Amber Fort, Jaipur |
Tous ces petits points sont des cerfs-volants... |
En fait, j'aime les petites villes. Jaipur est immense. Et on dirigera les touristes vers la portion fortifiée, entourée d'un mur rose.
J'ai marché de mon hôtel jusqu'à la ville fortifiée. Il m'a fallu plus d'une heure. À l'intérieur des murs, il y a les bouchons de circulation. Et beaucoup, beaucoup de petites boutiques.
Il y a toutes les boutiques où on vend les ustensiles, une à côté de l'autre. Toutes les boutiques de souvenirs, une à côté de l'autre. Toutes les boutiques de cerfs-volants, une à côté de l'autre...
Tout le monde a insisté qu'il fallait voir le fort Amber. J'ai fini par céder et un Indien a négocier un rickshaw pour moi. Quelque chose me dit qu'il avait une entente avec le chauffeur pour me faire croire que j'obtenais un prix raisonnable.
On m'a donc emmené au fort, très joli et perché sur une montagne. Quoique les forts, en Inde, ils finissent tous par se ressembler. On peut aussi y accéder à dos d'éléphant pour une somme astronomique.
Au retour, on s'est arrêtés pour regarder le palais sur l'eau et le chauffeur m'a entraîné dans le village des éléphants. Les pauvres bêtes, dans une cour bétonnée, étaient enchaînées et ne pouvaient bouger. On m'a offert de me faire visiter le village à dos d'éléphant. J'ai refusé, pour la forme, même s'il est trop tard pour ces animaux. Et on m'a demandé un pourboire pour m'avoir laissé approcher des bêtes.
J'ai ensuite dû m'arrêter dans une manufacture de soie, où on m'a rapidement expliqué comment on fabriquait les foulards avant d'essayer de m'en vendre un. Bien sûr, le chauffeur reçoit des crédits quand il apporte des clients. Idem pour la bijouterie où je suis sorti immédiatement après être entré. De là, il n'était pas question de visiter un autre magasin.
Je me suis aussi arrêté à Jantar Mantar, un assemblage d'outils qui permettent de savoir l'heure ou d'étudier les étoiles. Sans l'audioguide, difficile de comprendre à quoi sert chacun des outils.
Et j'ai terminé à Hawa Mahal, le palais qui ressemble à une ruche d'abeille. L'entrée se faisant par l'arrière, je n'ai jamais pensé à aller voir la façade, qui est probablement la seule chose impressionnante du bâtiment.
Au moins, du toit du palais, on pouvait voir tous les Indiens qui s'entraînaient avec leur cerf-volant pour le festival du lendemain. En plein coucher de soleil, c'était joli.
Je suis finalement entré à pied, à la noirceur, en m'arrêtant pour acheter un kebab. À ma grande surprise, les kebabs n'incluaient pas le pain...
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