23 février 2013

L'Afrique inattendue

On dit qu'il faut parfois combattre le feu par le feu.

C'est-à-dire?

C'est-à-dire qu'après les blues du retour, après un long périple, il est parfois opportun de ne pas se poser de questions. Et de saisir les occasions qui se présentent.

Ainsi l'Afrique du Sud s'est-elle invitée dans le portrait. Pas sur l'écran radar au départ : un peu loin, un peu dispendieux, pas tellement envisageable de prendre des vacances... encore.

Quoique... La proposition est venue d'un ami autrichien qui s'achetait un billet pour Le Cap. Les étoiles se sont alignées. Au diable les doutes et les dépenses. Après tout, l'argent, c'est fait pour être dépensé.

Vrai qu'on nous raconte que l'Afrique du Sud peut être un pays dangereux. J'ai validé avec d'autres voyageurs. Rien d'inquiétant à première vue. Pas de doute en ce qui me concerne.

Pas besoin de visa pour débarquer dans la contrée d'Oscar Pistorius. Du moins, pas quand on est simple touriste. Suffit seulement de trouver un billet d'avion qui nous mènera à destination dans un temps record. De l'Amérique du Nord, on compte au moins une escale... parfois trois. Dans mon cas, la meilleure option semblait de m'arrêter à Amsterdam avant de repartir pour une douzaine d'heures vers Le Cap. En surveillant la fluctuation des prix, avec un peu de chance, on trouvera des billets sous les 1500 $.

15 février 2013

Un an plus tard

Il y a un an, Gilly s'arrêtait d'abord à
 Newark pour une escale
Voilà! Tout un calendrier. Une sorte d'anniversaire. Un dernier retour nostalgique sur une année qui ferme sa boucle sans que je la boucle pour autant à propos des voyages.

Il y a un an aujourd'hui, avec un baluchon un peu lourd de toute l'incertitude de celui qui se lance dans le vide, avec l'inquiétude d'avoir laissé à la maison un bidule essentiel à ma survie sur la route, avec un gros rhume, aussi, il faut se le dire, et la fatigue d'un monde et demi sur les épaules, je verrouillais la porte de l'appartement pour partir à la conquête du monde. Je laissais indubitablement ma vie d'avant derrière. Je décrochais en me disant peut-être au fond que je ne raccrocherais jamais tout à fait.

Il y a un an, pas assez naïf pour ignorer que les 183 jours qui se précipitaient à vitesse grand V vers moi me réservaient tellement de surprises, j'ai fixé cet avenir droit dans les yeux en me résignant à lui faire confiance. Il y a un an, je changeais de vie.

Aujourd'hui, c'est un autre anniversaire. Six mois! Il y a six mois, mon cerveau décrochait. Reprenait ses habitudes cartésiennes pour ne pas s'atrophier d'un coup en se compressant dans le moule de la routine. Il savait qu'il faisait semblant, mais choisissait de s'ignorer.


12 février 2013

L'Ouest américain en voiture

Stovepipe Wells
Le Nevada, l'Arizona, la Californie... Trois États qui se visitent probablement mieux en voiture.

S'il existe plusieurs sites de location de véhicules, qu'il est possible de réduire les coûts en réservant en même temps que les billets d'avion, j'ai tendance à comparer sur des sites comme Priceline, où il est possible de nommer son prix, ou vroomvroomvroom.com, un comparateur de prix pour n'importe quel pays.

Comme pour les billets d'avion, il importe de s'assurer que tous les frais sont inclus dans le prix indiqué. Et de ne pas tenir pour acquis que les plus petites pointures seront moins dispendieuses.

Notez qu'il faudra payer un supplément si vous souhaitez laisser votre monture dans un lieu différente de celui où vous l'avez récupérée. Les frais sont parfois plus avantageux que de faire demi-tour. Il n'est toutefois pas possible de nommer son prix sur Priceline si la prise de possession et le dépôt ne se font pas au même endroit.

Dans mon cas, les berlines étaient moins chères que les économiques à Las Vegas. Ça voulait aussi dire moins d'économies d'essence. Choisir une compagnie qui a pignon sur rue à quelques kilomètres de l'aéroport permettait aussi d'économiser.

6 février 2013

Débarquer chez ces amis de voyage

Malibu, Californie
C'est devenu chose courante. On voyage, on rencontre des inconnus et on échange des coordonnées.

Ce n'est pas nouveau, vous direz. Mais il n'est pas nécessaire de retourner trop loin en arrière pour que les adresses postales ou les numéros de téléphone s'égarent. Six mois, un an... l'ami français rencontré à New York : plus de nouvelles.

Révolution Facebook! Rester en contact sans faire d'efforts. Ou même créer un contact qui n'était pas particulièrement présent au départ. Qu'on me lâche avec la théorie des médias sociaux qui nous aliènent. Quand on sait s'en servir, c'est tout le contraire.

Alors voilà. Le nouvel ami vous ajoute sur Facebook. Vous dit que vous serez toujours le bienvenu chez lui, à Je-Ne-Sais-Où. Mais la vérité, c'est que vous n'oserez souvent pas visiter ces nouveaux amis.

Dommage!

Deux ans après avoir rencontré une fille originaire de Hong Kong, en Allemagne, je l'ai visitée chez elle. Non seulement les retrouvailles sont naturelles, comme si on s'était rencontrés le week-end précédent, mais on reprend les conversations là où on les avait laissées. Cette amie, elle était plus qu'enthousiaste de me faire découvrir sa culture. Et elle m'a emmené dans des endroits que je n'aurais pas visités autrement.