23 février 2012

Premier pépin

Première présence en Océanie
pour Gilly, qui se trouve ici
dans le port d'Auckland, Nouvelle-Zélande
Eh ben voilà! Ça devait se produire. Premier pépin. Et je ne parle pas des tympans qui menacent toujours de m'éclater quand l'avion veut se poser. Ou de ce rhume qui, faute de sommeil, refuse de mourir.

Mon pépin, il s'est pointé à l'aéroport de Los Angeles, hier (techniquement, c'était avant-hier, selon mon décalage horaire).

Il est toujours bon de savoir, avant de monter dans un avion, si le pays de destination vous laissera entrer si vous ne disposez que d'un billet à sens unique.

La Nouvelle-Zélande a beau aimer les Canadiens, n'exiger aucun visa pour les séjours de trois mois ou moins, elle ne nous aime pas au point de prendre le risque que nous nous y installions. Moi, je savais pas.

Enfin si. Y'avait un de mes cochambreurs à Los Angeles qui m'avait posé la question. Mais allez savoir pourquoi, je ne suis pas allé vérifier. Ç'aurait pu m'éviter quelques maux de tête.

Alors impossible d'enregistrer mon sac et d'obtenir mes cartes d'embarquement sans un billet qui m'évacuera éventuellement de l'île aux Kiwis.



Je suis donc reparti, mon petit bonheur sur l'épaule, pour acheter un billet en catastrophe. Comptoir de Quantas Airline devant moi, j'essaie d'obtenir le meilleur prix, tout en ne sachant pas réellement quand je veux quitter. J'ai nommé une date au hasard. Je suis bon, ces temps-ci, pour tomber sur la date la moins chère, au hasard. Mais je me disais en même temps que si j'avais accès à internet, je pourrais sûrement dénicher quelque chose qui me conviendrait davantage.

Ainsi, jusqu'à preuve du contraire, je quitterai Christchurch vers Melbourne le 11 mars. Et le temps que la commis se batte avec son système informatique qui refusait de collaborer, le prix du billet... a doublé. Quand t'es pas dû. Ça me le prenait coûte que coûte. Kaching!

Le temps continuait de passer, et le foutu ordinateur refusait de m'imprimer une preuve d'achat, nécessaire pour monter dans l'avion. Il a fallu une heure, en tout, pour que j'obtienne le précieux document. Une chance que j'étais bien arrivé trois heures avant le décollage.

J'ai tout juste eu le temps d'enregistrer mon sac, d'enfourner un infecte sandwich (à moitié) avant de passer la sécurité. Même si j'avais sorti tous mes liquides dans un petit sac, ils se sont mis à deux pour s'assurer que mon Purell ne ferait pas sauter l'avion. Misère! Y faut ce qu'il faut.

Enfin, ils voulaient être certains que tout irait bien. Sécurité à Los Angeles. Sécurité à l'escale à Nadi, Fiji (à noter qu'on venait juste de sortir de l'avion et qu'il était techniquement impossible d'avoir modifié le contenu de nos bagages). Sécurité à l'arrivée à Auckland. (Même note qu'avant.)

Ceci dit, le vol programmé de nuit paraît beaucoup moins que ses 10 heures (avant escale, 13 en tout). Et pour le décalage horaire, notez que je suis désormais 18 heures dans le futur par rapport au Québec.

Je verrai s'il est possible de me faire rembourser mon billet. J'en ai trouvé un moins cher pour le même trajet, même une fois les pénalités d'annulation payées.

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