19 février 2012

Le plus dur, c'est de partir

San Diego Bay
J'ai déjà fait le plein de souvenirs. Vu quelques volées de pélicans. L'océan Pacifique à profusion. Des palmiers à perte de vue. Du soleil en février... Avec les photos et les notes qui vont avec, pour me rappeler plus clairement.

Après trois jours, je profite de l'internet sans fil du train côtier qui relie San Diego à Los Angeles, le long de l'océan, pour un premier bilan. Le constat, c'est la difficulté de partir.

Pas partir de chez soi pour prendre l'avion, un moment anticipé, mûri, que plus rien ne peut arrêter. Mais je réalise bien maintenant que les six prochains mois seront ponctués d'adieux continuels. De départs. Il faut savoir  quitter une ville pour embrasser la prochaine. Être décidé pour refuser les invitations à sortir, la veille du départ, même si une poignée de Québécois sympathiques viennent de débarquer. Et saluer une dernière fois les voyageurs qu'on laisse derrière, ceux avec qui les liens se tissent tellement rapidement.

Après avoir été celui qui reste, pendant trois soirs, alors que d'autres partaient, je suis devenu celui qui quitte. Me rendant compte que je n'ai pris aucune photo avec tous ces nouveaux amis de passage.

Dans deux jours, je redeviendrai celui qui part, en route pour un long vol vers l'Océanie.

En attendant, il faudra me discipliner pour que mes nuits soient moins courtes. Just saying.

1 commentaire:

  1. QUOI? Tu veilles et fais le pas sage? Bah, c'est bien mérité! Il faut ce qui faut pour profiter à fond de chaque lieu et de chaque rencontre.

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