8 septembre 2015

Le téléphérique et le volcan Pichincha



Le temps est particulièrement traître à Quito. Les nuages se déplacent à une vitesse folle et il est possible que de la pluie tombe tous les jours même si rien ne semblait l'annoncer une heure auparavant. On dit néanmoins qu'il y a plus de chances d'avoir du beau temps le matin. À tout le moins, c'était le cas en juillet.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent faire un peu de randonnée en altitude, mieux vaut partir tôt et profiter d'un ciel dégagé. Si le bleu du ciel est déjà passablement couvert, vaut mieux s'attendre à être trempé.

J'ai profité d'un avant-midi dégagé pour me diriger vers El TeleferiQo. La façon la plus simple de s'y rendre est de prendre un taxi. On tentera bien sûr de négocier un prix, mais l'utilisation du compteur, régie par la loi, demeure la meilleure option. J'ai payé à peine plus de 3 $ pour qu'on me dépose à l'entrée à partir de Mercado Central. Un chauffeur qui a refusé de m'emmener avec le compteur demandait 6 $.

Là, on achète le billet à l'intérieur avant de se mettre en ligne. Il coûte environ 9 $ pour l'aller-retour. Et sérieusement, il est impossible de monter ou descendre à pied.


Petit conseil pour les petites vessies : la toilette du bas est gratuite alors que celle du sommet est payante. Il n'y a pas de petites économies.

Avec un peu de chance, si vous voyagez seul comme moi, on vous enverra dans la voie rapide. Chaque cabine pour gravir la montagne compte six places, mais il arrive souvent que le total soit impair. Et voilà l'avantage d'être seul, parfois.


Au sommet, on trouve quelques boutiques et restaurants qui n'offrent pas de grande variété. Vaut mieux transporter de l'eau et de la nourriture.

Pas encore habitué à l'altitude? Ça se fera sentir puisque le sommet du téléphérique se trouve à environ 4100 mètres. Le vent vous fera regretter de ne pas avoir apporté votre coupe-vent, c'est certain.



Il est possible de retenir les services d'une mule ou d'un cheval, ou encore de grimper à pied. On dit qu'il faut environ trois heures pour atteindre le sommet du volcan Pichincha. Personnellement, par manque de temps, j'ai décidé de monter pendant une heure avant de redescendre. Je n'ai toutefois pas regretté d'être monté avec le Teleferiqo. C'est de là qu'on prend réellement la mesure de l'étendue de Quito.

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