À la gare de Mughai Sarai, où je suis descendu, mes amis
indiens étaient bien déçus de me voir partir. Il a d’ailleurs fallu qu’ils
m’aident pour savoir où descendre, parce que ce n’est nullement annoncé. Quand
on connaît l’heure d’arrivée, on peut être vigilant. Mais quand le retard est
énorme, difficile de trouver ses repères.
Les adieux sont toujours déchirants. Mais ils ne se
déroulent jamais dans le calme. Un Blanc? Tous les chauffeurs de taxi, de
rickshaw, de n’importe quoi viennent nous importuner. Heureusement, mes amis
pouvaient leur répondre d’aller voir ailleurs…
Pour parcourir les 28 km qui me séparaient de mon hôtel, il
aura fallu plus d’une heure. Moi qui devais arriver en matinée, je découvrais
la route vers Varanasi au soleil couchant.
Il y a la congestion, les autobus, les vélos, les rickshaws
qu’il faut contourner en klaxonnant toujours le plus possible. Et ensuite
s’aventurer dans des ruelles terreuses qui mettent à l’épreuve n’importe quelle
suspension.
Bon à savoir : si l’hôtel dispose de l’eau chaude, il
faut généralement le demander à l’accueil pour que quelqu’un mette le
chauffe-eau en activités.
Varanasi est un enchevêtrement de ruelles, un labyrinthe où
même certains habitants peuvent être confus à l’occasion. À l’hôtel, on me dirige
vers un restaurant qui appartient au même propriétaire en me donnant un plan
tracé à la main. Ce qui, sur le plan, est dessiné comme une rue principale peut
très bien être une allée boueuse. Faut deviner. S’égarer fait aussi partie du
plaisir, remarquez.
Après maintes confusions, je trouve le fameux restaurant, où
on trouve de tout sur le menu. Reste que si on demande quelque chose en
particulier, il faut s’attendre à « don’t have ». C’est de même.
En soirée, passé 22 h, on éteint les lumières un peu partout
en ville. Retrouver son chemin dans le labyrinthe, dans la plus pure obscurité…
bonne chance! J’y suis à tout le moins parvenu.
.......se perdre est aussi l'occasion de faire de belles découvertes....
RépondreSupprimerje viens de découvrir tes voyages dans La Nouvelle de Sherbrooke....
comme j'adore voyager.....je vais suivre tes aventures et visiter ton blogue....
Den de Sherbrooke