26 décembre 2013

Le chemin des Incas : choisir la bonne compagnie

Le chemin des Incas est l'une des principales attractions du Pérou. Mythique, il mène au Machu Picchu dans un trek d'environ 45 kilomètres. Il est toutefois impossible de s'y aventurer seul et il importe de réserver avec une compagnie de confiance.

Il faut d'abord savoir que le nombre de visiteurs sur le chemin des Incas est limité. Sur les 500 permis disponibles chaque jour, 200 seulement sont réservés aux touristes. Les autres serviront aux porteurs qui transportent le matériel de camping et de cuisine pour les visiteurs.

Pour la haute saison, il faut réserver plusieurs mois à l'avance. Dans mon cas, je m'y suis pris un mois et demi d'avance, pour une randonnée en novembre, et les places disponibles étaient très limitées.

Il y a de nombreuses compagnies qui offrent de vous guider sur le chemin. Il faut alors déterminer la taille du groupe que vous souhaitez avoir, de même que le type d'expérience que vous souhaitez.

20 décembre 2013

L'altitude... de Cusco


Après être rentrés du canyon de Colca, nous avions quelques heures à tuer à Arequipa. Juste le temps de bien réorganiser nos bagages et de retourner faire un petit tour en ville.

Au moment d'aller prendre le bus vers Cusco, nous avons décidé de héler un taxi dans la rue. Pas une tâche facile, surtout quand on est trois voyageurs avec des gros sacs de voyage. Le très petit taxi qui a bien voulu s'immobiliser pour nous ne regorgeait pas d'espace. Disons-le, nous étions très tassés.

Astuce de chauffeur de taxi au Pérou : il en coûte 2 soles pour entrer sur le terrain d'un terminus d'autobus. Le chauffeur refilera la facture au voyageur qu'il embarquera à sa sortie du bus... et à ceux qui se dirigent vers le terminus. Nous, nous sommes descendus avant de franchir les barrières du stationnement.

C'est le trajet vers Cusco qui a été le plus laborieux, notre chauffeur s'imaginant être la vedette d'un film de Rapides et dangereux. Les trois complices que nous étions avions donné un peu de jeu à notre ceinture pour pouvoir nous retourner pendant la nuit. Quand nous avons été projetés dans les airs après que le bus eut roulé sur une bosse, nous nous sommes tous les trois réveillés en sursaut. Et d'un même souffle, nous avons resserré nos ceintures.

17 décembre 2013

Le canyon de Colca

On dit que de visiter Arequipa sans un détour au canyon de Colca équivaut à visiter Cusco sans aller au Machu Picchu. Autrement dit, c'est non!

Plusieurs options s'offrent aux curieux qui se dirigent au canyon, généralement sous la forme d'excursions d'une, deux ou trois journées. Le choix idéal nous paraissait évident, particulièrement parce que le temps nous pressait : deux jours. Nous avons réservé avec Peru Schweiz Explorer, la compagnie recommandée à notre auberge de jeunesse.
Le voyage d'une journée inclura le petit-déjeuner, l'observation des condors, s'ils daignent se pointer, un coup d'oeil au canyon, vu d'en haut, puis, sur le chemin du retour, un arrêt dans un buffet et des bains thermaux.

12 décembre 2013

L'altitude d'Arequipa

Arequipa
J'ai passé un peu plus de 15 heures dans le bus de Cruz del Sur pour arriver à Arequipa. Si nous avions accès au wi-fi dans l'autobus, à condition qu'il y ait une réception cellulaire, il était étrangement plus facile de se brancher au milieu de nulle part que lorsque nous traversions une ville. J'ai aussi eu une première occasion de goûter l'Inka Cola, une boisson gazeuse à saveur de gomme balloune. Miam!

J'avais très hâte d'arriver à Arequipa parce que j'y rejoignais mon ami Peter, qui faisait la route à partir de Huacachina. Il devait arriver une heure avant moi et patienter à la gare.

Coup du hasard, nos autobus respectifs sont arrivés en retard... mais en même temps. Nous avons donc pu négocier notre taxi pour qu'il nous mène à notre auberge, le Arequipay Backpackers. Un vrai paradis pour ceux qui, contrairement à nous, ont l'intention de rester pendant plusieurs jours.

Située à quelque 2500 mètres au-dessus du niveau de la mer, la ville est un excellent moyen de s'adapter graduellement à l'altitude. « Je ne sens rien », que je me disais en arrivant.

30 novembre 2013

Les autobus du Pérou


Sur la route vers Arequipa.
Les touristes utilisent traditionnellement deux moyens de transport à l'intérieur du Pérou. Les vols intérieurs sont souvent peu dispendieux et permettent de lier deux villes éloignées comme Lima et Cusco en un temps raisonnable.

Pour les autres, l'autobus demeure le moyen le plus économique. Pour les longues distances, on pourra voyager de nuit, ce qui nous permettra d'économiser sur une nuit d'hébergement et sur un ou deux repas.

La compagnie la plus connue est Cruz del Sur. C'est celle qui obtient le plus souvent l'approbation des touristes. Plus dispendieuse, elle offre un plus grand confort et une bonne sécurité. Tous les bagages sont enregistrés avant d'être placés en soute. Les repas sont acceptables et on se permet même de jouer au Bingo pendant le trajet. On peut aussi faire sa réservation en ligne.

J'ai effectué le trajet entre Lima et Arequipa (environ 150 soles) avec cette compagnie sans avoir le moindre reproche à formuler. Les sièges s'inclinent amplement pour former des lits confortables la nuit. Nous avons toutefois atteint notre destination avec un léger retard.

Une autre compagnie populaire est Oltursa. Un peu moins chère, elle offre aussi une variété de sièges, entre le demi-lit et le siège dont le dossier ne se baisse pas. Les bagages y sont aussi enregistrés.

26 novembre 2013

Lima, la ville des retards


Désolé pour le temps qu'il a fallu pour la mise à jour du blogue. L'internet, plutôt lent au Pérou et en Bolivie, ne me permettait même pas d'ouvrir l'interface pour poster des messages.

***

La première journée au Pérou s'est déroulée très rapidement. Après un très long retard à l'aéroport et une courte nuit, je n'avais que très peu de temps pour explorer Lima. En soirée, mon autobus était déjà réservé vers Arequipa.

Ayant rendez-vous avec mon ami Diego, un Péruvien pure laine rencontré au Cambodge l'an dernier, j'ai pris seulement deux heures pour explorer par moi-même.

J'ai donc pris le Metropolitano, le transport en commun le plus efficace de la capitale, pour me rendre dans le vieux centre-ville.

Le Metropolitano, c'est un système d'autobus qui fonctionne exactement comme un métro. Il a ses voies réservées au centre de l'autoroute ou des rues municipales. Des stations complètes sont aménagées à chacun des arrêts, avec barrières automatiques. Et on utilise une carte rechargeable comme dans plusieurs autres systèmes de transport en commun.

8 novembre 2013

Le jeu de l'attente avant Lima

Lima, Pérou
Et d'aventure, en aventure...

Non mais que serait un voyage sans quelques pépins pour l'agrémenter?

Tel que mentionné dans le précédent billet, j'ai pris la route de Lima, au Pérou. Le vol quittant à 6 h du matin, je suis parti de la maison vers 1 h 30. La beauté, c'est qu'à cette heure, les routes sont tout à fait libres. Et que dire des multiples travaux et détours à Montréal, plus faciles à emprunter.

Le vol vers Miami s'est déroulé sans embûches. Arrivé un peu avant 10 du matin, je me suis demandé si je devais sortir de l'aéroport pour occuper mes cinq heures d'attente. J'ai finalement décidé que non.

Mais voilà. Voilà, voilà, voilà! Il a fallu que je m'inquiète du fait que mon vol avait été retiré du tableau présentant les horaires pour qu'on m'annonce que le départ était reporté... de quatre heures supplémentaires. Tadam! Merci Taca Airlines.

7 novembre 2013

En route pour Lima

Me voilà en route pour le Pérou. J'ai décollé très tôt en matinée et je profite d'un transit à l'aéroport de Miami pour exercer ma patience.

Dès ce soir, je m'installerai à Lima avant de prendre la route d'Arequipa demain en soirée.

Et dans une semaine, j'amorcerai l'ascension du Machu Picchu.

Plus de nouvelles à venir dans la mesure où l'internet sans fil est offert.

Je n'oublie pas que je suis très en retard sur les nouvelles datant d'Amsterdam. J'y remédierai bientôt.

28 octobre 2013

Le visa indien, fin de l'histoire

Célébrations!

L'enveloppe attendait, patiente, dans la boîte aux lettres, juste à côté de la porte. Le courrier prioritaire, ça ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Le visa indien!

Mon passeport est donc revenu à bon port, visa indien en prime, dans les délais prévus. Le seul hic, c'est qu'il m'aura coûté deux fois le prix et deux voyages à Ottawa plutôt qu'un. Autre hic, puisque j'ai maintenant un visa de journaliste apposé dans mon passeport, je ne pourrai plus être vague sur la profession que j'exerce, lorsque je passerai les douanes ailleurs. M'apprendra.

La leçon à retenir : s'informer trois fois plutôt qu'une avant d'acheminer le formulaire de demande de visa.

Achat du billet

Avant de changer d'idée, j'ai aussi acheté le billet d'avion qui me permettra d'atterrir à New Delhi le 5 janvier prochain.

7 octobre 2013

La saga du visa indien

Les habitués du blogue sauront que je n'aime pas tellement remplir les demandes de visa. Toujours compliqué, toujours plein de bureaucratie, toujours cette impression de donner les mauvaises réponses.

Oui, je comprends le pourquoi. C'est juste que je n'ai jamais d'autres intentions que de visiter, de m'imprégner de la culture du pays. Si c'était le cas de tout le monde, on n'aurait pas besoin de visa.

Toujours est-il que j'ai stressé pour le visa chinois. J'ai presque fait de l'urticaire pour le visa brésilien. Je me suis démené pour le visa cubain.

Et voilà que les aventures se poursuivent avec le visa indien. Parce que j'ai décidé de partir en janvier pour un mois, j'ai voulu prendre un peu d'avance. Les billets d'avion sont toujours moins chers quand on les achète plusieurs mois avant le départ. Mais pour se procurer un vol, il faut d'abord avoir la certitude qu'on pourra partir.

Ainsi ai-je opté pour le visa de touriste. J'ai rempli le formulaire en ligne, contrevérifié les informations trois fois, et j'ai roulé jusqu'à Ottawa pour remettre ma demande en mains propres. Si problème il y a, on me le dira.

6 octobre 2013

Un mot sur le Pérou

J'ai statué! Dans tout juste un mois, je prendrai la route encore. Enfin!

Je partirai donc pour le Pérou, où j'ai bien entendu l'intention de voir le célèbre Machu Picchu. Je devrais donc m'arrêter à Lima, Arequipa et Cuzco avant une pause au lac Titicaca. Je reprendrai le chemin de la maison à partir de la Bolivie, à La Paz.

Petit point d'information sur le Machu Picchu, accessible par divers moyens. Le plus célèbre moyen pour les amateurs de randonnée est probablement le sentier des Incas (Inca Trail), reconnu comme un des cinq plus beaux treks au monde. Il traverse notamment plusieurs ruines incas. Il atteint des sommets à 4200 mètres d'altitude, ce qui peut entraîner des malaises...

Il existe plusieurs autres treks, plusieurs autres chemins pour atteindre le sommet du Machu Picchu à pied. Nous avons toutefois décidé de tenter notre chance pour le sentier des Incas. Pour ce faire, il faut réserver longtemps d'avance, surtout en haute saison. Seulement 500 personnes sont admises chaque jour sur le sentier, dont 200 peuvent être des touristes. Les 300 autres places sont réservées aux guides et aux porteurs.

29 septembre 2013

Arts modernes et bain turc

À défaut d'une photo des bains turcs, une visite au Musée
d'art moderne d'Istanbul
Avant de quitter Istanbul, il semble qu'il nous était absolument interdit d'ignorer le Musée d'art moderne d'Istanbul.

Situé sur la rive de la Corne d'or, le musée offre une immense collection d'un intérêt certain. Même en ayant une très faible attirance pour les arts modernes, je me suis laissé prendre au jeu. Les oeuvres exposées sont tout à fait fascinantes et impressionnantes.

En tant que voyageur qui n'aime pas particulièrement les musées, je peux le recommander.

L'expérience la plus intéressante du jour fut toutefois celle du bain turc, aussi appelé hamam. Nous avons opté pour le Çemberlitas Hamami, situé dans un édifice datant de 1584, parmi la panoplie décrite dans les différents guides de voyage.

À l'entrée, nous devions sélectionner le type de « traitement » désiré. Comme notre avion décollait en fin d'après-midi, nous avons choisi celui qui dure une quinzaine de minutes. Il était toutefois possible d'ajouter un massage pour des frais supplémentaires.

19 septembre 2013

Détour place Taksim

Université d'Istanbul
Ça commence à sentir la fin du séjour en Turquie. Par une autre chaude journée, on décide de visiter la mosquée Beyazit très rapidement avant de bifurquer vers le campus de l'université.

Là, pas possible d'entrer sans passer par un contrôle de sécurité. On abdique et on fait le tour du campus par l'extérieur. Fait marquant, les vendeurs itinérants de matériel scolaire avec leur petit stand à roulette, en plein air...

Nous avons visité une autre mosquée avant de redescendre vers notre auberge, où nous avions convenu de rejoindre une nouvelle amie. Ensemble, nous marcherions vers la place Taksim, là où la plupart des manifestations contre le premier ministre Erdogan se sont tenues. On nous disait que, de jour, ce serait plutôt sécuritaire.

Nous avons donc traversé le pont Galata et monté lentement le long d'une rue piétonne, où nous nous sommes arrêtés dans un restaurant. Plus nous approchions de la place Taksim, plus la foule était importante, même s'il n'y avait pas particulièrement d'activités de protestation.

Tout le pourtour de la place Taksim était envahi d'agents de police. Les canons à eau avait été bien alignés pour ne pas entraver la circulation. Déjà, on sentait qu'on marchait un peu sur des oeufs. Pas le temps d'être extravagant. Il fallait se fondre dans la masse.

Nous nous sommes approchés un brin du parc Gezi, où une pelle mécanique travaillait déjà. Des policiers étaient postés à l'entrée du parc et il était gênant de pointer notre caméra dans leur direction.

Nous sommes donc allés sur la place elle-même et avons pris le temps de discuter avec quelques manifestants, pour la plupart silencieux, qui restaient bien immobiles.

7 septembre 2013

Où aller ensuite?

Je n'ai toujours pas terminé de raconter mes aventures en Turquie. Pas même celles aux Pays-Bas encore. Procrastination, quand tu nous tiens. Mais ne craignez rien, ça ne m'empêche pas de rêver et de planifier les prochaines sorties.

Il y aura donc une première aventure cet automne. Reste à déterminer où. Le Pérou et la Bolivie partent avec une longueur d'avance. Il faudra choisir entre les deux, ou changer mon fusil d'épaule comme je le fais souvent au moment de réserver mon billet d'avion. Comme ce sera l'hiver dans l'hémisphère Nord, je crois bien que je m'approcherai de l'équateur, quoi qu'il arrive.

Le plus gros pas en avant, par contre, viendra en janvier. Ça fait plus d'un an que j'en parle. J'ai commencé à y travailler... Tout porte à croire que je me poserai à New Delhi autour du 6 janvier. L'Inde! Oui, il y a bien un petit vertige. Mais il faut se pousser en avant. Je suis rendu là...

Pour s'y rendre, il faut absolument se procurer un visa avant de partir. Celui-ci, généralement valide pour six mois, sera valide dès son émission. Il faut donc calculer son temps avec précaution.

J'ai maintenant ma photo de visa et j'ai rempli le formulaire sur le site internet suivant : https://indianvisaonline.gov.in/visa/

On y trouve toutes les réponses à nos questions.

Quel sera mon itinéraire? Ça reste à voir. J'aurai certainement l'occasion de vous en reparler. Le périple ne fait que commencer.

2 septembre 2013

Chronique shopping!


Petite digression des aventures de voyage pour jaser shopping et découvertes.

Il s'en est fallu de peu pour que nous ne remarquions même pas la boutique Aponia et le Supermind Coffee à la fin d'une promenade qui nous avait menés à la place Taksim à Istanbul.

C'est qu'un groupe de manifestants très en voix venait de nous dépasser. Mais mes amis voyageurs étant des amateurs de café... et de t-shirts, eh oui, nous avons pris une courte pause.

Ce qu'il y a de génial, c'est qu'à l'entrée se trouve un comptoir où on sert, de l'aveu même du propriétaire, un café « décent ». Si on s'enfonce, on trouve des t-shirts et des affiches dessinés par des Stambouliotes et entièrement conçus en Turquie.

26 août 2013

Un arrêt au Grand Bazar

Grand Bazar
S'il y a un endroit qu'il ne faut pas manquer à Istanbul, à part la Mosquée bleue, c'est bien le Grand Bazar. On se doute bien qu'on n'y attend que les touristes, mais il est tout de même intéressant de s'y balader.

Premier constat : l'endroit est souvent bondé.

Deuxième constat : il faut négocier énormément pour avoir un prix qui se tient. On se doute qu'on se fera avoir, mais comme la plupart des marchandises se trouvent en plusieurs endroits, on peut à tout le moins comparer les prix.

Autre leçon de vie, à force de me buter à des prix trop élevés : si le monsieur (ce sont presque toujours des monsieurs) n'est pas gentil, il ne mérite pas qu'on tente de négocier. Il faut à tout le moins avoir un tout petit peu de plaisir. Si vous restez sympathique itou, il est possible qu'on vous accorde un plus gros rabais.

Épices, thé, bonbons, foulards, porte-feuilles, jeux d'échecs, jouets, hookas... on trouve de tout à tous prix.

Et sans un bon sens de l'orientation, il est possible de s'égarer facilement.

19 août 2013

Le marché aux épices et la tour Galata

La tour Galata
Le retour de Göreme s'est mieux passé que l'aller. Peut-être parce que je n'avais presque plus le rhume. Mais le service était aussi meilleur avec la compagnie Suha.

Comble de la chance, un Turc très serviable se trouvait dans le banc juste derrière le nôtre. Non seulement nous a-t-il offert de goûter à des biscuits turcs, mais il nous a aussi averti quand il fallait descendre.

Retour au terminus très bondé d'Istanbul, vers 7 h du matin. Encore un peu endormis, nous nous demandions comment nous rendre à notre nouvelle auberge. Le Turc serviable nous a été très utile en nous faisant monter dans un mini-bus tout à fait gratuit (et bondé). Pour toutes les âmes qui veulent bien faire, sachez que les portes coulissantes des navettes se referment elles-mêmes. Inutile de forcer... et de faire rire de soi.

En plein coeur de Sultahnamet, nous nous sommes retrouvés sur le trottoir à chercher notre auberge. Le sens de l'orientation, quand on est fatigués, ça ne fonctionne pas très bien... On a cherché...

Parlant de ne pas bien fonctionner, une douche patentée au sixième étage d'un vieux building turc... ça ne signifie surtout pas qu'on aura de l'eau.

13 août 2013

Un an et quatre continents plus tard

Paraty, Brésil
Voilà qui tourne probablement la dernière page de l'histoire. Un an que je suis revenu de mon périple autour du monde. Une dernière célébration, peut-être. Parce que c'est comme ça dans la vie. On compte les jours qui nous séparent d'un moment important, on célèbre le premier anniversaire, et on le range jusqu'à ce qu'une décennie ait passé.

Une année, ça passe tellement vite. Mais c'est long aussi. Je parle maintenant au passé de mon tour du monde, comme si ça s'était passé il y a des siècles. Les images se figent, la vie reprend, et je me déteste un peu pour ça. Il me reste encore des albums à confectionner, des histoires à raconter, mais le temps va...

La vie nous pousse en avant. Le temps aussi. Et si on le freine un brin quand le passeport devient l'objet le plus précieux qu'on puisse posséder, il repart vitesse grand V dès qu'on reprend sa place derrière l'ordinateur du bureau.

J'ai rencontré un ami au Japon. Il s'offre présentement son propre tour du monde. Je souris pour chaque photo. Je revois dans ces lieux que j'ai investis, le bonheur que j'y ai laissé, à défaut de pouvoir le voler à ces terres étrangères.

30 juillet 2013

Les motards de Göreme

À la sortie de Göreme, Turquie.
Pour ceux qui auraient un petit creux avant de se lancer dans encore plus d'aventures, Göreme présente deux avantages gastronomiques certains : les meilleurs baklavas au monde... et du thé, presque à volonté.

Les meilleurs baklavas que j'aie mangé provenaient du Oze Café. On y trouvait aussi des dizaines de sortes de thé. Et les propriétaires étaient particulièrement sympathiques.

Parlant de thé, sachez qu'il est presque toujours gratuit, à la fin du repas, dans les petits restos sympathiques. C'est moins vrais dans les gros établissements chics qui ne visent que la clientèle touristique.

Ceci dit, notre deuxième journée en Cappadoce a été bien remplie. À l'auberge, on nous avait recommandé un tracé touristique en autobus qui nous ferait découvrir la majorité des attraits de la région. Bien futés, nous nous sommes dit qu'il serait plus facile d'y parvenir à notre rythme en louant des mobylettes.

Premier constat : sur le gravier, une mobylette, ça manque de stabilité. Deuxième constat, qui viendrait beaucoup plus tard : notre carte n'était pas à l'échelle.

Néanmoins, s'égarer à notre rythme n'avait pas son pareil. Tout en haut de la côte qui nous permettait de sortir du village, nous nous sommes arrêtés pour admirer la vue. Pour cueillir quelques abricots aussi, comme on en trouve partout. Et pour se fondre aux touristes d'une petite boutique de souvenirs, où on souhaitait absolument nous vendre quelques babioles à gros prix.

Sur les dalles inégales qui grimpaient jusqu'à son château, nous avons conduit jusqu'à Uçhisar. Nous prenions encore bien notre temps, nous qui devions repartir vers Istanbul avec l'autobus de 20 h. Nous n'étions encore que le matin.

16 juillet 2013

La longue marche de Göreme

Pasabagi, Turquie
Pour ceux que ça intéresse, il existe plusieurs compagnies de bus qui assurent la liaison entre Istanbul et Göreme. Toutes font un arrêt à Nevsehir, d'où il faut transférer à un autre bus.

Dans le plupart des cas, il est possible de réserver sa place en ligne. Nous avons opté pour la compagnie Nevsehir pour l'aller et Suha au retour. J'ai personnellement préféré la seconde. Dans les deux cas, les horaires sont à peu près les mêmes, avec un départ en début de soirée, soit 19 h ou 20 h, et l'arrivée 12 heures plus tard à destination.

Ceci étant dit, à notre arrivée à Nevsehir, on nous a indiqué qu'il fallait changer de bus. Nous avons retrouvé des voyageurs qui étaient partis 30 minutes plus tôt que nous la veille... Ils n'auront finalement eu aucun avantage à avoir un départ en premier.

Au bureau d'information touristique de Göreme, tout au coeur du village, on a l'habitude de voir débarquer les touristes. Aussitôt, ils demandent le nom de notre hôtel, passent un coup de fil pour qu'on vienne nous cueillir. Nous avions opté pour une chambre au Guven Cave Hotel, où le service était impeccable. On nous a servi de l'excellent thé aux pommes avant de nous mener à notre chambre. Même s'il n'était que 8 h du matin. Ailleurs, on nous aurait probablement demandé de patienter jusqu'à 11 h ou midi.

11 juillet 2013

Entre mosquée et palais

La Mosquée bleue
La première nuit a été un peu courte. Difficile de dormir entre la chaleur étouffante (j'ai découvert l'air conditionnée seulement à mon réveil le matin) et l'appel à la prière à 4 h du matin, mais j'ai tout de même glané quelques minutes de sommeil.

Quand on va à Paris, on ne peut s'empêcher de commencer la visite par la tour Eiffel. À Istanbul, c'est la Mosquée bleue qui s'impose.

Devant, on attend les touristes de pied ferme pour leurs proposer d'acheter quelques babioles ou pour leur offrir une croisière sur le Bosphore. Passage obligé.

À l'intérieur de la cour principale se trouve l'entrée des croyants. Derrière, celle des touristes. Pour visiter la mosquée, il faut que les femmes se couvrent les jambes, les bras et la tête. Pour les hommes, il faut à tout le moins couvrir les genoux. Une préposée à l'entrée distribue tout ce qu'il faut pour être dans les normes. Inutile, donc, d'enfiler de longs pantalons pour toute la journée.

De là, un passage à la Citerne a de quoi rafraîchir. Températures fraîches sous la ville. Idéal pour les chaudes journées.

7 juillet 2013

Pluie et chaleur à Istanbul

Vue sur le Corne d'or, de mon auberge d'Istanbul
La chaleur devient vite incommodante à Istanbul, particulièrement quand on a une tonne de bagages à transporter.

Je n'en pouvais déjà plus du retard occasionné par la file d'attente à l'aéroport quand je me suis lancé dans une épopée d'une heure en métro et en tram.

Tout au bout de la ligne de métro, je devais transférer vers le tram. Contrairement à la plupart des grandes villes, les transferts ici ne se font pas précisément au même arrêt. Il faut se débrouiller, marcher et tourner en rond un brin pour prendre le bon véhicule. Demander son chemin, c'est probablement la meilleure chose à faire dans cette situation.

Quand le hasard fait bien les choses, j'ai rencontré une autre voyageuse dans le tram, une Kazakh vivant à Vienne, ville où réside aussi mon compagnon de voyage qui m'attend à l'auberge.

2 juillet 2013

Schipol et Ataturk

Gilly s'assoit sur le plancher à l'aéroport Schipol.
Pour la première journée du voyage, rien de mieux que des heures et des heures à transiter d'un aéroport à un autre?

Techniquement, j'ai passé bien du temps à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à attendre de monter dans l'avion de KLM en direction des Pays-Bas. Là, une escale de trois heures m'attendait.

Je connaissais déjà un peu l'aéroport Schipol pour y avoir transité à l'aller et au retour de mon voyage en Afrique du Sud. Mais cette fois, j'ai eu le temps de m'attarder. Et je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un endroit que j'apprécie beaucoup.

Il y a bien sûr l'avantage de la rapidité pour passer le contrôle des passeports, si on a l'intention de rester en Europe. Mais pour le reste...

D'abord, le wi-fi, gratuit pour deux sessions de 30 minutes, peut aider à tuer un peu de temps. Mais pas quand on a trois heures devant nous. Dans la section de transit où je me trouvais, difficile de dénicher un siège libre, alors que les salles d'attentes, aux portes d'embarquement, sont fermées à clé derrière de grandes vitres. J'ai fait comme tant d'autres et je me suis assis au plancher.

15 juin 2013

En route pour la Turquie

Me revoilà sur la route. Encore, direz-vous. Jamais assez, je répondrai.

Je fais donc mon petit bonhomme de chemin, à l'heure qu'il est, vers la Turquie. Fou? Bah!

J'avais décidé de ne pas voyager en ce début d'été. Puis je me suis ravisé. Ai hésité entre la Suisse, la Croatie, la Turquie et le Royaume-Uni. En lançant un appel à tous, je me suis déniché un compagnon de voyage prêt à s'embarquer pour la Turquie. Décision arrêtée.

Mais voilà, les conditions se sont détériorées. Les manifestations se sont multipliées au pays d'Erdogan. Partir ou pas?

Il y a bien sûr l'argument financier. Le billet, déjà acheté, ne sera remboursé que pour des raisons de santé ou un danger évident. Et cette impression que les risques, toujours un peu présents en Turquie, on doit se l'avouer, sont probablement concentrés près des places publiques. Il serait étonnant que les manifestants envahissent les mosquées et les autres lieux hautement touristiques.

Alors je pars. Je verrai bien. Mon instinct sera mon principal allié. Et rien n'empêche de modifier les plans si le coeur m'en dit. Mais pour l'instant, après avoir consulté les avertissements de sécurité du voyage.gc.ca, je ne m'inquiète pas.

Place à de nouvelles aventures...

2 juin 2013

Les auberges d'Amsterdam

Avec la chanson de Brel en boucle dans la tête, je me suis mis à la recherche d'une auberge de jeunesse à Amsterdam. Au cas. Parce que je voyage généralement dans la basse saison. Contrairement à cette année. Et qu'une ville qui appelle au vice comme la capitale des Pays-Bas, en juin, ça me dit que ce sera achalandé.

Constat : quand les auberges de jeunesse se remplissent sans effort aucun, pas besoin d'offrir un service extraordinaire. Mine de rien, les pointages des établissements d'hébergement, sur hostelworld, n'ont rien de bien impressionnant. La propreté, la gentillesse du personnel, apparemment, laissent à désirer.

Je m'informe donc auprès d'amis hollandais. On confirme : les auberges à Amsterdam, c'est une jungle. 

Une jungle parce qu'on risque de tomber sur des cochambreurs qui fument, boivent, et n'aspirent pas à dormir. Avec le Red Light à un jet de pierre, faut dire... De là l'intérêt de trouver un endroit avec une politique anti-tabac, anti-alcool...

18 mai 2013

Ces autres qui partent

On ne revient jamais totalement d'une longue expédition. Ou peut-être que si. Pour certains. Mais cette nostalgie lancinante, aussi faiblarde soit-elle, ne s'éteint pas.

Il y a ceux qui, inévitablement, poursuivent leur périple quand il nous faut rentrer. Comme cette fille rencontrée quatre jours avant la fin de ma propre aventure. Elle en était à sa première semaine de six mois d'exploration.

Il y a ces autres qui nous regardent les yeux ronds quand on leur dit qu'on n'est pas rentrés à la maison depuis des mois. Ils jalousent mais se croient incapables de faire pareil. Ou font face à trop d'obstacles.

Puis, ils vous écrivent pour vous demander comment vous avez fait. Réécrivent pour dire qu'ils planifient leur propre tour du monde. Et, comme mon ami Ben, rencontré au Japon, ils lancent leur propre blogue pour tenir famille et amis au courant.

12 mai 2013

Un simple au revoir à l'Afrique

Le Cap, Afrique du Sud
Il n'était pas question de laisser passer cette dernière journée en terre africaine sans en profiter un brin. Les optimistes estimaient à quatre heures le temps de voiture qu'il nous faudrait pour lier Wilderness et Le Cap. Bibi et acolyte se sont donc levés à 6 h pour ramener la rutilante à bon port.

Le débat fait encore rage à savoir si nous devons ou non en être fiers, mais nous avons « ouvert » un McDonald's comme d'autres « ferment » les bars. Pour déjeuner. Parce que pas d'autres options. Pas le temps de niaiser : la route est longue devant.

Ce sont finalement cinq heures, peut-être un peu plus, qu'il a fallu pour arriver à destination. Au bout du troisième « Wake Me Up Before You Go Go », la pluie a commencé à tomber. Fort! Bah, pas tant que ça. Mais suffisamment pour que la radio demande aux automobilistes de rester chez eux. Plusieurs accidents avaient déjà eu lieu et bloquaient les routes de la métropole. On se serait cru en pleine tempête de neige au Québec. Pour une simple averse.

Quoi qu'il en soit, la situation climatique, avec le mercure qui avait dramatiquement chuté, nous rassurait sur l'expédition à Robben Island dont nous n'avons pu profiter. Nous aurions été misérables s'il nous avait été possible de réserver un billet. Mes chaussures, seule paire dans mes bagages, était encore humide de la veille. Rien pour améliorer la situation.

27 avril 2013

De l'intérêt des imprévus

Wilderness
Je l'ai déjà dit, les imprévus, ils amènent les plus agréables surprises. Ou bien on se prend la tête à vouloir suivre absolument l'horaire tel que conçu au départ, ou bien on fait avec et on s'amuse coûte que coûte.

En nous levant à Knysna, avant notre visite du township, nous avions pour objectif de «décoller» tôt et de gruger les kilomètres vers Le Cap pour nous donner une journée complète dans la grande ville avant de repartir. Mais sachant que nous ne pourrions pas visiter Robben Island, nous étions plus enclins à mettre la pédale douce.

Au final, après le township, un repas plus que bienvenu, il se faisait déjà tard. Ainsi avons nous fait le compromis d'avancer pour une heure ou deux et de nous arrêter à Wilderness, une ville qui ne figurait pas sur l'écran radar au départ.

Wilderness, c'est le calme en plein air. C'est aussi une des plus agréables auberges que nous avons trouvées, le Fairy Knowe Backpackers, avec son terrain de volleyball, ses repas servis à une très grande table commune et un bar sous un toit, en plein air.

22 avril 2013

Visiter un township

Knysna
Assez avec les éléphants! Pour quitter le parc Addo, nous avons fait notre chemin vers la partie sud de la réserve. Lentement. Et il y a eu beaucoup de pas grand-chose. Jusqu'à ce que nous croisions un éléphant directement sur la route. Proche, proche, proche! À la sortie, les gardiens se sont assurés que nous ne repartions pas avec un animal... ou tout autre élément interdit.

Nous avons ensuite fait un arrêt pour un des meilleurs repas que nous avons mangé en Afrique du Sud, à Jeffrey's Bay. Encore fallait-il se rendre au port sans nous perdre pour trouver Die Walskipper.

Construit sur la plage même, avec le sable pour plancher, le restaurant offre des portions tellement grosses que même affamé, vous partirez probablement avec des surplus. Il y a d'abord le pain maison, ensuite la viande cuite sur feu de bois, et la vue sur l'océan. À l'opposé, il y a cet espèce d'inconfort à voir la richesse de la marina jouxter un township à l'apparence plus pauvre.

Nous avons finalement passé la nuit à Knysna, petite ville où pratiquement toutes les lumières s'éteignent après 20 h.

11 avril 2013

Enfin les éléphants!

C'est bien beau dormir, mais on ne visite pas l'Afrique du Sud tous les jours.

Il nous a fallu nous jeter en bas de nos lits pour amorcer notre seule journée complète au parc national des éléphants d'Addo. C'est que nous avions réservé le safari du matin également, question de nous donner le plus de chances possible de voir toutes les bêtes imaginables. Départ : 6 h. Du matin! Pour moi, c'est un peu comme me lever au milieu de la nuit.

M'enfin! Cette fois, nous étions 24 dans l'immense camion du parc. Dès le premier arrêt, après avoir croisé des zèbres, nous avons pu observer cinq ou six hyènes qui venaient tout juste d'attraper leur petit-déjeuner : une tortue bien fraîche. Voir autant de hyènes, paraît-il, relève de l'exploit dans le parc. Cochons la bucket list.

Pour le reste, il s'agissait d'une interminable randonnée où nous n'avons au final croisé que très peu d'animaux. Encore quelques buffles, des kudus... et encore des kudus.

4 avril 2013

Quelque part dans les arbres

La pancarte est plutôt claire
Est-ce que j'ai dit que l'auberge Dijembe Backpackers était géniale? À part les matelas, un tantinet trop mous, tout était parfait. De la terrasse, la vue sur le ciel étoilé du parc national de Tsitsikamma est imprenable. Au matin, le petit-déjeuner inclus dans le prix de la chambre est aussi imbattable : muffins fraîchement sortis du four, pain maison... Dois-je en rajouter?

Alors qu'on tentait de nous convaincre de nous lancer dans une aventure de « tubing », que l'on pourrait aussi appeler canyoning, nous avons plutôt opté pour la tyrolienne.

Le Tsitsikamma Canopy Tour n'a rien de bien effrayant, même si on nous demande d'accepter tous les risques reliés à l'activité. Pour deux heures environ, on vole d'un arbre à l'autre sans trop de stress. Avec un peu de chance, on voit des babouins. Pour les collectionneurs, tous les participants à l'activité reçoivent un certificat pour souligner leur « accomplissement ». Wouh!

26 mars 2013

Le vol de l'Indien

Road Trip près de Buffalo Bay
Où en étions-nous rendus? Ah oui, ce souper sublime avec vue sur la baie. Miam!

Le matin suivant, avec une vue sur la même baie pour déjeuner, nous nous sommes interrogés longuement sur les plans du jour. Mon copilote l'avait décrété : il fallait ABSOLUMENT nager dans l'océan.

Nous sommes donc partis pour Herold's Bay, une plage pas très loin, pas très fréquentée non plus, au pied des montagnes.

Z'auront beau dire que c'est l'Afrique et qu'il faut être prudent, à part quelques marmots qui provoquent quelques éclaboussures au bord de l'eau, il n'y avait vraiment rien pour s'inquiéter. On a laissé nos trucs sur le sable avec de courir vers les vagues.

Ce qui devait arriver arriva. Quelques minutes plus tard, j'ai constaté que ma montre avait disparu. Emportée par les vagues de l'océan Indien, bien sûr. Comme si on voulait me dire de prendre mon temps et de vivre le moment présent (Jason Mraz peut d'ores et déjà arrêter de siffler dans ma tête...).

Résigné mais quand même pas fâché, je suis monté dans la voiture vers la deuxième plage de la journée : Victoria Bay. On dit qu'elle est beaucoup plus jolie, entre les falaises. Je ne suis pas d'accord. Elle est plus commerciale, plus achalandée aussi, et la voiture est stationnée beaucoup plus loin. Mais encore, ce qui frappe, c'est le plaisir anodin qu'ont les enfants. Comme c'est facile pour eux de rire aux éclats en courant dans le sable et en sautant dans l'eau.

Là on a pris encore un peu trop de soleil avant de remonter à la voiture. Le surveillant de stationnement s'est mis à nous suivre. « J'ai surveillé la voiture pour vous. Tout est encore à sa place », qu'il insiste.

25 mars 2013

Trame sonore de l'Afrique

La réception de la trame sonore de mon tour du monde a été relativement positive. Et comme la musique berce toujours les moments importants de notre vie, elle s'attache forcément à plusieurs souvenirs significatifs... comme ceux qu'on l'on crée en voyage.

Voici donc la trame sonore qui a fait vibrer notre Ferrari (une Sparklite de Chevrolet, vraiment) pendant près de deux semaines. Pour ceux qui s'imaginent que l'Afrique, ce n'est que du tam-tam, bienvenue au 21e siècle.

Wham! - Wake Me Up Before You Go Go
On part fort! Et je rappelle qu'on ne choisit pas. Pour une raison inconnue, les vieux succès ont la cote en Afrique du Sud. Cette chanson résonnait sur les ondes au moins une fois par jour. Sans compter les chansons de Cindy Lauper et quelques autres titres.

24 mars 2013

Des photos de l'Afrique du Sud

En attendant le récit de la fin de mes aventures en Afrique du Sud, voici quelques photos prises du Cap jusqu'à Gordon's Bay.



20 mars 2013

Jamais plus au sud

Cape Agulhas
Y'a des jours où il faut rouler, rouler, rouler pour s'approcher de notre destination. Nos réservations au parc national des éléphants à Addo étaient faites depuis des semaines. Nous savions qu'il nous restait deux nuits et des centaines de kilomètres à grignoter.

Après un déjeuner rien de bien extraordinaire à l'auberge d'Hermanus et quelque achats à l'épicerie pour la route, nous avons pris la direction du point le plus au sud de l'Afrique, Cape Agulhas, là où les océans Indien et Atlantique se rencontrent.

Nous y sommes arrivés en longeant la côte et en parcourant longuement des chemins de terre. Tsé, des chemins de terre en Afrique, avec une voiture ultra compacte... Ben c'est ça!

Ça nous a au moins permis d'être flambant seuls (!) sur une énorme plage à Die Dam et d'expérimenter ma conduite manuelle sans mettre toute une nation en danger.

19 mars 2013

Une étape vers le bout du monde

Hout Bay
Au matin, nous avons pris un taxi pour prendre possession de notre liberté : voiture de location. Il faut dire que sans elle, il peut être ardu de se déplacer dans le pays.

Après toute la paperasse, nous avons découvert la Ferrari... une Sparklite de Chevrolet rouge dans laquelle il fallait incliner la banquette pour charger tous nos bagages. Et le plus grand bonheur pour quelqu'un qui ne conduit que des voitures automatiques : une transmission manuelle. Voilà qui me donnait une dizaine de jours pour apprendre... avec le volant à droite, en conduisant dans la voie de gauche.

Énervés que nous étions, nous nous sommes d'abord dirigés vers Hout Bay, un coquet petit village avec un port sur la baie. Il s'agissait de notre première incursion sur une plage sud-africaine et il y avait de quoi être renversé.

Il s'agissait d'une première occasion de manger du poisson pêché à la main, du saumon du cap. Le calmar, les moules et les huîtres figuraient partout sur le menu.

De là, la route vers Cape Point (Péninsule du Cap) et Cape of Good Hope (Cap de Bonne-Espérance), le long de la berge, fait penser à la Great Ocean Road en Australie. Elle donne envie de s'arrêter souvent pour respirer le vent.

Le Cap de Bonne-Espérance, le point le plus au sud-ouest de l'Afrique, offre des tonnes de possibilités pour des randonnées. Nous nous sommes contentés de monter au phare sur la péninsule, où un oiseau m'a encore pris comme cible, et de marcher vers le cap lui-même. Il s'agissait d'un premier contact avec les daman du Cap et des espèces d'antilopes immenses.

16 mars 2013

Le karma frappe au Cap

Au sommet de la montagne de la Table
On va se le dire : il faut mettre du temps pour aller en Afrique du Sud. Une vingtaine d'heures de vol à partir de Montréal. Avec escale. Alerte pour ceux qui n'arrivent pas à dormir en volant...

La première chose qui frappe, quand on arrive au Cap, du moins quand il fait noir et qu'il est difficile d'apprécier le paysage, c'est à quel point chacune des maisons est entourée de murs de béton et de barbelés. Rassurant!

Considérant l'heure tardive à laquelle je suis arrivé tout au sud du continent africain, je suis allé presque directement au lit. Le lendemain, merci saison estivale, je me suis réveillé sous un soleil de plomb. Au 25 degrés, parfois 40, pour les curieux.

Mon premier arrêt, pour rejoindre mon compagnon de voyage, se ferait sous la tour de l'Horloge, en bordure de mer, d'où on peut apprécier la vue vers la montagne de la Table. Déjà, je comprends qu'il faut se méfier des oiseaux, nombreux, qui risquent de nous mitrailler... Échappé belle, cette fois-ci.

Nous avons d'abord opté pour l'ascension de la montagne de la Table. Parce que le temps était clair et dégagé. Dès que les nuages s'en mêlent, il est inutile de s'y aventurer. La vue sera nulle. Notre moyen de transport : le bus Hop-On, Hop-Off, une première pour moi, qui fuis généralement ce genre de parcours touristique.

13 mars 2013

Les dangers de l'Afrique du Sud

L'Afrique du Sud a cette réputation d'être un pays où le danger est omniprésent. Pour les touristes, à tout le moins. Sur le site du gouvernement du Canada, on recommande aux voyageurs de faire preuve d'une grande prudence. Doit-on vraiment s'inquiéter?

Je ne peux me prononcer sur les grandes villes que je n'ai pas visitées, comme Durban, Johannesburg ou Pretoria. Mais il ne semble pas y avoir de raisons de s'empêcher de visiter Le Cap.

À mon arrivée à mon auberge, située à un jet de pierre du très touristique secteur « Waterfront », les directives sont claires : ne jamais sortir seul après la tombée de la nuit, laisser passeport et portefeuille dans un casier bien verrouillé à l'auberge et prendre le taxi dès que le ciel perd ses teintes de bleu. On recommande aussi d'être très prudent en soirée dans le secteur de Long Street, où sont situés les bars.

Premier constat, comme partout ailleurs, il importe d'appliquer des mesures de sécurité de base. Attention aux pickpockets, attention aux effets de valeur comme les appareils photos, bijoux et autres. On recommande également de posséder un portefeuille relativement vide qu'on pourra refiler aux éventuels voleurs pendant que nos liasses reposent ailleurs.

À mon ami qui logeait à l'hôtel, on a conseillé de prendre un taxi même s'il se trouvait à distance de marche de sa destination et qu'il ne voyait aucun danger aux environs.

9 mars 2013

Explorer pendant une escale

En général, j'aime bien les escales. Surtout si elles me permettent de me délier les jambes entre deux trajets relativement longs. Mais elles deviennent particulièrement pénibles lorsqu'elles s'éternisent.

De là la question : doit-on quitter l'aéroport pendant une escale?

Pour la première fois, j'ai tenté le coup. Escale de cinq heures à Amsterdam. Pas envie de me tourner les pouces pendant deux éternités. Et puis va! En souhaitant ne pas rater l'avion qui devait me ramener à Montréal.

En tout, j'ai eu tout juste deux heures pour me promener sous la pluie dans la capitale néerlandaise. Ça valait le coup.

Au départ, je m'interrogeais. Comment faire? Est-ce que j'ai suffisamment de temps? Vais-je rater mon avion?

En simple, je dirais qu'il suffit de s'informer avant de prendre sa décision.

23 février 2013

L'Afrique inattendue

On dit qu'il faut parfois combattre le feu par le feu.

C'est-à-dire?

C'est-à-dire qu'après les blues du retour, après un long périple, il est parfois opportun de ne pas se poser de questions. Et de saisir les occasions qui se présentent.

Ainsi l'Afrique du Sud s'est-elle invitée dans le portrait. Pas sur l'écran radar au départ : un peu loin, un peu dispendieux, pas tellement envisageable de prendre des vacances... encore.

Quoique... La proposition est venue d'un ami autrichien qui s'achetait un billet pour Le Cap. Les étoiles se sont alignées. Au diable les doutes et les dépenses. Après tout, l'argent, c'est fait pour être dépensé.

Vrai qu'on nous raconte que l'Afrique du Sud peut être un pays dangereux. J'ai validé avec d'autres voyageurs. Rien d'inquiétant à première vue. Pas de doute en ce qui me concerne.

Pas besoin de visa pour débarquer dans la contrée d'Oscar Pistorius. Du moins, pas quand on est simple touriste. Suffit seulement de trouver un billet d'avion qui nous mènera à destination dans un temps record. De l'Amérique du Nord, on compte au moins une escale... parfois trois. Dans mon cas, la meilleure option semblait de m'arrêter à Amsterdam avant de repartir pour une douzaine d'heures vers Le Cap. En surveillant la fluctuation des prix, avec un peu de chance, on trouvera des billets sous les 1500 $.

15 février 2013

Un an plus tard

Il y a un an, Gilly s'arrêtait d'abord à
 Newark pour une escale
Voilà! Tout un calendrier. Une sorte d'anniversaire. Un dernier retour nostalgique sur une année qui ferme sa boucle sans que je la boucle pour autant à propos des voyages.

Il y a un an aujourd'hui, avec un baluchon un peu lourd de toute l'incertitude de celui qui se lance dans le vide, avec l'inquiétude d'avoir laissé à la maison un bidule essentiel à ma survie sur la route, avec un gros rhume, aussi, il faut se le dire, et la fatigue d'un monde et demi sur les épaules, je verrouillais la porte de l'appartement pour partir à la conquête du monde. Je laissais indubitablement ma vie d'avant derrière. Je décrochais en me disant peut-être au fond que je ne raccrocherais jamais tout à fait.

Il y a un an, pas assez naïf pour ignorer que les 183 jours qui se précipitaient à vitesse grand V vers moi me réservaient tellement de surprises, j'ai fixé cet avenir droit dans les yeux en me résignant à lui faire confiance. Il y a un an, je changeais de vie.

Aujourd'hui, c'est un autre anniversaire. Six mois! Il y a six mois, mon cerveau décrochait. Reprenait ses habitudes cartésiennes pour ne pas s'atrophier d'un coup en se compressant dans le moule de la routine. Il savait qu'il faisait semblant, mais choisissait de s'ignorer.


12 février 2013

L'Ouest américain en voiture

Stovepipe Wells
Le Nevada, l'Arizona, la Californie... Trois États qui se visitent probablement mieux en voiture.

S'il existe plusieurs sites de location de véhicules, qu'il est possible de réduire les coûts en réservant en même temps que les billets d'avion, j'ai tendance à comparer sur des sites comme Priceline, où il est possible de nommer son prix, ou vroomvroomvroom.com, un comparateur de prix pour n'importe quel pays.

Comme pour les billets d'avion, il importe de s'assurer que tous les frais sont inclus dans le prix indiqué. Et de ne pas tenir pour acquis que les plus petites pointures seront moins dispendieuses.

Notez qu'il faudra payer un supplément si vous souhaitez laisser votre monture dans un lieu différente de celui où vous l'avez récupérée. Les frais sont parfois plus avantageux que de faire demi-tour. Il n'est toutefois pas possible de nommer son prix sur Priceline si la prise de possession et le dépôt ne se font pas au même endroit.

Dans mon cas, les berlines étaient moins chères que les économiques à Las Vegas. Ça voulait aussi dire moins d'économies d'essence. Choisir une compagnie qui a pignon sur rue à quelques kilomètres de l'aéroport permettait aussi d'économiser.

6 février 2013

Débarquer chez ces amis de voyage

Malibu, Californie
C'est devenu chose courante. On voyage, on rencontre des inconnus et on échange des coordonnées.

Ce n'est pas nouveau, vous direz. Mais il n'est pas nécessaire de retourner trop loin en arrière pour que les adresses postales ou les numéros de téléphone s'égarent. Six mois, un an... l'ami français rencontré à New York : plus de nouvelles.

Révolution Facebook! Rester en contact sans faire d'efforts. Ou même créer un contact qui n'était pas particulièrement présent au départ. Qu'on me lâche avec la théorie des médias sociaux qui nous aliènent. Quand on sait s'en servir, c'est tout le contraire.

Alors voilà. Le nouvel ami vous ajoute sur Facebook. Vous dit que vous serez toujours le bienvenu chez lui, à Je-Ne-Sais-Où. Mais la vérité, c'est que vous n'oserez souvent pas visiter ces nouveaux amis.

Dommage!

Deux ans après avoir rencontré une fille originaire de Hong Kong, en Allemagne, je l'ai visitée chez elle. Non seulement les retrouvailles sont naturelles, comme si on s'était rencontrés le week-end précédent, mais on reprend les conversations là où on les avait laissées. Cette amie, elle était plus qu'enthousiaste de me faire découvrir sa culture. Et elle m'a emmené dans des endroits que je n'aurais pas visités autrement.

31 janvier 2013

Les États-Unis en photos

Voici quelques photos de ce premier voyage de 2013. Il m'a mené à Las Vegas, au Grand Canyon, dans Death Valley, et de Los Angeles à San Francisco le long de la côte californienne.

La route vers Hollywood

En quittant Death Valley, j'ai voulu m'arrêter dans une ville fantôme. J'avais choisi Ballarat, qui se trouvait sur ma route. Mais il semble qu'il faille se renseigner avant pour bien arrêter sa décision. Ballarat ne ressemblait à rien du tout. Moi qui m'imaginais presque dans un western américain.

Avant mon départ, j'avais découvert qu'un ami rencontré en Argentine se trouvait par hasard à Los Angeles. Quoi de mieux que les hasards? Il n'a fallu que quelques minutes pour fixer un rendez-vous pour le souper.

J'ai donc conduit une bonne partie de la journée pour atteindre Los Angeles. Et quoi qu'on en dise, la circulation près de la grande ville, c'est quelque chose. Surtout quand on n'est pas habitués à une autoroute à six voies.

27 janvier 2013

Un arrêt dans la vallée de la Mort

Death Valley National Park
Il y en a des parcs nationaux dans la région du Grand Canyon. Les autres visiteurs ne sont plus arrêtables pour vanter les mérites des réserves de l'Arizona, l'Utah, le Nevada et la Californie. Mais il faut choisir et avoir une forte envie de conduire pour passer du bon temps.

Après avoir quitté Tusayan, je suis rentré à Las Vegas, quelque quatre heures plus tard. Le plan : trouver des billets pas trop chers pour O, cette autre production du Cirque du Soleil.

Après avoir trouvé un guichet Tix4Tonight fermé pour la soirée, j'ai décidé d'embrasser le statut de backpacker et d'économiser. Je suis rentré à l'auberge et j'ai décidé d'explorer les casinos avec un touriste allemand. Mon plus gros gain : 4,50 $. Mais j'ai bien sûr tout perdu par la suite. Petite vie. La bonne nouvelle, pour les gros buveurs, c'est que les drinks sont gratuits tant que vous jouez aux machines à sous... à condition de laisser du pourboire à la serveuse.

Le lendemain matin, j'ai fait mes adieux et suis parti vers la vallée de la Mort (Death Valley). Là, on ne rit pas sur la température. Il s'agirait du point le plus chaud en Amérique du Nord. Janvier, en t-shirt... dans une bagnole noire. On repassera pour le choix intelligent d'une voiture de location.

19 janvier 2013

Chaleurs d'hiver au Grand Canyon

Grand Canyon
Eh ben voilà. J'ai enfin exploré le Grand Canyon. Je me suis levé très tôt pour pouvoir admirer le lever du soleil. On n'y pense pas, mais une voiture de location, ça ne vient pas avec un balai à neige ou un grattoir. Heureusement, le pare-brise n'était pas trop givré. Mais la température était certainement sous le point de congélation.

Après avoir vu le soleil se lever, j'ai décidé de prendre une navette pour me rendre à une piste de hiking : Bright Angel Trail (12 milles pour l'aller-retour). Et j'utilisais le principe de la pelure d'oignon pour les vêtements.

Sage décision, puisque plus on descend, plus il fait chaud. Et on ne sait plus quoi porter. Des sentiers glacés, en haut, agrémentés par une brise tout ce qu'il y a de plus froid, on passe à une zone plus chaude à Indian Garden (3/4 du chemin), et ensuite, vraiment, au soleil plombant juste avant Plateau Point.

17 janvier 2013

Dam it!

Barrage Hoover, Boulder City
La route entre Las Vegas et le Grand Canyon prend environ quatre heures.

Arrêt qui s'impose en chemin : le barrage Hoover, à une trentaine de minutes de Vegas.

Oui, il est vrai que l'hydroélectricité, au Québec, on connaît ça. Reste que ce barrage-là, ils l'ont terminé deux ans plus tôt que prévu, en-deçà des coûts prévus initialement, quand même.

Situé près de Boulder City, le barrage alimente le Nevada, l'Arizona et la Californie en électricité. Plus de 2 M de mètres cubes de béton ont été utilisés pour sa construction.

On peut visiter la centrale électrique de même que les tunnels dans le barrage. Tant qu'à être là...

Pour arriver au Grand Canyon, il faut emprunter la 93. Impressionnante au départ pour ses montagnes et ses monticules rocheux, elle finit par devenir endormante, comme la 40 qu'on prend ensuite vers l'Est. En droite ligne comme ça ne se peut pas.

16 janvier 2013

Viva Las Vegas

Avis : Gilly est un peu flou sur la photo. C'est la faute de l'appareil... et du photographe!

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Je suis débarqué dans la ville du vice. Après un retard dans mon premier vol vers Chicago, deux changements de porte d'embarquement et le karma (encore lui) qui m'a permis d'être dans la seule rangée de l'avion qui ne soit pas pleine (yé! plus d'espace), l'avion s'est posé à Las Vegas.

Et les bagages ont suivi. Malgré une escale de tout juste un heure. Tiens-toi TAP! Une heure, c'est assez pour transférer les bagages. Même dans un aéroport immense comme celui de Chicago. Mais comment ils font comment les gens d'American Airlines?

Voilà pour l'amertume incontrôlée.

Constat : on se les gèle à Las Vegas. Eh oui! Même avec un bon manteau d'hiver, c'est frais. Et pour ceux qui ont eu l'idée de se raser le coco avant de partir, la tuque est un incontournable.

J'ai récupéré la voiture de location dans l'espoir de me trouver des partenaires de voyage à l'auberge. En vain! Je serai donc seul dans ma Mitsubishi Galant pour deux semaines.

12 janvier 2013

Partir à nouveau

Après une pause de cinq mois presque pile, poil, voilà venu le temps de repartir... Déjà? Il n'est pas trop tôt, que j'ai envie de vous dire.

On dit que la meilleure façon de se relever d'une chute à vélo, c'est de remonter à vélo. La meilleure façon de se remettre d'un voyage est peut-être de repartir... C'est ce que nous verrons.

Dans quelques heures, ce sera direction Las Vegas. Pas tout à fait une aventure comme ce que j'ai vécu au cours de la dernière année. Mais le concept de départ était un road trip dans le Nevada, l'Arizona et la Californie. Avec une amie australienne rencontrée en voyage. Ça, ça commence à ressembler à de l'aventure.

Mais les choses étant ce qu'elles sont, je pars en solo. Tant pis. Même trajet de voiture, mêmes destinations. Faut pas attendre après les autres qu'on dit.

Il me reste bien quelques appréhensions. Les irrationnelles, comme la peur de l'ennui et l'inconfort de partir seul (!) et les plus rationnelles, comme celle d'être un papi dans une auberge de jeunesse de Vegas, où les autres clients seront sans doute plus dévergondés que moi. L'auberge de jeunesse à Vegas, on verra de quoi ç'a l'air. Mais avec un peu de chance, je me trouverai des partenaires pour la route vers le Grand Canyon.

Aussi au menu, un détour par Death Valley, un arrêt à Los Angeles, où je devrais croiser un ami rencontré en Jordanie, et une montée de la côte californienne vers San José, où je prévois revoir un ami rencontré en Grèce. On est international (prononcez à l'anglaise) ou on ne l'est pas.

Être vraiment chanceux, les Kings de Los Angeles ouvriraient leur saison le jour où je débarquerais à LA. Tout le monde ensemble, on envoie des ondes positives à l'Univers! Haha!

Astuce

Dans la catégorie « recherchez des codes promotionnels sur Google avant de réserver quoi que ce soit », j'ai découvert le site broke.travel qui, pour le moment, m'est très utile pour m'épargner les frais de service sur le site hostelworld.com

8 janvier 2013

Mes oreilles!

Les plus grands désagréments de voyage viennent généralement des problèmes de santé.

S'il est d'usage de partir avec une pharmacie complète dans ses bagages pour prévenir les maux de ventre, de tête, et autres petites infections, il est rare qu'on pense à ses oreilles...

Mais il semble qu'il suffise d'un mal d'oreilles une fois en avion pour que le problème se présente régulièrement par la suite. Et la douleur, croyez-moi, est intense.

Je laisserai les explications scientifiques aux autres, mais la pression inégale sur le tympan provoque une douleur aiguë extrêmement difficile à soulager. Elle survient généralement à l'atterrissage. Et quand on a une escale, on double la douleur.

Il est même possible d'avoir les oreilles complètement bouchées pendant plusieurs heures après l'arrivée en raison de ces problèmes de pression.

Ne prenant pas de chances, j'ai lancé une investigation et j'ai mis la main sur ces joyeux bouchons réducteurs de pression. J'en ferai l'essai dans quelques jours et pourrai témoigner de leur efficacité (ou pas).

Mes recherches m'ont aussi amené sur le site N300, un produit supposé miraculeux...

7 janvier 2013

Qu'est-ce qu'on mange?

Moussaka, Grèce

Méduse, Vietnam
On ne s'en sort pas. Like it or not, en voyage, il faut bien manger. Oui, il arrive que ça coûte cher. Oui, les difficiles avalent parfois de travers. Mais la nourriture, comme les gens qu'on rencontre ou les lieux qu'on visite, font partie de l'expérience de voyage.

Un des conseils que j'avais lus avant de partir mettait les voyageurs en garde : même en voyageant à petits prix, il est préférable de ne pas tenter d'économiser sur les repas. On acceptera de dormir sur un lit moins confortable, de se taper un trajet en train un peu plus long, de faire une escale dans une liaison aérienne, mais avoir l'estomac vide compromet la santé et ne permet pas de bien apprécier les moments uniques auxquels nous nous soumettons.

Je n'ai pas suivi ces conseils au départ. L'adrénaline et l'envie d'en voir plus m'ont poussé à ne consommer que des sandwichs d'épicerie pendant environ deux semaines.

Mais comme pour le reste, à un certain moment, on se dit qu'il faut bien être un peu téméraire. Alors on se lance. Pas besoin de grignoter des insectes ou des trucs dégoûtants pour manger comme un habitant du pays qu'on visite. Suffit de s'informer sur les recettes traditionnelles.