Le bus pour Munnar partait en après-midi, ce qui me laissait amplement le temps d'aller découvrir la plage d'Alappuzha (Alleppey). Elle était toutefois relativement loin de mon hôtel.
Avec tout le temps devant moi, j'ai décidé de m'y rendre à pied, question de découvrir le village pendant le trajet. Le problème, c'est qu'Alleppey est une espèce de Venise indienne. Quand un pont est fermé ou en construction, il faut trouver une route alternative. Et il faut parfois y consacrer beaucoup de temps.
Plus j'approchais de la plage, plus les routes étaient désertes. Surprenant, jusqu'à un certain point.
La plage elle-même n'avait rien des lieux touristiques qu'on trouve ailleurs dans le monde. Du sable à perte de vue, oui, des commerçants qui offrent des tours de chameaux, aussi, mais aucune nécessité de jouer du coude pour trouver un endroit pour s'asseoir. Pas de parasols non plus. Il y avait, çà et là, des groupes de garçons ou de jeunes hommes qui s'amusaient dans l'eau, complètement habillés, comme plusieurs le font en Inde.
Il y avait aussi quelques couples en séances de photos pour leur mariage. Il s'agit d'un contraste intéressant avec les relations homme-femme dans la nord du pays. Ici, on sent la chimie entre les amoureux.
Outre plusieurs Indiens qui souhaitaient que le Blanc en moi aille affronter les vagues avec eux, je n'ai pas été interpellé par des vendeurs sur cette jolie plage. Ça fait changement.
J'ai choisi de rentrer en rickshaw, pour être certain de ne pas rater mon bus. Il m'a fallu négocier fort et ignorer ceux qui refusaient de baisser leur prix pour avoir exactement le prix que je souhaitais.
À mon hôtel, le jeune propriétaire a entassé tous mes bagages sur sa mobylette, m'a fait monter derrière lui et m'a finalement assigné une place dans un bus sans vitre aux fenêtres. J'en avais pour environ six heures, qu'il disait.
Munnar étant un peu à l'écart des routes principales, en montagne, il me fallait repasser par Kochin pour y arriver. Une heure après le départ, environ, l'autobus s'est immobilisé et on a demandé à tous les passagers de descendre. Le pont, devant nous, ne supporterait pas le poids d'un autobus rempli. Il fallait donc laisser le véhicule passer et traverser à pied. Rassurant!
Beaucoup plus tard, nous avons commencé à gravir les montagnes sur des routes sinueuses sans garde-fou. Par chance, en Inde, on utilise la voie de gauche. Pour monter, nous étions donc dans la voie intérieure. On comprend toutefois assez rapidement comme des accidents peuvent survenir.
Pendant des heures, notre chauffeur négociait des virages serrés vers la droite, puis vers la gauche, tous les 100 mètres environ.
La nuit est tombée et, dans un village, nous avons croisé une procession chrétienne. Devant, il y avait des gens qui transportaient une statut. Derrière, des jeunes hommes tapaient du tambour. Le cortège était long et large et prenait une voie entière, ce qui rendait les virages en épingle laborieux pour les véhicules imposants. On m'a raconté que cette procession se tenait une fois l'an seulement.
Au bout du compte, il a fallu au moins huit heures pour atteindre Munnar. En soirée, il ne restait presque plus de restaurants ouverts pour me permettre de casser la croûte. J'ai grimpé une colline jusqu'à ma chambre d'hôtel et me suis aperçu que j'avais probablement laissé mon iPod dans le bus... Y'a des journées comme ça.
Avec tout le temps devant moi, j'ai décidé de m'y rendre à pied, question de découvrir le village pendant le trajet. Le problème, c'est qu'Alleppey est une espèce de Venise indienne. Quand un pont est fermé ou en construction, il faut trouver une route alternative. Et il faut parfois y consacrer beaucoup de temps.
Plus j'approchais de la plage, plus les routes étaient désertes. Surprenant, jusqu'à un certain point.
La plage elle-même n'avait rien des lieux touristiques qu'on trouve ailleurs dans le monde. Du sable à perte de vue, oui, des commerçants qui offrent des tours de chameaux, aussi, mais aucune nécessité de jouer du coude pour trouver un endroit pour s'asseoir. Pas de parasols non plus. Il y avait, çà et là, des groupes de garçons ou de jeunes hommes qui s'amusaient dans l'eau, complètement habillés, comme plusieurs le font en Inde.
Il y avait aussi quelques couples en séances de photos pour leur mariage. Il s'agit d'un contraste intéressant avec les relations homme-femme dans la nord du pays. Ici, on sent la chimie entre les amoureux.
Outre plusieurs Indiens qui souhaitaient que le Blanc en moi aille affronter les vagues avec eux, je n'ai pas été interpellé par des vendeurs sur cette jolie plage. Ça fait changement.
J'ai choisi de rentrer en rickshaw, pour être certain de ne pas rater mon bus. Il m'a fallu négocier fort et ignorer ceux qui refusaient de baisser leur prix pour avoir exactement le prix que je souhaitais.
À mon hôtel, le jeune propriétaire a entassé tous mes bagages sur sa mobylette, m'a fait monter derrière lui et m'a finalement assigné une place dans un bus sans vitre aux fenêtres. J'en avais pour environ six heures, qu'il disait.
Munnar étant un peu à l'écart des routes principales, en montagne, il me fallait repasser par Kochin pour y arriver. Une heure après le départ, environ, l'autobus s'est immobilisé et on a demandé à tous les passagers de descendre. Le pont, devant nous, ne supporterait pas le poids d'un autobus rempli. Il fallait donc laisser le véhicule passer et traverser à pied. Rassurant!
Beaucoup plus tard, nous avons commencé à gravir les montagnes sur des routes sinueuses sans garde-fou. Par chance, en Inde, on utilise la voie de gauche. Pour monter, nous étions donc dans la voie intérieure. On comprend toutefois assez rapidement comme des accidents peuvent survenir.
Pendant des heures, notre chauffeur négociait des virages serrés vers la droite, puis vers la gauche, tous les 100 mètres environ.
La nuit est tombée et, dans un village, nous avons croisé une procession chrétienne. Devant, il y avait des gens qui transportaient une statut. Derrière, des jeunes hommes tapaient du tambour. Le cortège était long et large et prenait une voie entière, ce qui rendait les virages en épingle laborieux pour les véhicules imposants. On m'a raconté que cette procession se tenait une fois l'an seulement.
Au bout du compte, il a fallu au moins huit heures pour atteindre Munnar. En soirée, il ne restait presque plus de restaurants ouverts pour me permettre de casser la croûte. J'ai grimpé une colline jusqu'à ma chambre d'hôtel et me suis aperçu que j'avais probablement laissé mon iPod dans le bus... Y'a des journées comme ça.
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