10 juillet 2012

Karma et aéroport

Helsinki
Tsé le karma! Tsé quand on dit que si on crache dans les airs, ça nous retombera dessus... J'aime à croire que ce principe s'applique aussi à l'argent qu'on lance par les fenêtres. Q'un jour, le vent le ramènera, du moins en partie, dans la maison. On peut toujours rêver.

Vous vous rappelez ce fameux voyage entre le centre-ville de Amman et l'aéroport, joyeuse promenade qui m'a coûté 40 $JD faute de change? Ben y'a quelqu'un quelque part qui s'est senti coupable. Aujourd'hui, j'ai pu me rendre à l'aéroport de Helsinki pour gratuit. Oui, oui, zéro cenne.

J'avais raté le bus que je devais prendre par 30 secondes. Il m'est passé au visage alors que j'attendais pour traverser la rue. La bonne nouvelle, c'est que la borne de paiement du bus suivant était brisée. Le chauffeur a décrété que c'était gratuit.

All in all, ça veut dire que mon taxi de Jordanie revient à 35 $JD maintenant. Encore trois autobus gratuits et j'aurai retrouvé pleine satisfaction.

Aéroport

Quant à l'aéroport lui-même, il est plutôt bien organisé. On peut imprimer nos cartes d'embarquement et notre étiquette de bagage par nous-mêmes. Après, il ne reste qu'à déposer le bagage sur le convoyeur. Le problème, c'est que l'endroit est trop petit et que les files d'attente sont très longues. Mais l'idée est bonne.

7 juillet 2012

Encore et toujours planifier

Helsinki, Finlande
Je ne ferais pleurer personne. Là n'est pas mon intention de toute façon. Mais six mois à voyager, à travers les découvertes et les rencontres, c'est beaucoup de planification au fur et à mesure. Beaucoup de décisions à prendre rapidement, trop parfois, et à assumer no matter what. Ça épuise un peu.

Visiter les pays baltes, se promener jour après jour en passant d'une ville à l'autre demande d'être alerte pour les horaires de train, de bus, pour réserver les auberges de jeunesse à 24 heures d'avis.

Le problème se pose encore plus à l'approche des fins de semaine, pendant la saison où tout le monde voyage. À Helsinki, où tout coûte les yeux de la tête, il ne restait déjà que très peu d'endroits où dormir. À moins d'avoir envie de payer plus de 50 euros pour une chambre plus ou moins médiocre.

J'ai donc entrepris de réserver les billets d'avion pour le prochain (et dernier) mois, et de planifier de façon un peu plus serrée. Il pourrait s'agir d'une erreur. Ayant déjà un très dispendieux billet d'avion qui devrait me mener de Lisbonne à Rio de Janeiro, il me reste encore à obtenir un visa pour le Brésil. Le problème, c'est que je ne dispose pas des 10 jours ouvrables que la plupart des consulats brésiliens exigent. Moi qui pensais que ce serait plus simple que d'avoir un visa pour la Chine. Là au moins, il fallait au plus cinq jours...

Le gobelin de Tallinn

Tallinn, Estonie
Tallinn n'est qu'à deux heures et demie d'autobus de Tartu. Et elle a beau être une capitale, la ville est relativement petite.

Comme dans les autres États baltes, l'intérêt est d'abord porté sur la vieille ville. Comme dans les autres États baltes, des étudiants ont mis sur pied une compagnie qui offre un tour guidé gratuit qui raconte l'histoire de plusieurs bâtiments en ajoutant des anecdotes croustillantes qu'on soupçonne un peu exagérées.

Quand on sort des fortifications, une très petite portion près du port fait écarquiller les yeux par son architecture étrange et originale. Et j'ai cru apercevoir un ou deux collègues dans cet étrange gorille enfermé dans une cage de verre avec une machine à écrire... On parle d'un faux gorille bien sûr.

Tartu, paradis étudiant

Tartu, Estonie
J'ai suivi le plan. Après deux jours complets en Lettonie, j'ai enchaîné vers l'Estonie. La capitale, Tallinn, étant tout au Nord, j'ai profité de l'occasion pour m'arrêter ailleurs en chemin.

Après environ quatre heures d'autobus sur le trajet Riga-Saint-Petersbourg, j'ai débarqué à Tartu, une ville étudiante du sud-est estonien.

À force de prendre les autobus, on commence à manquer de positions pour un minimum de confort. Surtout quand on a une vieille dame qui prend toute la place sur le banc d'à côté. Mais il semble que l'antipathie était mutuelle dans ce cas précis puisqu'elle a demandé de changer de banc. Yé! Et j'ai pu profiter du wi-fi gratuit dans l'autobus en plus.

Toujours est-il que Tartu est une petite ville que sa population rend vivante parce que, comme Sherbrooke, elle vibre au rythme imposé par les universitaires. Tout les sites d'intérêts sont regroupés et il est très facile de parcourir une bonne partie de l'endroit à pied.

2 juillet 2012

Eternal sunshine of the spotless mind

Sigulda, Lettonie
Tel que prévu, je réalise une visite éclair dans les pays baltes. Éclair au sens où je ne reste que deux ou trois jours dans chacun des pays. Avec le temps que j'ai et les attractions qu'il y a à voir, c'est probablement suffisant.

Ainsi ai-je fait mon chemin jusqu'en Lettonie. Mon avion vers Vilnius avait fait escale à Riga, mais je n'avais pas eu le temps de visiter la ville.

Première impression, la capitale lettone grouille davantage que celle de la Lituanie. On sent davantage l'âme de la vieille ville, les gens y sont plus souriants et plus sociables. Malgré sa petite taille, Riga a l'envergure des grandes villes.

Ceci dit, j'ai fait un tour de la vieille ville en quelques heures seulement. Après, il faut verser dans la contemplation pour ralentir le rythme. Remarquez qu'avec le soleil éternel qu'on trouve ici en été, on peut facilement se débarrasser des musées pendant les heures d'ouverture (généralement entre 10 h am et 6 h pm) et déambuler dans les rues jusqu'à la tombée de la nuit, vers 11 h pm.

Oui, oui, 11 h pm. Ce qui est suffisant pour jouer quelques tours au cerveau, qui se sent dans un perpétuel après-midi. Mais qui facilite grandement les visites.