28 janvier 2012

Merci

Un simple mot, court (c'est rare!), pour réitérer un gros merci à ceux et celles qui m'avaient préparé une surprise en vue de mon départ.

J'emporte un brin de chacune et chacun de vous avec moi, c'est promis. Je vous raconterai tout au fur et à mesure, quelque part entre ces quelques lignes, et vous casserez les oreilles pendant des années à mon retour avec la fois où je m'étais perdu dans le désert ou la fois où la terre avait tremblé à Hiroshima. Ou, tsé la fois là où j'avais passé proche rater mon train. Non pas celle-là, l'autre. Soyez même pas «inquiète». Il me fera plaisir de commencer toutes mes phrases par «Moi là, quand je suis allé au Cambodge...» ou «Moi là, quand je suis allé en Australie...»

Merci encore.

Des milliers de questions

Un baptême. Des funérailles. Quantité de boulot à abattre. Il en reste des choses à faire avant d'enregistrer mes bagages à l'aéroport de Burlington.

Et pourtant, je passe mon temps à me poser des questions insignifiantes. Est-ce que je me ferai couper les cheveux à l'étranger, ou je rase tout? (Insignifiantes, je disais!) Je la trouve où, la carte pour m'orienter dans Osaka? Il y a un guichet automatique à l'aéroport de Petra? Il fera assez froid pour que j'aie besoin d'occuper beaucoup d'espace bagage avec un manteau très chaud? J'amène mon sac de couchage ou pas? J'annule ou je suspens mon service cellulaire? Acheter la passe d'autobus pour la Nouvelle-Zélande ou se débrouiller une fois sur place? Elle est où la forêt de Jean Charest à Adélaïde? Est-ce qu'Olivier restera à l'Académie une autre semaine? (On est chauvin ou on ne l'est pas) Comment faire pour me débrouiller si on m'a dit de ne jamais parler aux étrangers?

Et il y a tous ces gens qui souhaitent me voir avant mon départ, alors qu'il reste tellement à faire. Faudra peut-être se rabattre sur Skype pour satisfaire tout le monde.

11 janvier 2012

La santé, ça coûte cher

À un peu plus d'un mois du départ, les factures continuent de s'accumuler. Mine de rien, s'assurer de demeurer en santé, quand on part pour un long voyage, ça coûte cher.

Premier gros «kaching», les assurances. Il faut magasiner. Vraiment! Les prix varient du simple au double pour des produits à peu près identiques. Évidemment, plus le voyage sera long, plus le prix risque de s'enflammer.

Bonne idée, lors de la tournée des soumissions, de vérifier combien il en coûtera pour ajouter une protection annulation/interruption de voyage ou se prémunir contre le vol ou la perte des bagages. Dans mon cas, il fallait calculer cinq gros dollars de plus.

Chaque fois, on m'a mentionné que mon voyage durait 183 jours et que je ne serais plus couvert par la Régie de l'assurance maladie. Le site de la RAMQ est pourtant très clair à l'effet qu'on ne doit pas compter le jour du départ et le jour de l'arrivée pour calculer la durée du voyage. Il me reste à valider. À suivre.

2 janvier 2012

Le décompte s'accélère

Source : Google Maps
Ça avance! Vite, mais pas trop. J'ai maintenant réglé les détails pour le début du voyage. Je quitterai donc de Burlington, Vermont, à la mi-février, pour San Diego. Je prendrai ensuite un train qui, semble-t-il, longe la côte du Pacifique, pour me rendre à Los Angeles. On m'a prévenu que je m'ennuierais dans cette grande ville grise. J'ai un ou deux projets pour dynamiser les Hollywood et Beverly Hills de ce monde.

Pour ce premier arrêt, j'ai décidé d'y aller dans le simple : auberges de jeunesse. L'aventure du Couch Surfing ou autres logis à bas prix commencera la semaine suivante.

Je sais, vous vous dites que je ne pourrai plus jamais quitter Hollywood. Le milieu du cinéma américain verra tout mon potentiel et refusera de me laisser partir. Mais voilà, mon billet d'avion est acheté pour Auckland, en Nouvelle-Zélande, avec escale à Nadi aux îles Fidji. Ouais, Fidji. Calmez-vous, bande de jaloux. Je n'y verrai que l'aéroport. Rien pour écrire à sa mère.