Umin Thounzeh, à Saigang |
Un taxi pour une journée, pour deux, nous a coûté 35 000 kyats. Toutefois, nous n'avons pas eu de difficulté à convaincre notre chauffeur de faire un premier arrêt à la gare pour nous permettre d'acheter des billets de train qui nous mèneraient à Bagan dans la nuit qui s'en venait.
La gare de Mandalay, qui paraît désaffectée, généralement assez vide, n'est pas un endroit où on aurait envie de flâner seul. Toutefois, le prix du billet est beaucoup plus bas que celui du billet de bus. Le prix du billet tourne autour de 1,80 $ pour environ 7 heures de trajet.
Le billet en poche, nous avons décampé pour atteindre Saigang en premier. À cet endroit dans les collines, les stupas blanc et or se multiplient. On pourrait passer la journée à monter et descendre pour les visiter toutes.
Nous avons fait un arrêt à Umin Thounzeh pour voir la terrasse de 45 Bouddhas. Comme dans plusieurs temples asiatiques, les détails sont tout à fait impressionnants. L'endroit est situé tout en haut d'un long escalier.
Puis, nous nous sommes arrêtés au temple bouddhiste de Pon Nya Shin Paya. À l'entrée, on doit payer un supplément si on veut pouvoir prendre des photos. En réalité, ce n'est pas particulièrement contrôlé à l'intérieur. Pour la vue sur les montagnes, ça vaut le détour, même si j'ai préféré Umin Thounzeh.
Saigang |
De là, on prend une barque rudimentaire, faite de bois, avec un gros moteur fumant à l'arrière. Le moteur est bruyant également. Il faut seulement deux minutes pour traverser la rivière et le bateau effectue l'aller-retour environ toutes les 15 minutes.
La traversée vers Inwa |
Inwa |
La principale attraction à Inwa, c'est le monastère de bois de Bagaya Kyaung. Prenez le temps de vous y perdre. Vraiment.
Bagaya Kyaung |
Inwa |
À n'en point douter, le coucher de soleil sur le pont U-Bein est un moment mémorable si le temps est dégagé.
Pont U-Bein |
Coucher de soleil vu du pont U-Bein |
Puis, la gare toujours aussi peu fréquentée en soirée nous a accueillis. La signalisation n'y est pas très claire et alors que nous attendions sur le quai, nous avons aperçu notre train au loin, immobilisé. Nous n'aurions jamais soupçonné qu'il s'agissait du nôtre.
Heureusement, nous avons réussi à monter à bord avant le départ, et nos sièges étaient par hasard en face de ceux d'un couple letton avec qui nous deviendrions amis.
J'ai mis quelques détails sur le transport en train dans cet article. À noter que la population locale s'étend directement au sol pour dormir dans le train. Les lumières demeurent allumées toute la nuit et les fenêtres sont difficiles voire impossible à fermer. Avoir de quoi se couvrir est une excellente idée. Le confort n'est pas garanti.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire