16 juillet 2013

La longue marche de Göreme

Pasabagi, Turquie
Pour ceux que ça intéresse, il existe plusieurs compagnies de bus qui assurent la liaison entre Istanbul et Göreme. Toutes font un arrêt à Nevsehir, d'où il faut transférer à un autre bus.

Dans le plupart des cas, il est possible de réserver sa place en ligne. Nous avons opté pour la compagnie Nevsehir pour l'aller et Suha au retour. J'ai personnellement préféré la seconde. Dans les deux cas, les horaires sont à peu près les mêmes, avec un départ en début de soirée, soit 19 h ou 20 h, et l'arrivée 12 heures plus tard à destination.

Ceci étant dit, à notre arrivée à Nevsehir, on nous a indiqué qu'il fallait changer de bus. Nous avons retrouvé des voyageurs qui étaient partis 30 minutes plus tôt que nous la veille... Ils n'auront finalement eu aucun avantage à avoir un départ en premier.

Au bureau d'information touristique de Göreme, tout au coeur du village, on a l'habitude de voir débarquer les touristes. Aussitôt, ils demandent le nom de notre hôtel, passent un coup de fil pour qu'on vienne nous cueillir. Nous avions opté pour une chambre au Guven Cave Hotel, où le service était impeccable. On nous a servi de l'excellent thé aux pommes avant de nous mener à notre chambre. Même s'il n'était que 8 h du matin. Ailleurs, on nous aurait probablement demandé de patienter jusqu'à 11 h ou midi.


Nous avons malheureusement oublié de prendre une photo de notre chambre bien spéciale, même si, en cours de route, un autre client de l'hôtel nous a demandé la permission de la photographier. Ç'aurait dû nous sonner une cloche...

De là, on nous a recommandé un parcours qui, semble-t-il, se fait très bien à pied. Considérant le ciel nuageux, j'opte pour les pantalons. Une erreur que je devrai supporter toute la journée sous le soleil cuisant.

Le premier arrêt a été le musée en plein air de Göreme. Il s'agit essentiellement d'églises taillées à même le rock, avec des peintures rupestres à l'intérieur. Au bout d'un moment, elles se ressemblent toutes...

Alors que le plupart des touristes repartent vers là d'où ils viennent, nous avons continué de suivre la route pour descendre dans la vallée des Roses, une marche d'environ six kilomètres, au coeur d'un canyon, en pleine tranquillité. Apportez de l'eau. Les stands de jus d'orange pressés sont particulièrement espacés. Idem pour la nourriture.

Tout au bout du chemin, nous sommes arrivés à Çavusin, véritable coup de coeur. On se croirait au milieu de nulle part, dans un petit village dominé par une montagne rocheuse où des maisons et des églises avaient été creusées. À l'abandon, ces demeures tombent en ruine. Il existe un sentier, par derrière, pour grimper tout en haut. Nous ne savions pas! Acrobates en herbe, nous avons grimpé, étage par étage pour visiter l'intérieur. L'impression d'être complètement ailleurs!

En redescendant, nous voulions aller vers Pasabagi, reconnu pour ses énormes champignons de pierre. Alors que le ciel se couvrait de nouveau, nous avons réussi à obtenir des indications grâce au langage des signes. C'est que ce n'est pas particulièrement bien indiqué.

Après avoir songé à rentrer, puis persévéré, nous y sommes arrivés. Là, restaurants, boutiques de souvenirs... que des installations pour les étrangers qui affluent.

Le plus gros problème, c'est de trouver un transport qui nous ramène à Göreme. S'il semble y avoir des autobus qui assurent la liaison, ils ne sont pas en fonction très tard. Il nous a fallu négocier avec un citoyen pour qu'il nous ramène en ville... Parce qu'à avoir marché toute la journée, nous n'avions pas envie de faire la même route par nos propres moyens.

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