Knysna |
Nous avons ensuite fait un arrêt pour un des meilleurs repas que nous avons mangé en Afrique du Sud, à Jeffrey's Bay. Encore fallait-il se rendre au port sans nous perdre pour trouver Die Walskipper.
Construit sur la plage même, avec le sable pour plancher, le restaurant offre des portions tellement grosses que même affamé, vous partirez probablement avec des surplus. Il y a d'abord le pain maison, ensuite la viande cuite sur feu de bois, et la vue sur l'océan. À l'opposé, il y a cet espèce d'inconfort à voir la richesse de la marina jouxter un township à l'apparence plus pauvre.
Nous avons finalement passé la nuit à Knysna, petite ville où pratiquement toutes les lumières s'éteignent après 20 h.
L'intérêt de Knysna, outre The Heads, ces falaises qui forment l'entrée de port la plus étroite et dangereuse au monde selon certains, c'est la visite d'un township. Ces derniers sont à l'Afrique du Sud ce que les favelas sont au Brésil. Pour ce faire, nous avons opté pour le tour offert à notre auberge, Island Vibe. Il est recommandé de ne jamais s'y aventurer seul...
Notre guide nous a d'abord emmenés à The Heads avant de nous conduire dans le township. Les enfants qui y vivent, parfois dans des bicoques faites de rebuts, étaient particulièrement énervés de nous voir. Les étrangers sont synonymes de bonbons. Alors ils tendent les bras.
Nous avons aussi fait un arrêt dans la communauté rastafari, où nous avons visité une garderie. Et nous avons terminé la promenade dans un bar, au sommet d'une colline... à midi.
La visite d'un township doit assurément figurer sur la liste des choses à faire en Afrique du Sud!
En après-midi, nous avons mis les voiles vers Wilderness, non sans nous être aperçu qu'il ne restait plus de place sur la bateau qui mène à Robben Island le jour de notre retour au Cap. Méchant karma! Même en voulant réserver d'avance, la chance n'y était pas.
Tout en pensant qu'il y a un côté "voyeur" à visiter un township (ou des favelas), j'aimerai beaucoup y mettre les pieds, y travailler même pourquoi pas.
RépondreSupprimerJ'ai eu une obsession pour Mandela pendant presque un an quand j'avais 12 ou 13 ans. J'ai appris l'afrikaans à la fac (et tout oublié depuis). J'ai vraiment vraiment envie de m'y rendre, même si l'Afrique n'est pas au programme des prochaines années (mon namoureux est fan d'Asie et je trouve ma fille trop petite pour les vaccins de la fièvre jaune)