J'ai plutôt choisi l'option de l'effort physique. Dans une ville entourée de montagnes, il apparaît évident que de grimper un des monticules permettra d'apercevoir le soleil qui descend progressivement.

Dans les deux cas, on commence à monter près du Sebilj, dans Barscasija. On monte la rue Kovaci et on aperçoit rapidement une espèce belvédère. Mais la montée est abrupte, qu'on choisisse à droite ou à gauche devant un des nombreux cimetières disséminés partout en ville.

28 juillet 2014

Appel à tous pour un cadeau pas ordinaire!

Testons le pouvoir de l'internet et des médias sociaux.

J'ai reçu une demande il y a un peu plus d'un mois que je me devais de partager. Je m'en voulais même de ne pas y avoir pensé moi-même.

Pour l'anniversaire d'une copine, une lectrice a choisi de lui préparer un montage de photos. Mais pas n'importe lesquelles. Elle voudrait que des individus se fassent photographier devant un monument significatif d'une capitale européenne (ou dans une autre capitale du monde, pourquoi pas) avec un écriteau sur lequel il serait indiqué : Bon anniversaire Julie!

Simple, simple! De là, la Julie, elle verra que partout dans le monde, on lui souhaite un joyeux anniversaire en simultané. Mais voilà, j'ai beau me dédoubler de temps en temps, comme l'amie de Julie, pleine de bonne volonté, mais nous n'y parviendrons pas à deux.

Je me suis déjà chargé de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, et de Belgrade, capitale de la Serbie. Il en reste tout plein à couvrir, n'est-ce pas?

Les souhaits serviront pour l'anniversaire de 2015 de Julie. Ça nous donne le temps. Alors ça vous tente de participer? Faites-moi signe par courriel, sur la page Facebook de mon blogue ou sur Twitter. On s'organisera.

Qui embarque?

27 juillet 2014

Les secrets de Sarajevo

Sarajevo

Le cimetière juif, où les snipers pouvaient se cacher pour tirer sur la population, en bas de la montagne.
On voit aussi le parlement (tour blanche) et le Holliday Inn (en jaune), deux symboles de la guerre de Yougoslavie.
Pour commencer le voyage lentement, je me suis résolu à prendre un tour guidé. J'ai l'habitude de les suivre quand ils sont gratuits et qu'il est possible de donner un pourboire à la fin. Ça nous fait découvrir les environs et une partie de l'histoire sans trop forcer. Après, on avance à son rythme.

Mais ce tour-là, il fallait le payer. Guide privé. Le sujet : le siège de Sarajevo.

J'ai quand même eu le temps de me promener un brin pour voir la cathédrale et sa statut de Jean-Paul II et pour m'arrêter une première fois au pont Latin, où François-Ferdinand a été assassiné. Ensuite, j'ai rejoint le guide qui m'attendait à l'auberge.

Nous n'étions que deux à monter dans sa voiture. Il préfère les petits groupes, intimes, qu'il dit. Et il nous emmène un peu à l'extérieur du centre-ville pour nous montrer les vraies choses.

Premier arrêt : le cimetière juif, un des plus vieux cimetières de la ville. Calme et paisible, il était pourtant un repaire pour les snipers durant la guerre de Yougoslavie. Cachés derrière les pierres tombales, ils arrivaient à tirer sur les civils qui se promenaient dehors en bas de la montagne.

Nous avons poursuivi vers un monument aux victimes de la Deuxième Guerre mondiale, laissé à l'abandon parce que les priorités sont ailleurs. En chemin, il nous montre une maison. C'est là que vivait un résistant qui avait mis la main sur une mine antichar. Une mine. Une seule. Quand les chars d'assaut ont commencé à défiler sur la montagne, pensant envahir la ville, l'homme a tenté sa chance, a déposé la mine au milieu de la rue devant sa maison.

13 juillet 2014

Une première fois à la Coupe du monde

Devant un centre commercial de Sarajevo, deux écrans géants avaient été installés pour diffuser les matchs
de la Coupe du monde.

Au départ de Paris, j'ai fait une escale à Zagreb, dans un tout petit aéroport, où j'ai pris mon avion pour Sarajevo. Dans la capitale de Bosnie, l'aéroport est tout aussi petit. Et quand on arrive à 22 h 50, il n'y a pas tellement d'action. Les douaniers estampillent les passeports sans esquisser le moindre sourire. Tout ce qu'ils veulent, c'est quitter pour la maison.

Mon chauffeur de taxi était bien heureux de m'avoir comme client. C'était son dernier voyage de la soirée. Dans les rues, sur le chemin vers l'auberge de jeunesse, on croisait de nombreuses voitures arborant le drapeau de la Bosnie. Déjà, c'était la célébration. On attendait avec impatience le match de Coupe du monde qui devait s'amorcer à minuit, heure locale.

À l'auberge, justement, pas un bruit, pas un chat. Seulement l'employé sacrifié qui devrait se taper le match de foot dans la cuisine de l'endroit pendant que toute la ville trimbalerait sa passion dans les rues.

Pour moi, pauvre inculte du ballon rond, juste le temps de prendre une douche pour rafraîchir mon décalage horaire et je piétinais le pavé de la vieille ville.

8 juillet 2014

Longue escale à Charles-De Gaulle


Nouvelle destination : la Bosnie Herzégovine. Quand on choisit une ville et qu'on décide qu'il faut vraiment y arriver avec un vol au départ de la maison, ça peut être compliqué. Ainsi devais-je arriver à Sarajevo presque 24 heures après mon départ de Montréal. Principale coupable : l'escale de 6,5 heures à l'aéroport Charles-De Gaulle à Paris.

De là la question qui tue : Ai-je le temps de quitter l'aéroport?

C'est ce que j'allais vérifier en tentant de retrouver mon amie Anaïs, qui bossait dans une restaurant à quelques coins de rue de la basilique Notre-Dame.

D'abord, il faut passer les douanes. Sont pas trop tatillons à la douane française, mais il faut tout de même près d'une heure pour rallier la sortie. File d'attente, tampon dans le passeport, route vers le RER, tout le tralala.