29 février 2012

Une vidéo de Tangariro

Voici un premier test vidéo. Un très léger aperçu de la marche du Tangariro Alpine Crossing.



L'été c'est fait pour jouer

Taupo, Nouvelle-Zélande
D'emblée, je sais, je ne vous ai pas habitués à un si long silence. Il est rare que je sois longtemps sans m'exprimer, mais l'internet néo-zélandais m'a tenu en échec.

En effet, le wi-fi gratuit est rare dans cette partie de l'Océanie. Dans les restaurants McDonalds, on ne nous laisse qu'une certaine quantité de Mo avant de nous débrancher. Ailleurs, il arrive qu'on paie aussi pour le nombre de Mo utilisés. Téléchargez une photo ou une vidéo et hop, plus de temps.

Alors me voici, à Wellington, capitale de ce si beau pays, dans un resto chinois à l'internet gratuit.

J'ai commencé mon périple à Auckland, ville bipolaire, comme le pays en entier, où il pleut 15 fois par jour, mais généralement pas longtemps. Intermédiaire entre Sherbrooke et Montréal, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande n'a rien d'impressionnant à première vue. Heureusement, j'avais contacté un Couchsurfer qui m'a guidé pendant près de deux jours. Il m'a notamment amené faire du hiking sur un ancien volcan.

Quatre heures de bus plus loin, je suis arrivé à Rotorua, connue pour ses bains thermaux. Mais la plupart des points d'intérêts sont situés à l'extérieur de la ville. Il faut donc une voiture. Je me suis contenté d'une marche le long du lac et d'un souper-spectacle maori, où j'ai été nommé grand chef maori... pour la soirée. La tite madame avait bien repéré le seul voyageur solitaire avant de m'inviter à monter sur scène. Faire des simagrées devant une cinquantaine de touristes, la plupart coréens ou japonais, ça signifie que je deviendrai sûrement une grande vedette de l'Asie avant longtemps. Au nombre de vidéos qu'ils ont pris...

23 février 2012

Premier pépin

Première présence en Océanie
pour Gilly, qui se trouve ici
dans le port d'Auckland, Nouvelle-Zélande
Eh ben voilà! Ça devait se produire. Premier pépin. Et je ne parle pas des tympans qui menacent toujours de m'éclater quand l'avion veut se poser. Ou de ce rhume qui, faute de sommeil, refuse de mourir.

Mon pépin, il s'est pointé à l'aéroport de Los Angeles, hier (techniquement, c'était avant-hier, selon mon décalage horaire).

Il est toujours bon de savoir, avant de monter dans un avion, si le pays de destination vous laissera entrer si vous ne disposez que d'un billet à sens unique.

La Nouvelle-Zélande a beau aimer les Canadiens, n'exiger aucun visa pour les séjours de trois mois ou moins, elle ne nous aime pas au point de prendre le risque que nous nous y installions. Moi, je savais pas.

Enfin si. Y'avait un de mes cochambreurs à Los Angeles qui m'avait posé la question. Mais allez savoir pourquoi, je ne suis pas allé vérifier. Ç'aurait pu m'éviter quelques maux de tête.

Alors impossible d'enregistrer mon sac et d'obtenir mes cartes d'embarquement sans un billet qui m'évacuera éventuellement de l'île aux Kiwis.

21 février 2012

Burgers, weeds and bitches!

Hollywood Boulevard, avec mention spéciale
pour Raymond Vincent.
Déjà presque le temps de quitter Los Angeles, où mon escale était vraiment de très courte durée. Les vacances sont finies. En avant l'aventure!

La ville des anges, peu impressionnante, quoique séduisante pour son soleil, se résume à trois mots en ce qui me concerne : burgers, weeds et bitches.

Parce qu'il n'y a rien comme les rencontres impromptues pour nous remettre les idées en place.

Comme je n'avais pas tellement envie de me retrouver dans une mer (!) de touristes et que je ne souhaitais pas remplir mon horaire de mille activités, j'ai passé la journée à marcher de Venice Beach à Santa Monica, avec un petit tour en ville par la suite.

Au dîner, j'ai croisé deux jeunes Américains qui ont amorcé la discussion. Premier conseil : manger un burger au restaurant In & Out. Un must à faire en Californie pour tout visiteur. Pas la promenade sur Hollywood Boulevard. Pas l'excursion dans Beverly Hills. Pas un match des Kings. Un burger! Z'étaient bien drôles, les jeunes.

19 février 2012

Le plus dur, c'est de partir

San Diego Bay
J'ai déjà fait le plein de souvenirs. Vu quelques volées de pélicans. L'océan Pacifique à profusion. Des palmiers à perte de vue. Du soleil en février... Avec les photos et les notes qui vont avec, pour me rappeler plus clairement.

Après trois jours, je profite de l'internet sans fil du train côtier qui relie San Diego à Los Angeles, le long de l'océan, pour un premier bilan. Le constat, c'est la difficulté de partir.

Pas partir de chez soi pour prendre l'avion, un moment anticipé, mûri, que plus rien ne peut arrêter. Mais je réalise bien maintenant que les six prochains mois seront ponctués d'adieux continuels. De départs. Il faut savoir  quitter une ville pour embrasser la prochaine. Être décidé pour refuser les invitations à sortir, la veille du départ, même si une poignée de Québécois sympathiques viennent de débarquer. Et saluer une dernière fois les voyageurs qu'on laisse derrière, ceux avec qui les liens se tissent tellement rapidement.

Après avoir été celui qui reste, pendant trois soirs, alors que d'autres partaient, je suis devenu celui qui quitte. Me rendant compte que je n'ai pris aucune photo avec tous ces nouveaux amis de passage.

Dans deux jours, je redeviendrai celui qui part, en route pour un long vol vers l'Océanie.

En attendant, il faudra me discipliner pour que mes nuits soient moins courtes. Just saying.

17 février 2012

Gilly surgit...

Pacific Beach, San Diego
Voilà. Je ne peux plus le cacher. Je ne fais pas réellement le tour du monde tout seul. M'accompagne un tout petit gorille que voici. Gilly (c'est quand même pas moi qui ai choisi le nom) a décidé de me suivre dans mes aventures.

Après une première sortie à l'aéroport de Newark, que je vous montrerai bien un de ces quatre, il s'est payé une jolie balade sur Pacific Beach, qui donne sur l'océan du même nom.

Suivez-le! Il pourrait apparaître n'importe où, n'importe quand.

Sur une note plus sérieuse

Tel qu'annoncé, mon tour du globe est bien amorcé. Avec la face que j'ai, certains comprendront que le douanier m'ait demandé si j'avais des antécédents criminels. Et qu'à l'aéroport, dans une vérifiation « aléatoire » les responsables de la sécurité aient choisi de fouiller tous mes bagages. Au moins, cette fois, ils avaient bien refermé le sac après coup.

Un premier court vol m'a mené à Newark, j'ai pu observer rapidement le skyline new-yorkais et la Statue de la liberté. Moi qui suis toujours pressé d'arriver, pour une fois, j'ai senti que j'avais le temps. Je me suis laissé porter.

16 février 2012

San Diego

Simple mot pour confirmer mon arrivée à San Diego...

J'ai eu beau apporter mon ordinateur portable, le wifi ne semble pas fonctionner. Alors on retourne à la mode d'antan, avec le clavier sans accent fourni par l'auberge.

Mon tour du monde est donc bel et bien amorcé. Première vraie journée à venir. (Et correction de ce message dès que mon ordinateur captera le sans fil...)

Ajout : (Suffisait d'en parler.)

15 février 2012

Le moment du départ

Je devrais être couché. Depuis longtemps. Mais voilà, mes bagages ne sont pas bouclés. Les appareils électroniques sont encore à se recharger, les vêtements à sécher. Il reste à décider quelle portion de bagage sacrifier pour arriver à tout porter.

Dans quelques heures, je quitterai mon Sherbrooke natal pour six mois. Je n'ai jamais quitté la ville aussi longtemps. Jamais! Et pourtant, je ne sens qu'un grand vide. Six mois, c'est long, mais c'est court pour faire le tour du monde.

« Tu dois être excité! » me lance-t-on à qui mieux-mieux.

Non! Niet! Pas de papillons. Qu'une tendre « résignation ». Un mécanisme de survie, certainement, comme pour celui qui saute dans le vide malgré le plus grand des vertiges. Le cerveau se débranche, ne mesure pas. Ne veut probablement pas saisir l'ampleur, ni les conséquences, des choix passés et futurs. Ne souhaite pas anticiper la kyrielle de problèmes qui, immanquablement, ponctueront chaque fuseau horaire.

3 février 2012

Moins de deux semaines

Dans deux semaines, mon périple autour du monde sera bel et bien amorcé. Mais ce n'est pas parce que le départ approche que toutes les tâches s'accomplissent d'elles-mêmes.

J'ai donc finalement suspendu mon abonnement au journal, prévenu les assurances auto et habitation et rédigé un testament olographe, juste au cas. On n'est jamais trop prudent. En remisant ma voiture, j'économiserai sur les plaques et les assurances. Point de vue habitation, la beauté d'être locataire, c'est qu'il n'y aura aucune modification à ma prime.

J'ai par ailleurs prévenu la SPA du changement d'adresse de mes deux bêtes (fallait y penser!), multiplié les photocopies de mes documents de voyage, cartes de crédit et autres, de manière à en laisser une copie à mes parents et à en avoir une autre en cas de pépin. Dans le même sens, je me suis tout acheminé dans mon courriel. Plus prudent. Mes documents seront ainsi accessibles en tout temps.