Malibu, Californie |
Ce n'est pas nouveau, vous direz. Mais il n'est pas nécessaire de retourner trop loin en arrière pour que les adresses postales ou les numéros de téléphone s'égarent. Six mois, un an... l'ami français rencontré à New York : plus de nouvelles.
Révolution Facebook! Rester en contact sans faire d'efforts. Ou même créer un contact qui n'était pas particulièrement présent au départ. Qu'on me lâche avec la théorie des médias sociaux qui nous aliènent. Quand on sait s'en servir, c'est tout le contraire.
Alors voilà. Le nouvel ami vous ajoute sur Facebook. Vous dit que vous serez toujours le bienvenu chez lui, à Je-Ne-Sais-Où. Mais la vérité, c'est que vous n'oserez souvent pas visiter ces nouveaux amis.
Dommage!
Deux ans après avoir rencontré une fille originaire de Hong Kong, en Allemagne, je l'ai visitée chez elle. Non seulement les retrouvailles sont naturelles, comme si on s'était rencontrés le week-end précédent, mais on reprend les conversations là où on les avait laissées. Cette amie, elle était plus qu'enthousiaste de me faire découvrir sa culture. Et elle m'a emmené dans des endroits que je n'aurais pas visités autrement.
Alors pour mon dernier voyage, j'ai tenté le coup à nouveau. J'ai passé toute une semaine en Californie à visiter des amis. Il s'agit d'une façon bien différente de voyager. Moins de musées, d'attractions majeures, plus de coins reculés, de secrets bien gardés. Un rythme plus lent itou. Mais les vacances, c'est fait pour ça après tout. Et la découverte de l'autre peut entraîner la créations de souvenirs plus forts que ceux engendrés par de jolis paysages.
Vrai qu'il y a un risque. Risque que la première impression ait été toute fausse et que nous n'ayons au bout du compte aucun point en commun. Risque, donc, de détruire des souvenirs de voyage déjà construits. Il y par contre la chance inverse. Celle de découvrir des points communs qu'on n'aurait jamais cru possibles. La possibilité de bâtir des amitiés encore plus solides. Quoique d'avoir vu juste à la première rencontre, c'est déjà énorme.
Et qui sait. Une fois qu'on a un pied à terre quelque part, ça devient plus facile de retourner. Suffit juste de prendre au pied de la lettre les invitations du genre : « Anytime you come close to my town, you can stay at my house. »
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