Après Khajuraho, j’ai repris la route plus touristique en me
déplaçant vers Agra. Quand le train arrive en ville à 2 h du matin, ce n’est
pas toujours chouette. Le chauffeur de rickshaw a cherché pour toujours mon
hôtel, s’arrêtant à deux trois endroits en me disant qu’on y était.
Visiblement, il ne savait pas où c’était.
J’avais cru possible de ne dormir que quelques heures pour
ensuite contempler le lever du soleil sur le Taj Mahal. Quand je suis sorti de
ma chambre vers 6 h 30, le brouillard enveloppait la ville au point où il était
difficile de voir à plus de 50 mètres. Le Taj, blanc, dans le brouillard, ça ne
donnerait certainement pas un très joli lever de soleil. Et je ne suis pas
certain comment je m’y serais pris pour me trouver un chauffeur à cette heure.
Retour au lit.
J’ai pris un chauffeur qui m’a mené au comptoir pour les
billets du Taj, où on peut prendre un billet combiné avec le fort d’Agra pour
économiser. Et j’ai commencé par le fort pour laisser le temps au brouillard de
se lasser.
À la sortie, ne trouvant plus mon chauffeur, j’ai attendu en
vain, jusqu’à décider d’en embaucher un autre. Son prix était deux fois plus
bas que celui de mon chauffeur précédent, que je n’avais d’ailleurs toujours
pas payé. Ça m’apprendra à ne pas connaître la valeur des trajets.
Mais voilà, deux minutes plus tard, mon premier chauffeur,
en retard, me retrouve et nous fait signe d’arrêter. J’accepte de retourner
avec lui à condition qu’il baisse son prix.
Au Taj, j’avais demandé de descendre à la porte sud, plus
pratique pour les touristes solo. Il m’a plutôt déposé à la porte est, où son «
frère » me conduirait plus près de l’entrée en rickshaw à pédales. Bien sûr, on
me demanderait une contribution supplémentaire pour ce service. En étant ferme,
j’ai refusé, considérant que ça devait être inclus dans le montant que je
verserais au final.
Pour le Taj Mahal, il est interdit de transporter une lampe
de poche ou un trépied, aussi petits soient-ils. Si vous possédez ces objets,
il est possible qu’on vous force à sortir du site pour les mettre en consigne
et à refaire la file pour entrer.
Ma visite se déroulant un dimanche, le site était bondé…
donc désagréable. Tout le monde poussait pour arriver à faire sa photo devant
le monument, en essayant de réduire autant que possible le nombre d’intrus sur
la photo. Difficile de trouver un coin libre avec une vue intéressante. Se
poser pour admirer et apprécier? Presque impossible.
Pour s’approcher du mausolée, les touristes profitent d’une
file prioritaire et devancent les nombreux Indiens qui doivent patienter
beaucoup plus longtemps. Pour entrer dans le mausolée, tout le monde pousse,
bouscule, piétine, et il faut déjà ressortir.
Bien que le site soit joli, je n’ai pas vraiment apprécié ma
visite. Je présume qu’un accès au site tôt le matin, en absence de brouillard,
peut aider à éviter les foules. Le site est fermé les vendredis et est
apparemment plus achalandé les week-ends. J’essaierais donc de m’y présenter
entre le lundi et le jeudi, la prochaine fois.
Ah l'inde, on n'entend du mal, du bien, du mal puis du bien, je crois qu'il faut y allait pour comprendre pourquoi on y tombe amoureux des les premiers jour!
RépondreSupprimerIl est vrai que c'est une destination très prisée pour les touristes. Je comprends donc tous les tracas que vous avez rencontrés. Je planifie un voyage en Inde, mais je resterai plutôt avec les habitants dans les quartiers pour vivre avec eux leur vie de tous les jours.
RépondreSupprimerCet article douche un peu l'enthousiasme de ceux qui veulent visiter le Taj. Mais pour qui veut vraiment y aller, il est bien de savoir à l'avance les difficultés qu'on pourrait rencontrer. Personnellement, je pense que le Taj Mahal est devenu une destination un peu trop touristique.
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