29 mars 2016

Les policiers et Campeche

Campeche
Jour 2 à Mérida. Notre destination du jour : Campeche. Il s'agit d'une petite ville coloniale, plus au sud, soit la ville la plus éloignée de celles que nous voulions visiter.

Mais nous étions loin de nous douter que nous serions largement retardés par les imprévus. Quand rien ne fonctionne, en voyage, on se résigne et on sourit.

D'abord, il y avait la voiture à récupérer au garage. Celle qui avait eu des problèmes de transmission. À notre arrivée, elle était loin d'être prête et il nous a fallu patienter. Et insister. Au Mexique, le sentiment d'urgence et le service à la clientèle ne sont pas les mêmes qu'au Canada.

Une fois la bagnole récupérée, nous nous sommes engagés sur l'autoroute... où un barrage policier nous attendait. Un Gringo au volant, ça veut dire un arrêt obligatoire.

C'était le deuxième décalage.

On nous a encore mentionné qu'il était suspect de trouver une Mexicaine avec trois étrangers. On nous a fait sortir et tour à tour, nous avons dû vider nos poches. « Si je trouve de la cocaïne, ça ira très mal », a dit le vieux policier lent qui a entrepris de fouiller tous nos bagages. Franchement!

On s'imagine que le policier voulait peut-être qu'on lui allonge quelques dollars. Mais c'était mal nous connaître. Il aurait passé la nuit là à nous fouiller que nous ne lui aurions rien offert. Il faut dire qu'il n'appréciait pas tellement que nous parlions entre nous, en français parfois, en anglais d'autres fois. Il se demandait aussi pourquoi on s'énervait. Mon amie mexicaine, avec son air le plus chiant, lui a simplement expliqué que nous étions en vacances et que nous avions l'intention de profiter de notre journée.


Campeche

Campeche, Cathédrale de Nuestra Senora de la Purisma Concepcion
À Campeche même. l'intérêt pour nous était surtout de déambuler dans la ville, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1999. Ses petites maisons couleur pastel sont bien charmantes. Il faut toutefois avouer qu'il n'y a pas de grande attraction dans la petite ville.

Bien sûr, on s'arrête à la cathédrale de Nuestra Senora de la Purisma Concepcion, devant la Plaza Principal, mais sinon, il ne reste qu'à marcher. Lors de notre passage, il y avait une exposition de sculptures dans les rues, ce qui agrémentait notre balade.

Campeche et l'une des sculptures exposées lors de notre passage.
En soirée, nous nous sommes promenés sur le Malecon, la promenade en bordure de mer où on trouve des lettres colorées épelant le nom de la ville. Nous sommes revenus par des rues un peu éloignées de la principale avenue et nous avons pu regarder des jeunes filles qui pratiquaient une danse dans un parc et jouer au soccer avec des adolescents sur une autre place publique.

Pour le repas, nous sommes allés au réputé Café La Parroquia, ouvert 24 heures et très fréquenté par la population locale et les touristes. Le repas du midi, offert à un prix dérisoire, était énorme. Pour les portions, rien à redire. Pour le service par contre, on repassera. Non seulement il était lent, mais les serveurs nous ignoraient quand on les interpellait.

Malecon, Campeche
Nous sommes rentrés tard en soirée et devinez qui nous attendait à notre retour à Mérida? Le même policier qu'en matinée. Cette fois, nous l'avons jouée sympathique. « Hey! Hey! On s'est vus ce matin! » qu'on lui a lancé.

Eh ben, il ne nous a pas trop emmerdés. Et nous n'avons pas eu à subir une nouvelle fouille. Ouf!

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