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25 mars 2012

Road Trip au carré

The Three Sisters, Blue Mountains, Australie
On est quel jour? Dimanche? Lundi? Le 24? 25? Sais pu!
Le temps file à une vitesse folle, mais demeure suspendu à la fois. Très étrange. Quand on s'amuse... et qu'on n'est assurément pas prêt à revenir... J'ignore si je pourrais tenir le rythme pendant des années, mais je ne crains pas du tout de devoir abandonner avant la fin des six mois que j'ai prévus.

La dernière semaine a été particulièrement intense. Et il importe de s'accorder du temps pour se poser, parfois. J'y verrai d'ici une semaine.

Après un road trip sur la Great Ocean Road, celui entre Melbourne et Sydney a été tout aussi unique. Précisément 24 voyageurs dans un autobus pendant trois jours, ça crée des liens. Nous sommes passés d'un des points les plus au sud en Australie à la plage la plus longue du pays. De là, nous avons grimpé au sommet de la plus haute montagne australienne avant de faire une pause au parlement à Canberra. 

Même si tous les voyageurs avec qui je me suis amusés se sont dispersés dans les auberges de Sydney, nous gardons contact et tentons de nous retrouver tous les jours pour une activité. Cinq d'entre nous sommes d'ailleurs allés aux Blue Moutains aujourd'hui. Elles doivent leur nom à l'évaporation qui s'échappe de l'eucalyptus. C'est le grand Canyon de l'Australie. On y trouve notamment un monorail incliné à 50 degrés... C'est quelque chose.

19 mars 2012

L'arnaque des koalas

Un koala paresseux à Ballarat
Un tout petit mot pour raconter l'arnaque des koalas.

Sans prédateurs naturels, dormant toute la journée, ces petits oursons sont tout de même protégés en Australie. Il est semble-t-il formellement interdit de les toucher. Sans quoi les policiers pourraient débarquer.

Mais on peut les toucher dans les réserves. Il y a d'abord le coût d'entrée dans la réserve, entre 15 et 25 $, généralement. Puis, au besoin, l'achat de nourriture pour attirer les kangourous, qu'on peut toucher à notre guise. Mais pour les koalas... Alors là...

Toucher le koala? On vous chargera 10 $ de plus (ou 25, selon). Une photo avec le koala? On la prendra pour vous, moyennant un autre billet de 10 $... Et la facture peut grimper rapidement pour toute la famille.

Nous avons toutefois réussi à contourner la règle à Ballarat. À 14 h 30, un employé prenait un koala, le sortait de son enclos et nous permettait de le flatter. Nous avons pris nous-mêmes nos photos. Pas de frais. Et voilà! C'est ça la magie.

12 mars 2012

Course... pour quitter Melbourne

Sur la piste du Grand Prix de Melbourne
Pays numéro 3 : l'Australie. Me voilà désormais à Melbourne, où les expériences sont... intéressantes. Disons-le comme ça.

Les leçons s'accumulent à vitesse grand V.

Leçon numéro Z (!) : Quand tu dis au douanier que tu n'as pas de billet de retour, évite d'avoir l'air nerveux. Celui-ci a été gentil et a répondu :
« no worries ». Mais que je ne sache pas plus de trois jours d'avance où je serai, ça l'agaçait. On va remédier pour les pays plus sensibles qui s'en viennent. Prix de consolation, la douanière à Christchurch ne s'arrêtait plus de m'appeler « My Love ».

Leçon numéro 12345.1.2.3 : Quand tu achètes un billet d'avion, arrange-toi donc pour arriver dans la ville que tu ne connais pas à une heure décente. Mettons pas après 20 h. Faut croire que de marcher tout Prague à minuit, sans un sou l'an dernier, ne m'avait pas suffi. Ici, les navettes qu'on m'avait indiquées n'étaient plus en fonction à minuit, après tout ce temps à tenter de passer les douanes. Plan B : navette restante et tram. MAIS... plus de tram. Plan C : partager un taxi avec un autre voyageur coincé et être accueilli par un « Je me demandais où tu pouvais bien être passé » par la réceptionniste de l'auberge.

11 mars 2012

Du soleil et un gros glaçon

Franz Josef
Wi-fi gratuit à l'aéroport. Yé! Rare en ce pays. Ce qui me permet
d'effectuer une mise à jour.

Je me suis donc tapé, plus tôt cette semaine, le trajet entre Queenstown et Franz Josef et les huit heures d'autobus qui les séparent, gracieuseté d'une compagnie qui s'arrête dans tous les villages. Et qui prend des pauses de 30 minutes dans des trous perdus pour nous inciter à acheter les produits hors de prix qu'on y vend. Nous avons notamment abandonné notre baleine roulante dans le milieu de nulle part pour un frisquet resto tout de troncs d'arbres bâti. On nous recommandait la soupe aux nouilles et légumes. Seulement 9 $ pour le bol. Et le bol ne se mangeait pas, je précise. (Pas de bol en pain pour Jeannot... Et pas de raisins non plus.)

En arrivant, j'espérais réserver une randonnée sur le glacier de Franz Josef pour le lendemain matin. Mais comme, encore une fois, mon arrivée chassait une pluie de deux jours, tout le monde s'était rué sur cette expédition. Pas le choix : rester une journée de plus au creux des montagnes.

Le choix s'est avéré intéressant, me permettant de relaxer et d'explorer les sentiers en forêt dans les environs. Le jour suivant, un soleil de plomb nous a suivis toute la journée sur le glacier. C'est rare, il paraît. Pas pour rien qu'ils nous fournissent un manteau de pluie. Mais nous n'en avons pas eu besoin. En manches courtes sur un glacier, c'est assez spécial. Entre ça et un musée, je choisis mille fois le glacier.

Blogue-collation

Je m'apprête à quitter la Nouvelle-Zélande pour l'Australie. Peut-être que je pourrai ajouter une mise à jour plus complète de là, alors qu'on arrêtera peut-être de nous arnaquer sur les connexions internet.
En attendant, rien de mieux pour être zen que la recette suivant :

Une montagne+le bruit de la rivière+un coucher de soleil+cette chanson-là = se dire que ça vaut la peine de jeter son argent par les fenêtres.



En terminant, je me vois dans l'obligation de souhaiter un joyeux anniversaire à Lisanne...

** Pour une raison inconnue, il est possible que la chanson ne joue que 20 secondes... Ce qui serait anormal.

29 février 2012

L'été c'est fait pour jouer

Taupo, Nouvelle-Zélande
D'emblée, je sais, je ne vous ai pas habitués à un si long silence. Il est rare que je sois longtemps sans m'exprimer, mais l'internet néo-zélandais m'a tenu en échec.

En effet, le wi-fi gratuit est rare dans cette partie de l'Océanie. Dans les restaurants McDonalds, on ne nous laisse qu'une certaine quantité de Mo avant de nous débrancher. Ailleurs, il arrive qu'on paie aussi pour le nombre de Mo utilisés. Téléchargez une photo ou une vidéo et hop, plus de temps.

Alors me voici, à Wellington, capitale de ce si beau pays, dans un resto chinois à l'internet gratuit.

J'ai commencé mon périple à Auckland, ville bipolaire, comme le pays en entier, où il pleut 15 fois par jour, mais généralement pas longtemps. Intermédiaire entre Sherbrooke et Montréal, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande n'a rien d'impressionnant à première vue. Heureusement, j'avais contacté un Couchsurfer qui m'a guidé pendant près de deux jours. Il m'a notamment amené faire du hiking sur un ancien volcan.

Quatre heures de bus plus loin, je suis arrivé à Rotorua, connue pour ses bains thermaux. Mais la plupart des points d'intérêts sont situés à l'extérieur de la ville. Il faut donc une voiture. Je me suis contenté d'une marche le long du lac et d'un souper-spectacle maori, où j'ai été nommé grand chef maori... pour la soirée. La tite madame avait bien repéré le seul voyageur solitaire avant de m'inviter à monter sur scène. Faire des simagrées devant une cinquantaine de touristes, la plupart coréens ou japonais, ça signifie que je deviendrai sûrement une grande vedette de l'Asie avant longtemps. Au nombre de vidéos qu'ils ont pris...