La pancarte est plutôt claire |
Alors qu'on tentait de nous convaincre de nous lancer dans une aventure de « tubing », que l'on pourrait aussi appeler canyoning, nous avons plutôt opté pour la tyrolienne.
Le Tsitsikamma Canopy Tour n'a rien de bien effrayant, même si on nous demande d'accepter tous les risques reliés à l'activité. Pour deux heures environ, on vole d'un arbre à l'autre sans trop de stress. Avec un peu de chance, on voit des babouins. Pour les collectionneurs, tous les participants à l'activité reçoivent un certificat pour souligner leur « accomplissement ». Wouh!
Nous avons ensuite quitté Storms River, espérant que mes habiletés de chauffeur manuel tiendraient la route (!). Et nous sommes arrivés en fin d'après-midi au parc national des éléphants de Addo. C'est là que nous devions passer les deux prochaines nuits.
Pour la qualité de l'accueil, on repassera. Quoique, à ce qu'on comprend, les employés travaillent facilement jusqu'à 12 heures par jour. On peut comprendre qu'ils en aient assez des touristes.
Ceci dit, nous avons soupé au seul restaurant du parc, où nous avons mangé du kudu.
Et en soirée, nous avons fait une espèce de safari de nuit d'une durée de deux heures. Pour ce faire, il est nécessaire de réserver en téléphonant.
Nous sommes donc entrés dans le parc dans un Jeep de dix places. Notre conducteur avait une énorme torche pour tenter de nous pointer les animaux. Il faut être patient et chanceux pour apprécier cette expérience. Parce qu'il n'y a aucune garantie. Si on nous disait que nos chances étaient meilleures de voir un lion ou un rhinocéros en soirée, nous n'avons vu ni l'un ni l'autre. Mais le silence et le calme du parc une fois la nuit tombée valaient le détour. Nous avons à tout le moins observé une hyène, des zèbres, des buffles, des chouettes africaines, des lièvres, des caracals et des chacals.
Et on a beau être en Afrique, il faut plus qu'un coupe-vent pour ne pas prendre froid pendant cette virée.
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