7 juillet 2013

Pluie et chaleur à Istanbul

Vue sur le Corne d'or, de mon auberge d'Istanbul
La chaleur devient vite incommodante à Istanbul, particulièrement quand on a une tonne de bagages à transporter.

Je n'en pouvais déjà plus du retard occasionné par la file d'attente à l'aéroport quand je me suis lancé dans une épopée d'une heure en métro et en tram.

Tout au bout de la ligne de métro, je devais transférer vers le tram. Contrairement à la plupart des grandes villes, les transferts ici ne se font pas précisément au même arrêt. Il faut se débrouiller, marcher et tourner en rond un brin pour prendre le bon véhicule. Demander son chemin, c'est probablement la meilleure chose à faire dans cette situation.

Quand le hasard fait bien les choses, j'ai rencontré une autre voyageuse dans le tram, une Kazakh vivant à Vienne, ville où réside aussi mon compagnon de voyage qui m'attend à l'auberge.
Nous descendons au même arrêt et réalisons que nous avons réservé dans des établissements pratiquement voisins. Nous nous entendons donc pour explorer ensemble.

Pour cette première soirée, nous avons vu un joli marché, un derviche qui dansait pendant deux ou trois minutes pour les touristes, dans un restaurant, et nous avons opté pour un (autre) restaurant où nous avions une vue sur la Mosquée Bleue. Le resto été aménagé dans une ancienne étable et les tables extérieures se trouvaient dans les ruines. La pluie, salutaire pour faire tomber la chaleur, nous a toutefois forcés à nous installés à l'intérieur.

Nous avons dès lors essayé le testi kebab, ce ragoût de légumes et de viandes cuit dans un pot d'argile. Le serveur apporte le pot lui-même sur une petite table et le dépose au milieu d'un feu. À l'aide d'une machette, il casse ensuite le pot pour en verser le contenu dans un bol. Tout à fait savoureux!

À notre retour vers l'auberge, à la pleine noirceur, nous avons vu des dizaines d'oiseaux tournoyer au-dessus de la mosquée, entre ses minarets, un spectacle qu'il ne nous a pas été donné de voir à nouveau par la suite. C'était assez particulier et j'en cherche encore la raison.

Et alors que nous nous apprêtions à rentrer, nous avons bifurqué vers un bar, où nous avons littéralement célébré la dernière soirée du débit de boisson. Il fermerait définitivement quand le dernier fêtard aurait quitté. Nous avons donc lancé les festivités sur la piste de danse. Et pour ceux qui croient qu'il n'y a pas d'alcool dans un pays à majorité musulmane... détrompez-vous. À moins de faire face à la mosquée, il n'y a aucun problème. Sauf qu'avec la fatigue et le décalage horaire, nous avons été très sages.

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