Après ma première nuit à Tozeur, en Tunisie, j'avais hâte d'explorer. Avec notre chauffeur Belgasem, nous sommes partis vers le Chott El-Jérid, un désert de sel à perte de vue traversé par la route principale.
Notre seul véritable arrêt le long de la route, à un endroit où des stands à souvenirs sont probablement ouverts à d'autres périodes de l'année, nous place devant une scène étrange. Bien sûr, elle a été construite de A à Z, mais elle permet de prendre des photos géniales et de se plonger un tantinet dans l'absurde.
Il y a d'abord ces cabinets de toilettes et leur teinte turquoise qui tranchent dans un décor beige sable. On trouve aussi un monticule, surmonté d'un drapeau rouge vif de la Tunisie. Et un étrange cavalier de papier mâché avec son dromadaire, des oeuvres directement sorties d'un univers d'art naïf. Plus loin, une statue d'un samouraï brave l'immensité du désert.
Au retour à Tozeur, nous nous sommes arrêtés au gîtes Diar Abou Habibi, le temps d'apprécier le grand jardin dans lequel sont plantées une dizaines de cabines, comme des chalets indépendants qu'il est possible de louer pour un séjour paisible. Pour une prochaine visite à Tozeur, je me promets d'aller m'y prélasser. Mais on m'a prévenu qu'il fallait réserver un brin à l'avance.