26 décembre 2013

Le chemin des Incas : choisir la bonne compagnie

Le chemin des Incas est l'une des principales attractions du Pérou. Mythique, il mène au Machu Picchu dans un trek d'environ 45 kilomètres. Il est toutefois impossible de s'y aventurer seul et il importe de réserver avec une compagnie de confiance.

Il faut d'abord savoir que le nombre de visiteurs sur le chemin des Incas est limité. Sur les 500 permis disponibles chaque jour, 200 seulement sont réservés aux touristes. Les autres serviront aux porteurs qui transportent le matériel de camping et de cuisine pour les visiteurs.

Pour la haute saison, il faut réserver plusieurs mois à l'avance. Dans mon cas, je m'y suis pris un mois et demi d'avance, pour une randonnée en novembre, et les places disponibles étaient très limitées.

Il y a de nombreuses compagnies qui offrent de vous guider sur le chemin. Il faut alors déterminer la taille du groupe que vous souhaitez avoir, de même que le type d'expérience que vous souhaitez.

20 décembre 2013

L'altitude... de Cusco


Après être rentrés du canyon de Colca, nous avions quelques heures à tuer à Arequipa. Juste le temps de bien réorganiser nos bagages et de retourner faire un petit tour en ville.

Au moment d'aller prendre le bus vers Cusco, nous avons décidé de héler un taxi dans la rue. Pas une tâche facile, surtout quand on est trois voyageurs avec des gros sacs de voyage. Le très petit taxi qui a bien voulu s'immobiliser pour nous ne regorgeait pas d'espace. Disons-le, nous étions très tassés.

Astuce de chauffeur de taxi au Pérou : il en coûte 2 soles pour entrer sur le terrain d'un terminus d'autobus. Le chauffeur refilera la facture au voyageur qu'il embarquera à sa sortie du bus... et à ceux qui se dirigent vers le terminus. Nous, nous sommes descendus avant de franchir les barrières du stationnement.

C'est le trajet vers Cusco qui a été le plus laborieux, notre chauffeur s'imaginant être la vedette d'un film de Rapides et dangereux. Les trois complices que nous étions avions donné un peu de jeu à notre ceinture pour pouvoir nous retourner pendant la nuit. Quand nous avons été projetés dans les airs après que le bus eut roulé sur une bosse, nous nous sommes tous les trois réveillés en sursaut. Et d'un même souffle, nous avons resserré nos ceintures.

17 décembre 2013

Le canyon de Colca

On dit que de visiter Arequipa sans un détour au canyon de Colca équivaut à visiter Cusco sans aller au Machu Picchu. Autrement dit, c'est non!

Plusieurs options s'offrent aux curieux qui se dirigent au canyon, généralement sous la forme d'excursions d'une, deux ou trois journées. Le choix idéal nous paraissait évident, particulièrement parce que le temps nous pressait : deux jours. Nous avons réservé avec Peru Schweiz Explorer, la compagnie recommandée à notre auberge de jeunesse.
Le voyage d'une journée inclura le petit-déjeuner, l'observation des condors, s'ils daignent se pointer, un coup d'oeil au canyon, vu d'en haut, puis, sur le chemin du retour, un arrêt dans un buffet et des bains thermaux.

12 décembre 2013

L'altitude d'Arequipa

Arequipa
J'ai passé un peu plus de 15 heures dans le bus de Cruz del Sur pour arriver à Arequipa. Si nous avions accès au wi-fi dans l'autobus, à condition qu'il y ait une réception cellulaire, il était étrangement plus facile de se brancher au milieu de nulle part que lorsque nous traversions une ville. J'ai aussi eu une première occasion de goûter l'Inka Cola, une boisson gazeuse à saveur de gomme balloune. Miam!

J'avais très hâte d'arriver à Arequipa parce que j'y rejoignais mon ami Peter, qui faisait la route à partir de Huacachina. Il devait arriver une heure avant moi et patienter à la gare.

Coup du hasard, nos autobus respectifs sont arrivés en retard... mais en même temps. Nous avons donc pu négocier notre taxi pour qu'il nous mène à notre auberge, le Arequipay Backpackers. Un vrai paradis pour ceux qui, contrairement à nous, ont l'intention de rester pendant plusieurs jours.

Située à quelque 2500 mètres au-dessus du niveau de la mer, la ville est un excellent moyen de s'adapter graduellement à l'altitude. « Je ne sens rien », que je me disais en arrivant.