26 mars 2013

Le vol de l'Indien

Road Trip près de Buffalo Bay
Où en étions-nous rendus? Ah oui, ce souper sublime avec vue sur la baie. Miam!

Le matin suivant, avec une vue sur la même baie pour déjeuner, nous nous sommes interrogés longuement sur les plans du jour. Mon copilote l'avait décrété : il fallait ABSOLUMENT nager dans l'océan.

Nous sommes donc partis pour Herold's Bay, une plage pas très loin, pas très fréquentée non plus, au pied des montagnes.

Z'auront beau dire que c'est l'Afrique et qu'il faut être prudent, à part quelques marmots qui provoquent quelques éclaboussures au bord de l'eau, il n'y avait vraiment rien pour s'inquiéter. On a laissé nos trucs sur le sable avec de courir vers les vagues.

Ce qui devait arriver arriva. Quelques minutes plus tard, j'ai constaté que ma montre avait disparu. Emportée par les vagues de l'océan Indien, bien sûr. Comme si on voulait me dire de prendre mon temps et de vivre le moment présent (Jason Mraz peut d'ores et déjà arrêter de siffler dans ma tête...).

Résigné mais quand même pas fâché, je suis monté dans la voiture vers la deuxième plage de la journée : Victoria Bay. On dit qu'elle est beaucoup plus jolie, entre les falaises. Je ne suis pas d'accord. Elle est plus commerciale, plus achalandée aussi, et la voiture est stationnée beaucoup plus loin. Mais encore, ce qui frappe, c'est le plaisir anodin qu'ont les enfants. Comme c'est facile pour eux de rire aux éclats en courant dans le sable et en sautant dans l'eau.

Là on a pris encore un peu trop de soleil avant de remonter à la voiture. Le surveillant de stationnement s'est mis à nous suivre. « J'ai surveillé la voiture pour vous. Tout est encore à sa place », qu'il insiste.

25 mars 2013

Trame sonore de l'Afrique

La réception de la trame sonore de mon tour du monde a été relativement positive. Et comme la musique berce toujours les moments importants de notre vie, elle s'attache forcément à plusieurs souvenirs significatifs... comme ceux qu'on l'on crée en voyage.

Voici donc la trame sonore qui a fait vibrer notre Ferrari (une Sparklite de Chevrolet, vraiment) pendant près de deux semaines. Pour ceux qui s'imaginent que l'Afrique, ce n'est que du tam-tam, bienvenue au 21e siècle.

Wham! - Wake Me Up Before You Go Go
On part fort! Et je rappelle qu'on ne choisit pas. Pour une raison inconnue, les vieux succès ont la cote en Afrique du Sud. Cette chanson résonnait sur les ondes au moins une fois par jour. Sans compter les chansons de Cindy Lauper et quelques autres titres.

24 mars 2013

Des photos de l'Afrique du Sud

En attendant le récit de la fin de mes aventures en Afrique du Sud, voici quelques photos prises du Cap jusqu'à Gordon's Bay.



20 mars 2013

Jamais plus au sud

Cape Agulhas
Y'a des jours où il faut rouler, rouler, rouler pour s'approcher de notre destination. Nos réservations au parc national des éléphants à Addo étaient faites depuis des semaines. Nous savions qu'il nous restait deux nuits et des centaines de kilomètres à grignoter.

Après un déjeuner rien de bien extraordinaire à l'auberge d'Hermanus et quelque achats à l'épicerie pour la route, nous avons pris la direction du point le plus au sud de l'Afrique, Cape Agulhas, là où les océans Indien et Atlantique se rencontrent.

Nous y sommes arrivés en longeant la côte et en parcourant longuement des chemins de terre. Tsé, des chemins de terre en Afrique, avec une voiture ultra compacte... Ben c'est ça!

Ça nous a au moins permis d'être flambant seuls (!) sur une énorme plage à Die Dam et d'expérimenter ma conduite manuelle sans mettre toute une nation en danger.

19 mars 2013

Une étape vers le bout du monde

Hout Bay
Au matin, nous avons pris un taxi pour prendre possession de notre liberté : voiture de location. Il faut dire que sans elle, il peut être ardu de se déplacer dans le pays.

Après toute la paperasse, nous avons découvert la Ferrari... une Sparklite de Chevrolet rouge dans laquelle il fallait incliner la banquette pour charger tous nos bagages. Et le plus grand bonheur pour quelqu'un qui ne conduit que des voitures automatiques : une transmission manuelle. Voilà qui me donnait une dizaine de jours pour apprendre... avec le volant à droite, en conduisant dans la voie de gauche.

Énervés que nous étions, nous nous sommes d'abord dirigés vers Hout Bay, un coquet petit village avec un port sur la baie. Il s'agissait de notre première incursion sur une plage sud-africaine et il y avait de quoi être renversé.

Il s'agissait d'une première occasion de manger du poisson pêché à la main, du saumon du cap. Le calmar, les moules et les huîtres figuraient partout sur le menu.

De là, la route vers Cape Point (Péninsule du Cap) et Cape of Good Hope (Cap de Bonne-Espérance), le long de la berge, fait penser à la Great Ocean Road en Australie. Elle donne envie de s'arrêter souvent pour respirer le vent.

Le Cap de Bonne-Espérance, le point le plus au sud-ouest de l'Afrique, offre des tonnes de possibilités pour des randonnées. Nous nous sommes contentés de monter au phare sur la péninsule, où un oiseau m'a encore pris comme cible, et de marcher vers le cap lui-même. Il s'agissait d'un premier contact avec les daman du Cap et des espèces d'antilopes immenses.

16 mars 2013

Le karma frappe au Cap

Au sommet de la montagne de la Table
On va se le dire : il faut mettre du temps pour aller en Afrique du Sud. Une vingtaine d'heures de vol à partir de Montréal. Avec escale. Alerte pour ceux qui n'arrivent pas à dormir en volant...

La première chose qui frappe, quand on arrive au Cap, du moins quand il fait noir et qu'il est difficile d'apprécier le paysage, c'est à quel point chacune des maisons est entourée de murs de béton et de barbelés. Rassurant!

Considérant l'heure tardive à laquelle je suis arrivé tout au sud du continent africain, je suis allé presque directement au lit. Le lendemain, merci saison estivale, je me suis réveillé sous un soleil de plomb. Au 25 degrés, parfois 40, pour les curieux.

Mon premier arrêt, pour rejoindre mon compagnon de voyage, se ferait sous la tour de l'Horloge, en bordure de mer, d'où on peut apprécier la vue vers la montagne de la Table. Déjà, je comprends qu'il faut se méfier des oiseaux, nombreux, qui risquent de nous mitrailler... Échappé belle, cette fois-ci.

Nous avons d'abord opté pour l'ascension de la montagne de la Table. Parce que le temps était clair et dégagé. Dès que les nuages s'en mêlent, il est inutile de s'y aventurer. La vue sera nulle. Notre moyen de transport : le bus Hop-On, Hop-Off, une première pour moi, qui fuis généralement ce genre de parcours touristique.

13 mars 2013

Les dangers de l'Afrique du Sud

L'Afrique du Sud a cette réputation d'être un pays où le danger est omniprésent. Pour les touristes, à tout le moins. Sur le site du gouvernement du Canada, on recommande aux voyageurs de faire preuve d'une grande prudence. Doit-on vraiment s'inquiéter?

Je ne peux me prononcer sur les grandes villes que je n'ai pas visitées, comme Durban, Johannesburg ou Pretoria. Mais il ne semble pas y avoir de raisons de s'empêcher de visiter Le Cap.

À mon arrivée à mon auberge, située à un jet de pierre du très touristique secteur « Waterfront », les directives sont claires : ne jamais sortir seul après la tombée de la nuit, laisser passeport et portefeuille dans un casier bien verrouillé à l'auberge et prendre le taxi dès que le ciel perd ses teintes de bleu. On recommande aussi d'être très prudent en soirée dans le secteur de Long Street, où sont situés les bars.

Premier constat, comme partout ailleurs, il importe d'appliquer des mesures de sécurité de base. Attention aux pickpockets, attention aux effets de valeur comme les appareils photos, bijoux et autres. On recommande également de posséder un portefeuille relativement vide qu'on pourra refiler aux éventuels voleurs pendant que nos liasses reposent ailleurs.

À mon ami qui logeait à l'hôtel, on a conseillé de prendre un taxi même s'il se trouvait à distance de marche de sa destination et qu'il ne voyait aucun danger aux environs.

9 mars 2013

Explorer pendant une escale

En général, j'aime bien les escales. Surtout si elles me permettent de me délier les jambes entre deux trajets relativement longs. Mais elles deviennent particulièrement pénibles lorsqu'elles s'éternisent.

De là la question : doit-on quitter l'aéroport pendant une escale?

Pour la première fois, j'ai tenté le coup. Escale de cinq heures à Amsterdam. Pas envie de me tourner les pouces pendant deux éternités. Et puis va! En souhaitant ne pas rater l'avion qui devait me ramener à Montréal.

En tout, j'ai eu tout juste deux heures pour me promener sous la pluie dans la capitale néerlandaise. Ça valait le coup.

Au départ, je m'interrogeais. Comment faire? Est-ce que j'ai suffisamment de temps? Vais-je rater mon avion?

En simple, je dirais qu'il suffit de s'informer avant de prendre sa décision.