28 mai 2015

Le temple de la dent à Kandy

Kandy sous la pluie
C'est à Dambulla que j'ai retrouvé deux amis français rencontrés à l'aéroport de Doha. Nous nous sommes rendus dans un restaurant-bar très clairement destiné aux touristes et nous avons goûté la bière locale : la Lion Lager. Verdict : au-dessus de mes attentes.

C'est aussi là que j'ai rencontré Sandro et Dominique, un couple allemand. C'est avec eux que j'ai expérimenté le touk-touk à trois en rentrant de Sigiriya. Le lendemain matin, nous avons poussé l'audace de monter à trois dans un touk-touk avec nos bagages. Ils m'ont laissé au terminus en chemin vers l'arrêt de bus qui les mènerait vers Trimcomalee.

Moi, j'allais vers Kandy, capitale culturelle et incontournable selon plusieurs. Après un petit tour du terminus sans trouver de bus en direction de Kandy, je m'informe et on m'indique que je dois me tenir le long du chemin et héler n'importe quel bus qui se destine vers là où je vais.

Facile à dire quand on parle le cinghalais. Mais au moins, quand on est Blanc au Sri Lanka, les chauffeurs de bus s'attardent quelques secondes de plus au passage pour voir si on a l'intention de monter.

25 mai 2015

Sigiriya l'incontournable



De tous les endroits au Sri Lanka, s'il y en a un qu'il ne faut absolument pas manquer, c'est sans doute le rocher de Sigiriya, communément appelé le rocher du Lion.

Le site fabuleux est situé, eh oui, dans le village de Sigiriya, pas très loin de Dambulla. On peut s'y rendre et passer la nuit ou simplement effectuer l'aller-retour de Dambulla, comme je l'ai fait.

Il faudra 30 minutes en touk-touk pour atteindre la destination et il sera pratiquement impossible d'obtenir un prix inférieur à 1500 roupies pour l'aller-retour, y compris le temps d'attente du chauffeur. Pour l'aller seulement, le touk-touk coûtera 1000 roupies. Le bus, lui, charge 42 roupies par transport... Il met toutefois un peu plus de temps à parcourir les 9 km qui nous séparent de l'entrée.

Sigiriya est un incontournable parce que le rocher, un bouchon de magma solidifié à l'embouchure d'un ancien volcan, s'impose dans le paysage. L'ascension y est moins difficile qu'au pic d'Adam et la vue du sommet est magnifique.

23 mai 2015

Les Bouddhas de Dambulla

Dambulla

Dambulla est une autre ville culturelle recommandée principalement pour ses Bouddhas situés dans des cavernes. Bien qu'il n'y ait pas grand-chose à y voir, cet endroit m'a paru beaucoup plus agréable qu'Anuradhapura.

La distance entre les deux villes se parcourt environ en trois heures. J'avais pris un bus climatisé, espèce de minifourgonnette dans laquelle il est un peu compliqué de placer ses bagages. Le prix demandé était d'environ 1,50 $.

On m'a laissé sur le bord de la route, près de la tour de l'horloge, à un arrêt de bus qui n'avait rien d'une station officielle. Comme dans la plupart des villes, il y a de ces arrêts qui ne sont marqués que par un énorme panneau. Il faut ensuite se débrouiller pour savoir où se dirigent les véhicules qui s'y arrêtent.

Immédiatement, j'ai été pris d'assaut par un individu qui me suggérait de m'amener à son hôtel. Quand je lui ai demandé de me conduire à celui que j'avais choisi, il a tenté le bon vieux truc du « ils sont pleins pour ce soir ». Je ne l'ai pas cru et j'ai parcouru la distance à pied.

17 mai 2015

Un safari à Wilpattu

Wilpattu
J'ai lu à plusieurs endroits que les safaris au Sri Lanka n'ont rien à envier à ceux de l'Afrique. La particularité dans ce petit pays d'Asie, c'est qu'on peut y observer des léopards, quand on est chanceux. Et dans ma liste de trois incontournables pour tout le pays, il y avait les léopards.

À Anuradhapura, mon guide insistant ne m'a pas lâché d'une semelle après la tournée des sites historiques de la ville. Il tenait absolument à m'organiser les deux jours suivants en me promettant de me faire un prix. Toujours épuisé puisque j'en étais à ma première journée, je n'arrivais pas encore à bien saisir le prix des choses. J'ai donc fini par décliner tout le beau plan qu'il s'était efforcé de me monter. 

N'empêche, son offre de visiter le parc national de Wilpattu, tout à l'ouest, me titillait un brin. Il s'agit du plus grand parc du Sri Lanka et on raconte qu'on y trouve au moins 50 léopards. À Yala, le parc le plus célèbre, on compte une trentaine de ces gros félins, mais le territoire à couvrir est beaucoup plus petit. On dit que ceux qui souhaitent fuir l'achalandage de Yala peuvent se rabattre sur Wilpattu et Uda Walawe et avoir de bonnes chances de voir un léopard quand même. 

Wilpattu a par ailleurs longtemps été fermé aux visiteurs parce qu'il était situé entre deux feux pendant les conflits armés. Il était dangereux de s'y aventurer.

10 mai 2015

Anuradhapura... ou pas

Sri Maha Bodi
J'ai hésité avant d'inclure Anuradhapura sur ma liste de destinations au Sri Lanka. Riche en ruines et en dagobas, la ville est considérée comme plus animée que Polonnaruwa, qui offre semble-t-il des attractions semblables. Les guides touristiques recommandent de s'y arrêter et de passer au moins deux jours pour faire le tour du complexe de ruines.

Je suis arrivé par train tôt en matinée. Il a fallu environ trois heures à partir de Colombo et le train n'offrait que des places en première classe pour environ 1000 roupies.

La gare est relativement petite et les chauffeurs de tuk-tuk nous attendent de pied ferme. J'ai choisi de marcher jusqu'à mon hôtel. Il m'a fallu une quinzaine de minutes, sous une chaleur déjà écrasante, pour y parvenir. Contrairement à des villes comme Ella ou Galle, où on croise régulièrement d'autres touristes, ici, j'avais l'impression d'être le seul visiteur venu d'un autre pays.

Pour explorer les ruines, on peut choisir un chauffeur de tuk-tuk ou louer une bicyclette, puisque les sites sont étendus sur environ trois kilomètres. Compte tenu de la fatigue du voyage pour arriver jusque là, j'ai opté pour le tuk-tuk. Avec le recul, si j'avais abouti à Anuradhapura à n'importe quel autre moment du voyage, j'aurais plutôt choisi le vélo, qui donne plus de liberté.