On ne revient jamais totalement d'une longue expédition. Ou peut-être que si. Pour certains. Mais cette nostalgie lancinante, aussi faiblarde soit-elle, ne s'éteint pas.
Il y a ceux qui, inévitablement, poursuivent leur périple quand il nous faut rentrer. Comme cette fille rencontrée quatre jours avant la fin de ma propre aventure. Elle en était à sa première semaine de six mois d'exploration.
Il y a ces autres qui nous regardent les yeux ronds quand on leur dit qu'on n'est pas rentrés à la maison depuis des mois. Ils jalousent mais se croient incapables de faire pareil. Ou font face à trop d'obstacles.
Puis, ils vous écrivent pour vous demander comment vous avez fait. Réécrivent pour dire qu'ils planifient leur propre tour du monde. Et, comme mon ami Ben, rencontré au Japon, ils lancent leur propre blogue pour tenir famille et amis au courant.
Ben part dans moins d'une semaine. Pour six mois. Et je me revois sur le point de sauter. L'inconnu qui nous fixe dans le blanc des yeux. Cette conscience de savoir déjà que nos aventures nous feront dériver tellement loin de là où on peut s'imaginer aller.
Je souris en pensant à Ben qui s'embarque pour une folle virée. Et je le suivrai certainement avec beaucoup d'intérêt.
Quel conseil pourrais-je lui donner? Planifie un peu. Pas trop. Sois ouvert et suis le courant. Essaie de nouvelles choses. Intéresse-toi aux autres. Ils peuvent être les meilleurs amis que tu pourrais trouver, même si tu ne passes que quelques heures en leur compagnie. Apprécie les moments de déprime autant que les autres. Ce sont des instants pour se ressaisir, faire le point. Accepte ce que tu ne peux pas changer. Ne laisse jamais la peur te guider, mais écoute-toi quand une situation te mets mal à l'aise... Amuse-toi et, si tu peux, arrête-toi au Cambodge au moins quelques jours.
Il y a donc ces autres qui partent, et ceux qui comprennent déjà. Qui nous font sentir moins seul quand on cherche désespérément des gens qui partagent notre vision du monde. Ainsi suis-je tombé sur ce billet dont je vous recommande la lecture, si vous lisez l'anglais : Date a boy who travels.
Il y a ceux qui, inévitablement, poursuivent leur périple quand il nous faut rentrer. Comme cette fille rencontrée quatre jours avant la fin de ma propre aventure. Elle en était à sa première semaine de six mois d'exploration.
Il y a ces autres qui nous regardent les yeux ronds quand on leur dit qu'on n'est pas rentrés à la maison depuis des mois. Ils jalousent mais se croient incapables de faire pareil. Ou font face à trop d'obstacles.
Puis, ils vous écrivent pour vous demander comment vous avez fait. Réécrivent pour dire qu'ils planifient leur propre tour du monde. Et, comme mon ami Ben, rencontré au Japon, ils lancent leur propre blogue pour tenir famille et amis au courant.
Ben part dans moins d'une semaine. Pour six mois. Et je me revois sur le point de sauter. L'inconnu qui nous fixe dans le blanc des yeux. Cette conscience de savoir déjà que nos aventures nous feront dériver tellement loin de là où on peut s'imaginer aller.
Je souris en pensant à Ben qui s'embarque pour une folle virée. Et je le suivrai certainement avec beaucoup d'intérêt.
Quel conseil pourrais-je lui donner? Planifie un peu. Pas trop. Sois ouvert et suis le courant. Essaie de nouvelles choses. Intéresse-toi aux autres. Ils peuvent être les meilleurs amis que tu pourrais trouver, même si tu ne passes que quelques heures en leur compagnie. Apprécie les moments de déprime autant que les autres. Ce sont des instants pour se ressaisir, faire le point. Accepte ce que tu ne peux pas changer. Ne laisse jamais la peur te guider, mais écoute-toi quand une situation te mets mal à l'aise... Amuse-toi et, si tu peux, arrête-toi au Cambodge au moins quelques jours.
Il y a donc ces autres qui partent, et ceux qui comprennent déjà. Qui nous font sentir moins seul quand on cherche désespérément des gens qui partagent notre vision du monde. Ainsi suis-je tombé sur ce billet dont je vous recommande la lecture, si vous lisez l'anglais : Date a boy who travels.
J'aime le ton de ton billet car je suis de ceux qui sont sur le point de partir (enfin presque en septembre) et je fuis les blogs de ce qui se préparent. Je préfère le ton réconfortant, lucide et honnête de ceux qui sont déjà partis. Mais quelle folie quand même...
RépondreSupprimerJe part fin Oct ! j'ai hate ! beaucoup de tes posts m'ont aider a y voir plus claire ! Merci !
RépondreSupprimerBien content d'avoir pu t'aider!
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