7 octobre 2013

La saga du visa indien

Les habitués du blogue sauront que je n'aime pas tellement remplir les demandes de visa. Toujours compliqué, toujours plein de bureaucratie, toujours cette impression de donner les mauvaises réponses.

Oui, je comprends le pourquoi. C'est juste que je n'ai jamais d'autres intentions que de visiter, de m'imprégner de la culture du pays. Si c'était le cas de tout le monde, on n'aurait pas besoin de visa.

Toujours est-il que j'ai stressé pour le visa chinois. J'ai presque fait de l'urticaire pour le visa brésilien. Je me suis démené pour le visa cubain.

Et voilà que les aventures se poursuivent avec le visa indien. Parce que j'ai décidé de partir en janvier pour un mois, j'ai voulu prendre un peu d'avance. Les billets d'avion sont toujours moins chers quand on les achète plusieurs mois avant le départ. Mais pour se procurer un vol, il faut d'abord avoir la certitude qu'on pourra partir.

Ainsi ai-je opté pour le visa de touriste. J'ai rempli le formulaire en ligne, contrevérifié les informations trois fois, et j'ai roulé jusqu'à Ottawa pour remettre ma demande en mains propres. Si problème il y a, on me le dira.



Aux bureaux de BLS, l'agence qui doit servir d'intermédiaire, on ne peut payer qu'en argent comptant ou avec la carte de débit. Il faudra sept à dix jours, qu'on me dit, avant que le document soit prêt.

«Si j'ai écrit que je suis journaliste, est-ce que ça pose un problème?» que je demande.

Arrêt sur image. Les plus futés diront que j'aurais dû m'abstenir de mentionner ma profession. J'ai opté pour l'honnêteté... Pour voir. Fin de la pause.

«Pas de problème. Comme vous demandez un visa de touriste, il n'y aura pas de problème», qu'on me répond.

Bruit assourdissant qui souligne fortement l'erreur.

Un coup de téléphone deux semaines plus tard m'apprend que mon visa m'a été refusé. Touriste ou pas, il me faut un visa de journaliste. La différence? Le prix, plus élevé, et la durée, plus limitée.

Devant l'incapacité du centre d'appels de répondre à toutes mes questions, je suis retourné porter une deuxième demande de visa à Ottawa, toujours en traitement celle-là.

J'ai eu droit à des excuses, mais pas à un rabais. Il fallait payer de nouveau, même si j'avais posé toutes les questions la première fois et qu'on m'avait induit en erreur. J'ai souligné qu'on devrait être plus précis sur le site internet de l'agence. On m'a dit qu'on ferait les correctifs, mais l'information n'a toujours pas été changée.

Entretemps, on s'amuse à me raconter toutes sortes d'histoires d'horreur venant de demandeurs de visas... Je préfère avoir encore la foi. La décision devrait tomber d'ici la fin de la semaine.

Mais si l'Inde ne veut pas de moi, j'irai virer ailleurs...

4 commentaires:

  1. Je ris et je sympathie....je me suis bien galérée avec mon visa également, et ce jusqu'à la veille de mon départ.....hé ouais! Un beau stress garanti!
    L'inde c'est ça, mais c'est sympa! Enjoy! :-)

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  2. Oui, je me suis dit que c'était un avant-goût de ce que je vivrais là-bas. Mais au moins, j'ai mon visa maintenant. Je me félicite de m'y être pris d'avance.

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  3. je suis passé par le même genre d'agence en France... il s'agit de Rapide Visa (http://www.rapidevisa.fr/) dans l'aide qu'ils donnent aux clients pour remplir le formulaire en ligne, ils indiquent bien qu'il ne faut pas indiquer de métier dans les médias pour demander un visa de tourisme ;) mais c'est vrai que les autorités indiennes sont peinibles... Jonathan.

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  4. Je n'avais rien trouvé sur la mention de mon travail dans les médias. J'avais même posé la question à l'agence. À l'avenir, je m'en tiendrai à mes réticences naturelles...

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