17 août 2014

Le simulateur de chute libre



On va se le dire d'emblée : ce n'est pas parce qu'on voyage qu'on sait nécessairement ce qui se trouve dans notre cour arrière. Des fois, ça vaut la peine de sortir de chez soi.

Un peu partout dans le monde, il y a, comme à Laval, un simulateur de chute libre. Moins cher qu'un vrai saut en parachute, le simulateur permet aux amateurs d'aventure modérée trop peureux pour se lancer d'un avion en plein vol (comme moi, mettons!) d'établir un premier contact cet univers particulier.

Pour l'initiation, nous avons eu droit à deux vols de 60 secondes. Pas assez? Vrai que dans la vie de tous les jours, deux minutes, c'est à peine le temps qu'il faut pour ouvrir son application Facebook sur un téléphone cellulaire et pour « aimer » trois ou quatre photos. Mais dans un tube de soufflerie verticale où on tente de maîtriser les rudiments du vol en chute libre, c'est bien suffisant.
Nous nous sommes donc aventurés chez SkyVenture Montréal où on nous offre une courte formation et où on nous prête tout le très chic équipement nécessaire pour l'activité. Le temps venu, on franchit la porte d'entrée du tube en se laissant tomber à l'horizontale et on essaie d'adopter la bonne position. Un instructeur nous aidera à effectuer les bons mouvements.

Ça peut avoir l'air de rien, mais le cerveau fonctionne à bonne vitesse. Ha oui, il faut déplier les jambes! Ha oui, mon menton! Comment on place les mains déjà? Après le premier vol, on peut déjà réfléchir à nos défauts et voir comment les autres se débrouillent pour nous aider à nous améliorer.

Pour le deuxième vol, on nous offre le tandem, moment où notre instructeur nous agrippe et nous fait monter dans les hauteurs du tube de 45 pieds avant de nous faire chuter de façon totalement sécuritaire. Sensations fortes garanties. Attention aux coeurs fragiles!

Les marques laissées par les très jolies lunettes vous suivront également pendant un certain temps. Parfait pour un rendez-vous galant!

On dit que l'activité est offerte à partir de l'âge de quatre ans. Les gens souffrant de problèmes de dos, de cou ou de coeur doivent toutefois consulter leur médecin au préalable.

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