19 mars 2013

Une étape vers le bout du monde

Hout Bay
Au matin, nous avons pris un taxi pour prendre possession de notre liberté : voiture de location. Il faut dire que sans elle, il peut être ardu de se déplacer dans le pays.

Après toute la paperasse, nous avons découvert la Ferrari... une Sparklite de Chevrolet rouge dans laquelle il fallait incliner la banquette pour charger tous nos bagages. Et le plus grand bonheur pour quelqu'un qui ne conduit que des voitures automatiques : une transmission manuelle. Voilà qui me donnait une dizaine de jours pour apprendre... avec le volant à droite, en conduisant dans la voie de gauche.

Énervés que nous étions, nous nous sommes d'abord dirigés vers Hout Bay, un coquet petit village avec un port sur la baie. Il s'agissait de notre première incursion sur une plage sud-africaine et il y avait de quoi être renversé.

Il s'agissait d'une première occasion de manger du poisson pêché à la main, du saumon du cap. Le calmar, les moules et les huîtres figuraient partout sur le menu.

De là, la route vers Cape Point (Péninsule du Cap) et Cape of Good Hope (Cap de Bonne-Espérance), le long de la berge, fait penser à la Great Ocean Road en Australie. Elle donne envie de s'arrêter souvent pour respirer le vent.

Le Cap de Bonne-Espérance, le point le plus au sud-ouest de l'Afrique, offre des tonnes de possibilités pour des randonnées. Nous nous sommes contentés de monter au phare sur la péninsule, où un oiseau m'a encore pris comme cible, et de marcher vers le cap lui-même. Il s'agissait d'un premier contact avec les daman du Cap et des espèces d'antilopes immenses.



Alors que le soleil commençait déjà à descendre et qu'on se disait qu'il fallait commencer à progresser vers l'est, nous avons fait escale à Simon's Town, un endroit reconnu pour les colonies de pingouins d'Afrique.

Ce qui est bien, c'est qu'on charge le gros prix pour atteindre LA roche où la majorité des pingouins se rassemblent. Mais que le long de la côte, les animaux peuvent être observés un peu partout. Pour gratis.

C'est en nous arrêtant le long d'une plage pour voir une colonie que nous avons découvert l'existence des préposés de stationnement, partout dans la région, qui « surveillent » les voitures en échange d'un pourboire.

Nous avons enfin conduit pour quelques heures interminables vers Hermanus, que nous avions ciblé comme ville dortoir, où nous croisions les doigts pour trouver deux lits dans une auberge. La chance étant de notre côté, nous avons eu droit à un dortoir complet juste pour nous deux. Malgré l'heure tardive de notre arrivée. Premier arrêt à l'improviste : premier succès.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire