28 décembre 2016

Le Chott El-Jérid et le festival de musique sacrée

Chott El-Jérid

Après ma première nuit à Tozeur, en Tunisie, j'avais hâte d'explorer. Avec notre chauffeur Belgasem, nous sommes partis vers le Chott El-Jérid, un désert de sel à perte de vue traversé par la route principale.

Notre seul véritable arrêt le long de la route, à un endroit où des stands à souvenirs sont probablement ouverts à d'autres périodes de l'année, nous place devant une scène étrange. Bien sûr, elle a été construite de A à Z, mais elle permet de prendre des photos géniales et de se plonger un tantinet dans l'absurde.

Il y a d'abord ces cabinets de toilettes et leur teinte turquoise qui tranchent dans un décor beige sable. On trouve aussi un monticule, surmonté d'un drapeau rouge vif de la Tunisie. Et un étrange cavalier de papier mâché avec son dromadaire, des oeuvres directement sorties d'un univers d'art naïf. Plus loin, une statue d'un samouraï brave l'immensité du désert. 

Les toilettes au Chott El-Jérid

Au retour à Tozeur, nous nous sommes arrêtés au gîtes Diar Abou Habibi, le temps d'apprécier le grand jardin dans lequel sont plantées une dizaines de cabines, comme des chalets indépendants qu'il est possible de louer pour un séjour paisible. Pour une prochaine visite à Tozeur, je me promets d'aller m'y prélasser. Mais on m'a prévenu qu'il fallait réserver un brin à l'avance.

1 décembre 2016

Kairouan, un joyau de l'Unesco

La Grande Mosquée de Kairouan

La Tunisie, dans ma tête, c'est le sable. Beaucoup de sable. Celui qui se faufile partout, dans les souliers, dans les poches de pantalon, dans la lentille de l'appareil photo. Ce serait bien ma chance, moi qui assassine les appareils photo les uns après les autres.

J'ai atterri à Tunis, capitale de la Tunisie, grâce au nouveau vol direct de Tunisair, qui part de Montréal tous les dimanches en après-midi.

L'objectif avoué du voyage, c'est notamment d'assister à la clôture de la première édition du Festival Rouhaniyet, à Nefta, un festival de musique mystique. Mais pour cette première journée, le plan consistait simplement à franchir les 450 kilomètres qui séparent Tunis de Tozeur, où nous serions basés pour quelques jours. Il faut donc six bonnes heures de route pour y arriver.

Après un copieux petit-déjeuner au chic Hôtel Africa de Tunis (et les copieux repas du vol de Tunisair), nous sommes partis, gonflés à bloc (!), sur la route de Tozeur, une route à une voie de chaque côté. Elle traverse de multiples villages grouillants d'activités.

Sur le bord de la voie, d'énormes cactus produisant les colorées poires-cactus, des rangs d'oliviers... et des moutons attachés, attendant le moment où les Tunisiens opteraient pour le méchoui. Littéralement.

12 novembre 2016

À propos du visa rwandais

Source : commons.wikimedia.org

J'avais cette envie irrépressible... Le Rwanda. Parce qu'on dit qu'il s'agit d'un des plus beaux pays du monde. Parce qu'on peut y voir de rares populations de gorilles. Parce qu'il y a les parcs nationaux, les volcans, les lacs, les collines... les mille collines. J'ai choisi de m'y rendre en janvier...

Mais pour aller au Rwanda, il faut un visa. Soit on opte pour le visa rwandais, qui permet une seule entrée au pays et un séjour de 30 jours. Il faut prévoir 50 $US. Soit on opte pour le visa est-africain, pour 100 $US, qui permet d'entrer au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Pas mal pour les longs séjours.

On peut remplir un formulaire en ligne qui nous permettra d'obtenir une lettre confirmant que le visa nous est décerné. En la présentant à l'arrivée, à Kigali, et en acquittant les frais sur place, on nous permettra d'accéder au pays. On peut aussi régler toutes les transactions en ligne.

Dans le formulaire, il faut idéalement remplir toutes les cases. Quand on vous interroge sur votre itinéraire au Rwanda, prenez le soin de nommer des endroits en Ouganda ou au Kenya si vous avez demandé le visa est-africain. On m'a demandé de remplir le formulaire à nouveau parce que j'avais omis cette information.


10 novembre 2016

Un week-end dans Lanaudière

Mont-Sourire

Pas toujours besoin d'aller loin pour faire des découvertes et décrocher. À preuve, quand je suis parti pour un week-end insoupçonné dans Lanaudière, région du Québec dont je ne connaissais à peu près rien, j'ai découvert des endroits que j'aurai certainement envie de revisiter.

Il y a bien sûr les Chalets Lanaudière, situés autour du lac Morgan, où j'ai passé deux nuits en compagnie d'une quinzaine d'autres blogueurs. C'est beau, juste assez proche de Rawdon pour ne pas nous sentir complètement déconnectés, et juste assez loin pour nous débrancher de la société... si on le souhaite. Il y avait néanmoins de l'internet sans fil, pour les gens dépendants comme nous.

1 novembre 2016

Où dormir en Croatie

Petite critique des endroits où j'ai dormi en Croatie. À première vue, les choix d'auberges plus commerciales sont plus nombreux qu'au Monténégro, mais il y a moyen de trouver quand même.

Dubrovnik

Old Town Hostel
Ulica Od Sigurate 7

Cette auberge est avantageusement située dans la vieille ville de Dubrovnik. Je l'ai choisie parce qu'on nous offrait un tas de gratuités, dont des céréales, du thé, du café, l'internet, des conseils sur les trucs à voir dans la ville... et des câlins. FREE HUGS! Je l'ai pris comme une blague, mais j'ai quand même demandé, à mon arrivée. Et on m'a donné des câlins. Non mais, c'est du service.

Ceci dit, l'endroit est de taille respectable. Pas besoin de se battre pour la salle de bain. La salle commune est petite, mais permet les rencontres si les gens s'y tiennent un peu. Le personnel y est très sympathique, la déco intéressante. J'y retournerais sans hésiter.


Old Town Hostel Dubrovnik. Source : http://www.dubrovnikoldtownhostel.com/

26 octobre 2016

Où dormir au Monténégro


Hostel Q Podgorica
Fidèle à mes nouvelles habitudes, je mets ici une courte appréciation des endroits où j'ai dormi pendant mon plus récent voyage. Au final, je n'ai pas bougé autant que je pensais au Monténégro, alors la liste sera courte.

Podgorica

Hostel Q Podgorica
Nikole Djurkovica 3

Cette auberge était relativement récente quand je l'ai visitée. Les chambres sont des annexes à la maison de la propriétaire. On y trouve un dortoir à six lits et quelques chambres privées. La salle commune est une pièce à part avec une télévision et quelques tables. La décoration est tout à fait originale. Le petit-déjeuner est inclus dans le prix et il varie de jour en jour.

Les lits sont confortables. Le wi-fi est efficace. La nourriture est excellente.

Magdalena, la propriétaire, est toujours disponible pour nous venir en aide. Elle fait des suggestions de choses à voir à Podgorica et téléphonera pour un taxi au besoin.

23 septembre 2016

Amarapura, Saigang et Inwa

Umin Thounzeh, à Saigang
Après une journée cloué au lit par un empoisonnement alimentaire, je voulais absolument explorer les alentours de Mandalay avant de partir vers Bagan. Si Mingun nous attirait, le transport pour nous y rendre constituait un problème. Nous avons plutôt réservé un taxi à la réception de notre hôtel pour parcourir le trajet vers Saigang, Inwa (Ava) et Amarapura. Inutile de négocier, à l'hôtel, les prix des taxis sont fixes. On arrive même à insulter les travailleurs en cherchant à négocier.

Un taxi pour une journée, pour deux, nous a coûté 35 000 kyats. Toutefois, nous n'avons pas eu de difficulté à convaincre notre chauffeur de faire un premier arrêt à la gare pour nous permettre d'acheter des billets de train qui nous mèneraient à Bagan dans la nuit qui s'en venait.

La gare de Mandalay, qui paraît désaffectée, généralement assez vide, n'est pas un endroit où on aurait envie de flâner seul. Toutefois, le prix du billet est beaucoup plus bas que celui du billet de bus. Le prix du billet tourne autour de 1,80 $ pour environ 7 heures de trajet.

Le billet en poche, nous avons décampé pour atteindre Saigang en premier. À cet endroit dans les collines, les stupas blanc et or se multiplient. On pourrait passer la journée à monter et descendre pour les visiter toutes.

31 août 2016

Suggestions de gastronomie islandaise

Grillmarkaðurinn
De réputation, l'Islande n'est pas reconnue pour sa gastronomie. En plus d'être dispendieux, un repas au restaurant peut nous laisser avec un sentiment d'avoir accompli seulement à moitié ce que nous cherchions à accomplir. L'option économique demeure de faire l'épicerie ou de s'acheter des sandwichs dans les dépanneurs en route. C'est ce que j'ai fait très, très souvent.

Par-dessus le marché, les spécialités du pays ont mauvaise réputation, comme le requin macéré, que je m'étais promis de goûter mais que je n'ai finalement pas été en mesure de manger. Il paraît que je ne manque pas grand-chose.

Il reste tout de même quelques expériences culinaires qui valent le détour pour toutes sortes de raisons. Voici quelques adresses accompagnées de mon appréciation.

Reykjavik

Baejerins Beztu
Tryggvagata 1

Ce stand à hots-dogs est très célèbre puisqu'il a servi d es célébrités comme Bill Clinton et les membres de Metallica. On y trouve très souvent une file d'attente et les tables de pique-nique pour s'asseoir ne sont pas nombreuses. On risque de finir assis par terre. Par défaut, on vous servira un hot-dog tout garni. On peut toutefois préciser les condiments qu'on préfère. Il s'agit d'un choix économique dans un pays où la nourriture est chère. Établissez d'avance si vous souhaitez en prendre plus qu'un. Vous ne voudrez pas faire la file une seconde fois. Si c'est possible de les qualifier ainsi, les hots-dogs sont excellents.

28 août 2016

Où dormir en Islande

L'Islande n'est pas un pays européen comme les autres où on peut dormir dans un hôtel ou une auberge sans réserver avant de partir. Les hébergements du sud, par exemple, son réservés longtemps d'avance. Au nord, on peut se permettre d'être un peu plus à la dernière minute.

En plus des quelques hôtels, on peut rester sur des fermes et utiliser le site AirBnb, Mon conseil, toutefois, considérant la nature exceptionnelle qu'on veut explorer à notre rythme, serait de dormir en camping, dans la formule confort, avec un véhicule motorisé, ou avec une tente. En plus des terrains de camping, il est possible de dormir sur plusieurs terrains publics.

Pour la liberté, c'est l'option que je choisirai la prochaine fois. En attendant, voici les endroits où j'ai dormi, avec quelques commentaires.


Giljaland Guesthouse
Giljaland, Búðardalur, 371
Cette petite maison d'hôte est située tout au bout d'un chemin de terre, à une vingtaine de kilomètres du village de Búðardalur. Impossible de se perdre. Il suffit de suivre la route, qui nous mène littéralement à la porte de l'endroit, au creux des montagnes et à proximité d'une rivière. Les propriétaires sont sympathiques, parlent un anglais acceptable, et sont plus qu'ouverts à aider les voyageurs. On y trouve un petit nombre de chambres, une salle de bain commune, et le petit-déjeuner est inclus. On nous y prépare des crêpes et on peut aussi manger des oeufs, des charcuteries et plusieurs sortes de pain. Le wi-fi n'est pas disponible.

Très calme, très joli, mais un peu loin d'un village. J'ai néanmoins adoré l'endroit.

Giljaland Guesthouse

14 août 2016

Mon itinéraire en Islande

Quelque part dans la péninsule de Snaefellsnes
Mes deux semaines à parcourir l'Islande en entier, sur la route circulaire (route 1) sont terminées. J'avais planifié un peu au hasard en réservant des hôtels un peu plus loin sur la route pour chacune des soirées. Je présente donc mon itinéraire de ces deux semaines et je reviendrai plus en détails sur chacune des journées un peu plus tard.

Le principal constat : il faut beaucoup plus de temps pour explorer le nord que le sud, en raison des nombreux fjords. Les routes sont sinueuses, souvent en terre, et il est impossible d'aller bien vite.

Jours 1-2 : Reykjavik

Deux ou trois jours suffisent pour bien visiter la capitale, dans la mesure où on se donne le temps d'apprécier, sans se presser.

Jour 3 : Inside the Volcano (Thrihnukar)

Il faut prévoir au moins une demi-journée pour cette aventure qui nous mène dans le cratère d'un volcan.

27 juillet 2016

Départ pour l'Islande



Voilà venu le moment de repartir à l'aventure. Cette fois, c'est l'Islande qui se trouve au programme. Le petit pays, qu'on peut parcourir en moins de 20 heures en faisant le tour de la route circulaire, a une panoplie de paysages grandioses à offrir.

Deux semaines, ça me paraissait énorme au point de départ. Mais maintenant que j'ai (plus que) commencé à planifier l'itinéraire, ça me semble peu.

Devant la pénurie rapide de logements et de chambres d'hôtel, j'ai opté pour la stratégie de réserver des lits un peu plus loin sur le chemin chaque jour, en espérant que ce soit réaliste.

Voici donc l'itinéraire, en fonction de mes arrêts planifiés pour la nuit. Pour le reste, je verrai une fois sur place.

Il faudra donc compter quelques jours à Reykjavik, la capitale, pour prendre le temps d'arriver. Je dormirai ensuite plus au nord, à Budardalur, puis à Thorfinnsstadir. Dalvick et Akureyri m'attendent ensuite, avant les fjords de l'est, à Skorrastadhur et à Faskrudsfjördur.

Au sud, j'ai réservé à Hof et à Hella avant de planifier un retour à Reykjavik.

Est-ce que ça tient la route? Je verrai bien. À tout le moins, on me dit qu'il y a énormément à voir au sud. Peut-être aurais-je dû prévoir plus de temps dans cette région. Au pire, j'y retournerai...

25 juillet 2016

Collations et produits du terroir aux îles de la Madeleine

Fromagerie au Pied-de-Vent

Les restaurants des îles de la Madeleine offrent déjà une grande quantité d'options pour manger, mais il y aussi une flopée de petits commerces pour prendre une collation ou pour se procurer quelques produits à ramener à la maison.

La Fromagerie du Pied-de-vent (149, chemin de la Pointe Basse, Havre-aux-Maisons), à Havre-aux-Maisons, fabrique cinq fromages pour tous les goûts. On peut d'ailleurs nous y expliquer comment ils sont fabriqués. Il s'agit d'une des sept ou huit premières fromageries artisanales au Québec.

Pour les amateurs de pâtes plus fermes, les fromages Art Senau et la Tomme des demoiselles sont vraiment excellents.

10 juillet 2016

Où manger aux îles de la Madeleine?

Le comptoir chez Gourmande de nature

J'ai visité les îles de la Madeleine en mai. Début juillet, je n'avais pas encore perdu tout le poids que j'avais pris à bien manger là-bas.

J'exagère à peine. Les occasions de se gaver et de goûter les produits du terroir sont nombreuses dans l'archipel. Je vous en propose quelques-unes, mais il ne s'agit que des endroits que j'ai visités. Il n'y a pas de doutes que vous saurez trouver encore plus de bonnes adresses pour casser la croûte. Par exemple, on me souffle que la Pizza d'la pointe (86, route 199, Havre-aux-Maisons) fait la meilleure pizza des îles. Je n'ai pas eu la chance d'en manger.

Le Café d'chez nous (197, chemin Principal, Cap-aux-Meules) est une option intéressante pour déjeuner. Le décor est sympathique, le lieu est facile à trouver et les bagels sont excellents. C'est une option santé pour commencer la journée, mais les gros appétits devront faire un choix judicieux. Les portions ne sont pas immenses.

Le Café d'chez nous

Bagel au Café d'chez nous

2 juillet 2016

Le détour vers Mandalay

Palais de Mandalay
Mandalay, quelque part vers le nord de la Birmanie, est une grande ville qui, à première vue, possède bien peu d'atouts. Elle constitue néanmoins un point de départ idéal pour quiconque veut explorer le nord. Des principales villes attractions, Bagan et le lac Inle, elle se trouve à environ 10 heures d'autobus. De Yangon, beaucoup plus au sud, elle n'est qu'à 9 heures grâce à la nouvelle autoroute.

Nous avions opté pour le service de bus de première classe. Conseil : apportez des vêtements chauds. La climatisation est très forte. Même avec les couvertures fournies, j'avais froid. Apportez aussi des bouchons pour les oreilles. Mais même avec les bouchons, il était impossible de couvrir les tonitruantes chansons diffusées sur la télévision du bus.

À noter qu'une escale était prévue à mi-chemin et que pour des raisons de sécurité, tous les passagers devaient descendre. Tant pis pour le somme. Il sera forcément interrompu.

L'arrivée à Mandalay se fait en milieu de nuit. Les chauffeurs de taxi nous assaillent évidemment et c'est un peu le chaos. La meilleure stratégie, comme toujours, demeure de se diriger vers la sortie de la gare et, au pire, de héler un taxi où nous ne sommes pas captifs. Nous avons tout de même obtenu un bon prix et on nous a menés à un hôtel que nous avions sélectionné dans le Lonely Planet.

26 juin 2016

Une journée à Dala en Birmanie

Le marché de Dala
Pour la deuxième journée en Birmanie, avec mon ami Christian, j'ai décidé d'accepter l'invitation de Kotoo, rencontré la veille. Pour la journée, il nous proposait de nous faire visiter Dala, son coin de village, de l'autre côté de la rivière Yangon.

Nous l'avons rejoint dans le parc Mahabandoola, où il nous attendait avec son père. Il nous a entraînés vers le traversier alors que nous nous demandions s'il était vraiment sécuritaire de faire confiance à ces étrangers. Nous avons choisi de prendre le risque tout en gardant l'option de changer d'idée un peu plus tard. Il fallait notamment prendre en compte que la criminalité envers les touristes est très faible en Birmanie et les châtiments imposés aux voyous sont très sévères.

Pour le traversier, le coût du billet est environ dix fois plus élevé pour les touristes, qui doivent s'enregistrer. Kotoo nous raconte qu'il s'agit d'une mesure de sécurité. Si les touristes ne reviennent pas, on se lancera à leur recherche. Seul hic, c'est qu'on ne nous a pas demandé de décliner notre identité au retour... On nous a par ailleurs donné une bouteille d'eau avec l'achat du billet.

Là où on s'est probablement fait avoir, c'est dans la location de motocyclettes. Kotoo nous a assuré que son père avait négocié pour nous et qu'il nous faudrait débourser chacun 25 000 kyats pour notre engin. Ça nous semblait beaucoup (surtout qu'on finirait par en avoir une électrique pour une journée à Bagan pour 7000 kyats), mais nous ignorions encore la valeur des choses à ce moment-là.

12 juin 2016

Charlottetown, une belle découverte

Great George Street
En route pour mon voyage aux îles de la Madeleine, ma plus belle découverte a sans doute été la capitale de l'Île-du-Prince-Édouard, Charlottetown. Sa vieille ville est particulièrement jolie.

Je n'y ai même pas passé une journée complète, mais j'ai été complètement charmé par les petits commerces qui semblent éclipser totalement les grandes chaînes dans la portion historique de la ville. Une promenade à pied permet de prendre la mesure du patrimoine impressionnant et de constater le côté paisible de sa vie au quotidien.

En logeant au Rodd Charlottetown, un hôtel aux allures vintage, j'étais avantageusement situé, en plein sur le trajet de la Heritage Walk.

Ce trajet, peint en rouge sur le sol, est long de 3,4 km et permet de voir l'hôtel de ville, le Confederation Centre of the Arts, en plus de la Great George Street et ses maisons colorées.

Le long de la Heritage Walk, on croise Saint Dunstan's Basilica
Un autre trajet piéton permet de longer la berge et de contourner, entre autres, Victoria Park.

Parmi les adresses intéressantes pour faire quelques achats se trouve la crèmerie Cows Ice Cream (150 rue Queen), qui se targue d'offrir la meilleure crème glacée au Canada. Tauck World Discovery la décrit même comme la meilleure au monde.

10 juin 2016

Flâner à la découverte de Yangon

Shwedagon Paya, Yagon
J'aurais cru qu'il me serait difficile de franchir les douanes de l'aéroport de Yangon, en Birmanie. Les rumeurs laissent entendre que les douaniers peuvent être sévères. Pourtant, j'ai pu passer en moins de cinq minutes. On tend le passeport, on attend la photo, et c'est terminé. Pas de questions. Juste un regard rapide à la lettre d'approbation du visa. Et du temps que j'attendais, je ne les ai vus interroger personne.

Les bagages étaient déjà prêts sur le convoyeur à ma sortie. 5 h 15, j'étais d'attaque même s'il faisait encore sombre à l'extérieur.

En attendant mon transport vers l'hôtel, que j'avais réservé pour 6 h, j'ai fait la connaissance d'un Français, qui m'offrait de racheter ses kyats (prononcé checks), la monnaie locale. Il m'a aussi prévenu d'être très prudent avec la nourriture. Lui et sa copine l'ont appris à leurs dépens puisqu'ils ont été malades deux fois. C'est noté! Mais dans un pays où les restaurants sont peu nombreux, on fait avec ce qu'on trouve.

J'ai donc pris les kyats, ce qui me permettait déjà de faire des achats sans avoir à transiger avec mes dollars américains. On dit que les billets américains doivent être en parfait état, sinon les commerçants peuvent les refuser. De tout le voyage, je n'ai jamais eu à vérifier. J'ai trouvé des guichets automatiques partout et j'ai toujours utilisé les kyats pour payer.

Dès le début de la matinée, après avoir déposé mes trucs à l'auberge, je suis allé explorer l'ouest du centre-ville de Yangon, près de la rivière Yangon. On se fait dévisager un peu quand on commence à marcher dans les rues moins achalandées, mais les Birmans sont sympathiques et nous sourient.

Kheng Hock Keong
Le Kheng Hock Keong, le plus grand temple chinois de Yangon, a été mon premier arrêt. Le temple lui-même ne présente pas un grand intérêt, mais les curieux peuvent regarder les dames qui vendent de petits oiseaux, qu'on libère pour la chance, ou les croyants qui viennent déposer de la nourriture pour les dieux. Le temple, il est donc utile pour le « people watching ».


19 mai 2016

Les îles de la Madeleine en voiture

Pont de la Confédération
Le défi est simple : sept blogueurs s'embarquent pour les îles de la Madeleine, en voiture, pour une semaine. Point de départ : Montréal. Restait à savoir si nous y parviendrions tous en un seul morceau.

En plein été, on peut déléguer la tâche de parcourir les kilomètres à la compagnie Autobus des Sillons pendant qu'on se laisse mener. Mais en mai, il fallait absolument se ranger derrière le volant.

Rien à redire sur la route de notre première journée, que nous avions choisi d'interrompre à Edmunston, au Nouveau-Brunswick, pour nous reposer. Six heures de déplacements, c'était suffisant.

S'arrêter au Nouveau-Brunswick peut-être une bonne occasion de découvrir la gastronomie locale. La ploye, cette crêpe de sarrasin cuite sur un seul côté, est une fierté locale. On la mange avec du beurre ou des cretons, ou encore dans sa formule dessert, avec de la cassonade. Très peu de restaurants la servent, mais celui où nous étions, le Franks bar and grill, en propose deux pour 2,99 $ en entrée.

Pour l'occasion, notre sympathique serveuse, Nathalie Rioux, nous a proposé de goûter les bières locales des Brasseurs du Petit-Sault. La Bob Leboeuf, un blonde, la Kedgwick, une lager, la Soeur Catherine, une IPA, ou la Louis XVII, une rousse, en offrent pour tous les goûts. Ma préférée : la Bob Leboeuf, même si on dit qu'elle ne fait pas l'unanimité. On l'aime ou on ne l'aime pas.

13 mai 2016

Suivez-moi aux îles de la Madeleine


C'est presque parti. Presque! Parce que oui, je reprends la route. Du 15 au 22 mai, je prends la direction des îles de la Madeleine. Je serai bien emmitouflé puisque je m'attends à des températures encore fraîches à ce temps-ci de l'année.

Ce trip aux îles, c'est un roadtrip de sept blogueurs, ou je devrais dire, de six blogueuses et moi (le masculin, c'est à cause de moi). Des kilomètres, nous en mangerons autant aux repas qu'aux collations pour franchir la distance à partir de Montréal.

Question de ne pas trop nous épuiser, nous passerons une nuit à Edmunston (Nouveau-Brunswick) et une autre à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) avant d'effectuer la traversée en bateau vers les îles. On se souhaite le pied marin.

On va faire quoi là-bas, à part vous rendre jaloux, manger du homard et prendre de trop jolies photos? Juste comme ça, on prévoit une visite d'une fromagerie, des expéditions sur les dunes, une tournée en motocyclette (Oh! Oh! Danger!) et peut-être une petite partie de pêche.

27 avril 2016

Une journée à Mexico et le musée de Frida Khalo

Mexico City
Une journée à Mexico City, de toute évidence, c'est beaucoup trop court. Les options se comptent par millier pour occuper son temps directement dans la ville ou dans une excursion dans les environs. Évidemment, il faut se dire qu'on reviendra si c'est tout le temps qu'on a. Sinon, on devient fou.

Plusieurs quartiers sont concentrés plus au nord, plus près du centre historique. Pour le calme et la vie à un rythme plus lent, on peut se poser comme je l'ai fait dans Coyoacan. On dirait réellement une banlieue avec ses petites maisons coloniales. Il reste que le métro est à distance de marche et que l'université n'est pas tellement loin non plus. On raconte que l'endroit devient plus festif la fin de semaine, alors que les parcs s'animent et que les marchés d'artisanat prennent forme.

En réalité, à tout moment du jour ou de la soirée, quand je me suis promené dans le quartier, les rues étaient relativement peu occupées. Pas désertes, mais pas remplies non plus.

L'incontournable dans le quartier, et probablement dans tout Mexico City, c'est le musée Frida Khalo, calé dans une petite maison coloniale bleue. Il s'agit de la maison où la peintre est née et aussi là où elle est décédée. On y retrouve plusieurs de ses oeuvres et des objets qui ont été importants dans son cheminement.

11 avril 2016

Première leçon de ski dans les Alpes

Peisey-Vallandry

« Tu vas faire du ski dans les Alpes? Mais tu ne skies même pas! » ont-ils tous pleuré de jalousie. TOUS! Et quand je dis tous, je parle de ceux à qui j'avais annoncé que je partais pour Peisey-Vallandry, dans les région d'Auvergne-Rhône-Alpes, presque à la frontière avec la Suisse et l'Italie, en France.

Parce que dans la vie, t'as le droit de faire des choses que tu ne fais pas souvent, tu peux très bien décider de te remettre au ski, 15 ans plus tard, en allant dans les Alpes. Pourquoi pas? Et c'est exactement ce que j'ai fait.

Je suis logé au Club Med Peisey-Vallandry, où les leçons de ski sont incluses dans les forfaits. Et elles ne sont pas dispensées par n'importe qui. Les instructeurs, très expérimentés, proviennent de l'École du ski français.

Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on peut obtenir tout l'équipement sur place. D'abord les bottes. Sais pas ta pointure? Vont t'arranger ça. Avec de la patience même. Et ils te prêteront une paire de skis adaptés à ton niveau, des bâtons et un casque. On t'organise de A à Z. L'équipement n'est même pas moche, en plus, puisque le Club Med a une entente avec Rossignol et tout le matériel est changé environ aux trois ans. On est loin deux deux planches droite que j'avais sous les pieds quand j'ai appris à skier la première fois.

Tout aussi pratiques, de grands casiers de bois remplissent deux grandes salles et ils servent à ranger tout l'équipement qu'on vient d'emprunter. Dans un monde idéal, tu prends le casier qui correspond à ta chambre. Tu choisis un code de sécurité, et voilà. À noter que les instructions données dans les casiers pour les verrouiller sont inexactes. On a « taponné » un peu pour réaliser qu'il fallait se fier à notre instinct.

10 avril 2016

Trop manger au Club Med dans les Alpes

Peisey-Vallandry
Surprise! J'ai déjà repris la route pour expérimenter quelque chose de complètement nouveau. Si le Dalaï Lama recommande de visiter un nouvel endroit tous les ans, je pourrai dire mission accomplie encore cette année. Je loge pour la première fois dans un Club Med.

Et pas n'importe quel Club Med. Un Club Med dans les Alpes françaises, à Peisey-Vallandry. En réalité, la station se trouve tout près de la frontière avec l'Italie, un peu au sud d'Albertville, là où se sont tenus les Jeux olympiques de 1992.

Je vous le donne en mille, le Club Med, pour moi, c'était une option de tout-inclus pour visiter le Sud, la République dominicaine ou le Mexique par exemple. Je n'avais pas réalisé qu'on pouvait aussi y loger en montagne. Non mais, des fois, il faut se renseigner au-delà des idées préconçues.

Pour cette première journée, nous avons quitté Montréal en soirée en direction de Genève, en Suisse. Air Canada offre un vol direct jusqu'à sept fois par semaine vers le ville helvète et offrira, dès le 16 juin, un vol direct vers Lyon. Peisey-Vallandry est à peu près à mis chemin entre les deux...

La route entre Genève et Peisey est magnifique. Louer une voiture peut-être une bonne idée. Pendant qu'on roule, on réalise à quel point la région du Rhône est bien desservie en pistes cyclables. Même moi, en cycliste du dimanche, j'avais le goût de m'arrêter pour pédaler dans ses champs déjà verts et à travers ses petits villages coquets.


30 mars 2016

Uxmal et le musée du chocolat

Uxmal
Pour ma dernière journée à Mérida, la destination était Uxmal. Il était impératif de rentrer en début de soirée pour attraper le vol qui me mènerait à Mexico, d'où je repartais pour rentrer à la maison.

Uxmal, c'est un autre site avec une pyramide maya inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est un autre assortiment de ruines. Quand on a vu Coba, Ek Balam, Chichen Iza et Tulum, doit-on réellement prévoir un arrêt à Uxmal? Oui!

La matinée avait commencé comme la précédente. En sortant de Mérida, sur l'autoroute, un barrage policier avait été érigé. Une fois de plus, les Gringos ont dû s'immobiliser.

Le point qui jouait en notre faveur : nous avions perdu un de nos comparses, que nous avions laissé à Campeche la veille. À trois, c'est déjà moins suspect.

À nouveau les mêmes questions : Que faites-vous là? Comment vous connaissez-vous? Où allez-vous? Mais où est donc Carnior? La tactique « soyons chiants en espagnol » a une fois de plus produit ses effets.

Mon amie mexicaine s'est emportée, racontant d'un air exaspéré qu'on nous avait déjà arrêté trois fois, qu'on lui avait demandé d'où elle venait, comment elle nous connaissait... Le policier a pris son air, a scruté sa carte d'identité un instant et nous a laissés filer.

29 mars 2016

Les policiers et Campeche

Campeche
Jour 2 à Mérida. Notre destination du jour : Campeche. Il s'agit d'une petite ville coloniale, plus au sud, soit la ville la plus éloignée de celles que nous voulions visiter.

Mais nous étions loin de nous douter que nous serions largement retardés par les imprévus. Quand rien ne fonctionne, en voyage, on se résigne et on sourit.

D'abord, il y avait la voiture à récupérer au garage. Celle qui avait eu des problèmes de transmission. À notre arrivée, elle était loin d'être prête et il nous a fallu patienter. Et insister. Au Mexique, le sentiment d'urgence et le service à la clientèle ne sont pas les mêmes qu'au Canada.

Une fois la bagnole récupérée, nous nous sommes engagés sur l'autoroute... où un barrage policier nous attendait. Un Gringo au volant, ça veut dire un arrêt obligatoire.

C'était le deuxième décalage.

On nous a encore mentionné qu'il était suspect de trouver une Mexicaine avec trois étrangers. On nous a fait sortir et tour à tour, nous avons dû vider nos poches. « Si je trouve de la cocaïne, ça ira très mal », a dit le vieux policier lent qui a entrepris de fouiller tous nos bagages. Franchement!

On s'imagine que le policier voulait peut-être qu'on lui allonge quelques dollars. Mais c'était mal nous connaître. Il aurait passé la nuit là à nous fouiller que nous ne lui aurions rien offert. Il faut dire qu'il n'appréciait pas tellement que nous parlions entre nous, en français parfois, en anglais d'autres fois. Il se demandait aussi pourquoi on s'énervait. Mon amie mexicaine, avec son air le plus chiant, lui a simplement expliqué que nous étions en vacances et que nous avions l'intention de profiter de notre journée.

28 mars 2016

Celestun et ses flamands roses

Celestun, flamands roses
Bien étrangement, nous avons choisi Mérida comme base pour explorer une partie de l'ouest du Yucatan, mais nous n'avons pas réellement visité la ville elle-même. Chaque matin, après le petit-déjeuner, nous montions dans la voiture, bravions la circulation de la grande ville, et partions vers l'ouest ou vers le sud.

Pour la première escapade, nous avons opté pour Celestun, petite ville côtière reconnue pour ses flamands roses. Il s'agissait de l'option la plus simple, celle qui demandait le moins d'efforts considérant que nous nous sommes levés un peu tard.

Vers Celestun, une fois quelques villages traversés, il n'y a qu'une longue route droite, et étroite, jusqu'à la mer. Difficile de se tromper.

L'avantage de la voiture, dans une situation comme celle-là, c'est de pouvoir s'arrêter quand on veut. C'est ce que nous avons fait dans un petit cimetière coloré, principalement parce que les cimetières nous en disent toujours un peu sur les traditions d'un peuple.

Nous y avons trouvé deux hommes et une femme autour d'un trou. Un des hommes creusait pendant que les deux autres semblaient davantage lui tenir compagnie.

24 mars 2016

Chichen Iza, merveille moderne, et le cenote Ik-Kil

El Castillo, Chichen Iza
J'entendais parler de Chichen Iza depuis plus d'une décennie. Depuis qu'une amie était tombée amoureuse du Mexique au début des années 2000, j'ai entendu le nom de Chichen Iza des centaines de fois. Des centaines de fois de sa part, mais aussi de la part d'à peu près tout le monde. Et il y avait consensus : il fallait absolument visiter la célèbre pyramide maya.

À mon auberge de Valladolid, à force de discuter avec d'autres voyageurs, j'ai réalisé que Chichen Iza avait été consacrée une des sept merveilles du monde moderne. À consulter la liste de ces monuments incontournables, j'ai pris conscience que la pyramide mexicaine, que je pourrais toiser quelques heures plus tard, était la dernière merveille que je n'avais pas vue.

Beaucoup de backpackers partiront de Valladolid tôt en matinée pour voir Chichen Iza et revenir en soirée... ou pour poursuivre vers Merida, plus à l'ouest. Le premier bus part vers 8 h du matin. Il est le seul qui permette d'arriver sur le site archéologique avant les groupes organisés et de vraiment déambuler librement pendant plusieurs minutes. À partir de 10 h, le site est bondé. Ironiquement, tout le monde tente donc de s'y rendre plus tôt.

C'était le plan pour moi jusqu'à ce que je me fasse un nouvel ami qui me proposait de partager la voiture qu'il avait louée. Il avait l'intention de rouler jusqu'à Chichen Iza pour commencer et de dormir à Merida en soirée. J'aurais plus de flexibilité en optant pour la voiture.

27 février 2016

Les pyramides d'Ek Balam et le cenote Zaci

Ek Balam
Quand on arrive à Valladolid, on croise un tas de gens qui viennent de Chichen Iza ou qui planifient de s'y rendre. On verra aussi une poignée d'entre eux qui reprendront un refrain assez populaire : les ruines d'Ek Balam, un peu au nord, sont beaucoup plus intéressantes et surtout, beaucoup moins achalandées. On y trouve d'ailleurs un cenote pour se rafraîchir une fois la visite terminée.

À moins d'avoir vu trop de ruines déjà, il est vrai que le détour par Ek Balam, pendant qu'on y est, est plus qu'intéressant. Pas sûr que je vous recommanderais de laisser tomber Chichen Iza pour autant. Ça reste une des sept merveilles du monde moderne.

On part pour Ek Balam en matinée en optant pour un collectivo, soit un taxi partagé. Ils sont quelques-uns à attendre les clients. Idéalement, ils espèrent quatre passagers pour partager la note. Si vous êtes seul ou deux, on vous demandera de payer la note pour le taxi au complet. Si personne ne se pointe en un temps raisonnable, vous pouvez toujours essayer de négocier. À trois, la négociation est plus facile. Souvent, ils savent pertinemment qu'ils ont le gros bout du bâton.

Probablement que nous nous y sommes pris un peu tard pour partir. Nous ne trouvions plus personne dans Valladolid qui souhaitait aussi visiter les ruines. L'attente a duré une vingtaine de minutes avant qu'on puisse enfin partir.

Le transport prend environ 30 minutes.

22 février 2016

Où dormir au Myanmar?

Fidèle à ma  nouvelle habitude, je trace un portrait des endroits où j'ai dormi en voyage. Il faut bien sûr tenir compte du fait que je voyage en fréquentant les auberges de jeunesses et les hôtels pour les petits budgets.

Yangon
Agga Bed & Breakfast
12 $ pour un dortoir à 8 lits
15 $ pour un dortoir à 4 lits

La chaîne Agga possède trois établissements à Yangon, à quelques rues de distance, dans le quartier chinois. Il s'agit d'un hôtel, d'une auberge de jeunesse et d'un Bed & Breakfast. Dans celui où je suis resté, le personnel était très, très gentil et serviable. L'employé de jour est particulièrement drôle et allumé. On y trouve des salles de bain communes et les douches ont l'eau chaude. Fait important dans certains cas, on fournit aussi le papier de toilette. Les chambres sont munies de climatiseurs. Le petit-déjeuner est de base, mais correct. Le wi-fi fonctionne très bien.

Agga Bed & Breakfast

21 février 2016

Le transport au Myanmar



Visiter le Myanmar, c'est nécessairement expérimenter un tas d'options pour se déplacer. Les endroits touristiques comme Bagan, le lac Inlé et Ngapali, pour ne nommer que ceux-là, sont tous éloignées les uns des autres. C'est sans compter que les infrastructures ne sont pas nécessairement entretenues selon les standards que nous connaissons. Selon les trajets, il n'est pas impossible que les routes louvoient dans les montagnes. Louvoient beaucoup. Comme dans, on avance à 20 km/h et on se sent comme un patineur qui pratiquerait ses triples boucles piqués. Analogie, quand tu nous tiens.

Fait important : ne vous étonnez pas si votre bus roule pendant des heures vers le nord même si votre destination est au sud. C'est comme ça. Les trajets ne paraissent pas toujours logiques.

À noter qu'il est possible de voler sur de courtes distances au Myanmar. La réputation des compagnies aériennes n'est toutefois pas enviable. Si j'ai rencontré un tas de gens qui avaient choisi de voler, j'ai préféré m'en tenir aux moyens de transport jugés plus sécuritaires.


Autobus de première classe

Premier trajet, décalage quelque part dans les tibias et le bas du dos, jugement encore en transit : j'opte pour l'autobus de première classe pour relier Yangon et Mandalay. Le trajet doit durer environ neuf heures, gracieuseté d'une autoroute récente. Fidèle à mon habitude, je voyage de nuit pour économiser sur le prix d'un hôtel et pour m'aider à supporter la longueur du voyage.

L'autobus de première classe est évidemment plus cher. Chaque rangée compte trois bancs confortables, soit deux d'un côté du corridor et un seul de l'autre côté. Chaque siège est inclinable. On nous fournit une couverture, une bouteille d'eau, une bouteille de boisson énergisante et quelques pâtisseries industrielles pour les dents sucrées. Point de vue confort, ça ressemble à l'avion.

Mais voilà. Il faut bien se vêtir parce que la climatisation est particulièrement intense. Même avec trois couches de manteaux et la couverture, je craignais de grelotter. Il faut aussi noter la télévision, tout à l'avant, où on diffuse des vidéoclips ou du karaoké. Dans mon cas, le son était particulièrement élevé. Même avec des bouchons, même avec mon iPod qui tentait de crier plus fort, j'entends la voix aiguë des chanteuses birmanes. Heureusement, le silence s'est fait après minuit.

15 février 2016

Une vidéo du lever de soleil à Bagan

Bagan, au Myanmar, est une ville mythique courue par les touristes pour ses quelque 3000 temples bouddhistes. Parmi les activités populaires, celle de regarder le lever du soleil avec une vue sur des dizaines de temples.

Voici une vidéo en accéléré d'un lever de soleil. Quand vous aurez l'impression qu'il ne se passe plus rien, portez votre attention à la gauche du plus gros temple. Vous verrez les montgolfières prendre forme et s'envoler. La vidéo ne traduit évidemment pas toute la magie du moment...



19 janvier 2016

Valladolid et les cenotes Xkeken et Samula

Cathédrale San Gervasio, Valladolid

Mon premier coup de coeur du Mexique est survenu à Coba. Sauf que... Sauf que Coba, c'est une escale, un arrêt rapide de quelques heures entre quelque part et quelque part. C'est la visite d'un site archéologique sans qu'on profite vraiment de la ville elle-même.

Donc en vérité, la vraie vérité, la première ville qui m'a chaviré, c'était Valladolid. Pour plusieurs, ce joli petit coin du Yucatan constitue une excellente base pour voir les ruines d'Ek Balam et de Chichen Iza. Tout dépend de la suite des choses. Si l'intention est de retourner vers Cancun, Tulum ou Playa del Carmen, alors Valladolid est un bon choix pour visiter cette merveille du monde moderne. Si toutefois vous prévoyez poursuivre votre chemin vers l'ouest, mieux vaut vous arrêter à Valladolid, puis à Chichen Iza en passant.

Déjà, mon auberge située dans le parque de la Candelaria m'a charmé. Le petit parc, très calme, n'est en fait qu'un square, une place publique qui donne entre autres accès à la bibliothèque. Il y a quelques arbres, des bancs, et il est bordé par une vieille église. Typique de l'image que je me faisais du Mexique.

Valladolid
Arrivé en matinée, je suis parti explorer pour trouver quelque chose à manger. Les rues sont organisées de façon bien cartésiennes. Les chiffres pairs dénotent des rues nord-sud, les chiffres impairs nomment les rues est-ouest. Comme du papier quadrillé.

J'ai opté pour le bazar, au coin des rues 39 et 40, juste devant le parque Francisco Canton. Ce parc-là, il ressemble à tous les grands parcs mexicains que j'ai vus. Grand mais pas tant que ça, avec plusieurs arbres, des coins ombragés, de l'animation à profusion, et la cathédrale qui se tient bien fière en façade.

10 janvier 2016

La réserve de Sian Ka'an

Bioséserve de Sian Ka'an
La réserve de Sian Ka'an est située à une dizaine de kilomètres au sud de Tulum. Elle est considérée par les Nations unies comme un site du patrimoine mondial. Selon la description qu'en fait le Lonely Planet, on peut y trouver des singes, des renards, des ocelots, des pumas, des crocodiles, des aigles, des tapirs, des crabes, des jaguars et une centaine d'espèces d'oiseaux.

Convaincu, j'ai décidé de passer par l'intermédiaire des Community Tours Sian Ka'an pour m'y rendre. On m'offrait deux options, soit celle de voir principalement la nature et les animaux, et l'autre, semblable, permet d'ajouter une visite sur le site de ruines.

Considérant que j'avais l'intention de voir des ruines un peu partout dans le Yucatan, j'ai choisi l'option la moins dispendieuse, celle qui ne compte pas les ruines. Il en coûtait 1485 pesos.

La compagnie nous cueille le matin à notre hôtel et nous emmène ensuite à ses bureaux pour le paiement. La visite est offerte en plusieurs langues. Les visiteurs que nous étions avions été séparés entre un groupe francophone et un groupe anglophone.

7 janvier 2016

Arrêt « gourmand » à Portland et à Boston

Entre Noël et le jour de l'An, je suis parti pour un week-end à Boston. Pourquoi? Pourquoi pas?

Pas de plan, pas de projets, je me fiais simplement aux idées d'un ami qui, disons-le, change de projets comme il change de chemise. Son guide le plus fidèle demeure son téléphone, sur lequel il cherche les meilleures adresses pour manger ou prendre un verre. Pour le reste, ça importe peu.

Ainsi sommes-nous partis en voiture pour Boston, non sans avoir planifié un arrêt à Portland, dans le Maine, le temps d'un repas. Nous avons aussi découvert deux endroits qui méritent le détour à Boston même. Les voici.

Gilbert's Chowder House
92, Commercial Street, Portland

Nous avions prévu manger dans un restaurant réputé de Portland, mais à notre arrivée, nous avons constaté qu'il était fermé. Mauvaise saison probablement. Nous avons donc demandé à la préposée du stationnement de nous orienter et elle nous a recommandé Gilbert's Chowder House, un endroit où la population locale aime manger.

Lobster Roll, Gilbert's Chowder House, Portland

4 janvier 2016

Hébergement gratuit pour longue escale au Moyen-Orient




Dans le trajet qui me mènera au Myanmar, j'ai deux escales prévues à Doha, au Qatar. À l'aller, j'aurai à peine le temps de sortir de l'avion, de passer la sécurité et de traverser vers la zone internationale. Au retour, toutefois, j'aurai 21 longues heures pour explorer ce petit bout du monde.

Ce que j'ignorais jusqu'à tout récemment, et qui est très agréable à savoir, c'est que Qatar Airways, comme Emirates pour les escales aux Émirats arabes unis, offre l'hébergement lors de longues escales au Moyen-Orient.

Il y a bien sûr des conditions à respecter. L'escale doit durer plus de huit heures et il ne devait pas y avoir d'options moins longues. L'escale ne doit pas durer plus de 24 heures non plus.

Si ces conditions sont remplies, on peut donc prendre en charge le visa de transit, la navette vers l'hôtel et la nuit à l'hôtel. Le repas, si l'escale dure plus de 11 heures, est aussi offert. C'est tu pas beau la vie?

Il n'y a toutefois aucune garantie qu'on vous laissera entrer dans le pays même si vous avez obtenu une réservation à l'hôtel. Les autorités du Qatar peuvent toujours décider de vous refouler.

Personnellement, j'ai acheté mon billet par l'intermédiaire d'un comparateur de vols. J'ai vu sur internet que certains voyageurs se sont vu refuser les services d'hôtel et de transit parce qu'ils n'avaient pas utilisé le site de Qatar Airways ou une agence de voyage.

Il reste que dans mon cas, on n'a pas fait de chichi. J'ai téléphoné au bureau de Qatar Airways de Montréal, j'ai expliqué la situation, et en 30 minutes environ, c'était réglé.

Comme quoi il vaut toujours la peine de vérifier. Nous passons peut-être à côté de services gratuits sans nous en apercevoir. 

3 janvier 2016

Le visa pour le Myanmar

C'est fait! J'ai choisi ma prochaine destination, j'ai réservé mon vol et j'ai obtenu mon visa.

Après avoir vu des photos et entendu toutes sortes d'anecdotes sur le Myanmar (Birmanie), j'ai décidé de me lancer. Je suis particulièrement attiré par Bagan, où on compte plus de 3000 temples bouddhistes.

Il faut toutefois savoir qu'il peut être difficile d'accéder à ce pays. Je ne recense aucune histoire de touristes refoulés à leur arrivée, mais on m'a raconté que certains ont fait l'objet de beaucoup d'attention. Si vous n'avez rien à vous reprocher, ça ne devrait pas être un problème.

Toujours est-il qu'il est désormais possible d'obtenir un visa pour le Myanmar en ligne, en consultant le site suivant. http://evisa.moip.gov.mm/

Tous ne sont pas admissibles au visa électronique et l'obtention du visa ne garantit pas l'accès au pays. On peut toujours décider de vous retourner à la maison une fois sur place.

Pour obtenir le visa, il suffit de remplir le formulaire en ligne et de fournir une photo récente en couleur. Si votre profession peut être mal perçue dans ce pays d'Asie, pensez-y avant de remplir le formulaire. Les frais exigés sont de 50 $ US.

Il ne faut en général que quelques minutes pour obtenir une confirmation de la réception du formulaire. On nous indique qu'il faut compter jusqu'à trois jours ouvrables avant d'obtenir la lettre de confirmation du visa. Dans mon cas, il n'a fallu que 24 h...

Pour ce qui est du passage aux douanes, je vous raconterai une fois que je l'aurai vécu moi-même. À noter que le visa électronique ne permet une arrivée que dans les aéroports de Yangon, Mandalay ou Nay Pyi Taw. Le visa est normalement valide pour une durée de 28 jours. Il faut entrer dans le pays dans les 90 jours suivant l'obtention de la lettre de confirmation. 

2 janvier 2016

La pyramide de Coba

La grande pyramide de Coba
De Tulum, une des excursions d'une journée qui mérite le détour est celle qui mène à Coba, une petite ville où on ne trouve qu'un site archéologique et quelques cenotes. L'endroit est presque à mi-chemin entre Tulum et Valladolid, mais il semblait plus facile d'y accéder à partir de Tulum selon les commentaires que j'ai recueillis.

Il faut toutefois planifier un peu si on veut partir de Tulum à bord d'un autobus de la compagnie ADO. Un ou deux font le trajet en matinée et un seul part en milieu d'après-midi pour revenir vers Tulum. L'autre possibilité est de monter à bord d'un collectivo, où il est possible qu'on exige un prix démesuré. Certains se regrouperont plutôt pour retenir les services d'un chauffeur de taxi. On m'a dit que d'autres compagnies de bus couvraient la distance, mais qu'il n'était pas possible de monter ou descendre directement à côté des ruines.

J'ai payé 66 pesos pour le trajet vers Coba. Là-bas, pour le retour, on peut acheter le billet de retour dans un restaurant situé tout juste à l'entrée du site archéologique.



Le site lui-même est relativement étendu, si bien qu'il est plutôt agréable de s'y promener à vélo. La visite s'en trouvera ainsi raccourcie. On peut choisir son vélo à l'entrée pour environ 45 pesos. Vérifiez toutefois que les freins fonctionnent. Ils ne sont pas tous dans un état recommandable.