Ce marché public, un des plus grands en France, est construit sur une dalle de béton qui recouvre une partie d'un canal. La dalle peut supporter jusqu'à 20 tonnes semble-t-il. On trouve des marchands à l'extérieur, certains vendant des vêtements, d'autres des fruits et légumes. Il y a aussi le marché couvert, à l'intérieur, où on retrouve des stands plus sophistiqués avec du pain, de la viande, des bonbons, du fromage et des épices.
Le marché est ouvert trois jours par semaine, les mardis, jeudis et samedis. La proximité avec l'Allemagne et la Suisse attire des étrangers, mais on vient aussi des villes des alentours pour faire son marché à Mulhouse.
En ce qui nous concerne, nous avons eu droit à un tour guidé avec David et Marc qui savent tout sur cet endroit. En entrant, le vice-maire nous interpelle. Il nous a reconnu parce qu'il suit nos activités.
On s'arrête entre autres à un stand italien, la Maison Fabro, tenue de père en fils depuis trois générations, pour manger des charcuteries et des fromages. Il y a aussi eu le Rendez-vous des épices, où on trouve souvent des artistes qui célèbrent leur création. J'ai eu l'occasion de parler avec l'une d'entre elles qui devait se trouver à Motoco en soirée. Motoco, pour More to come, est un atelier d'artistes dans une usine désaffectée de la cité ouvrière.
Le plan est de reprendre les usines abandonnées, notamment pour en faire un hôtel zéro étoile pour loger des gens dans le besoin. En soirée, on y promettait des portes-ouvertes sous le thème de la lumière et de la musique électro.
Qu'à cela ne tienne, à ce stand, nous avons goûté un vin nouveau tout à fait sucré. Nous avons poursuivi vers la Fromagerie Saint-Nicolas, où il aurait été péché de ne pas goûter du vin et des fromages. La particularité de l'endroit, c'est qu'on y a aménagé quelques tables avec des chaises pour pouvoir déguster le fromage. Même les luminaires ont été faits avec des caissons de bois.
Nous avons ensuite pris le repas, comme si nous avions besoin de manger, au restaurant du Marché, en mezzanine, avec vue sur les commerces d'en bas.
En après-midi, nous nous sommes rendus en voiture dans le village voisin de Bergholtz. Nous avons visité le vignoble Dirler-Cadé, où Jean et Ludivine ont été très gentils de nous accueillir.
Ils nous ont d'abord montré leurs pressoirs, la machine à embouteiller et la cave à vin. Dans les bonnes années, ils arrivent à produire 100 000 bouteilles en incluant le crémant. La famille Dirler a commencé à produire du vin en 1871 et l'entreprise familiale s'est transmise de génération en génération. Aujourd'hui, Dirler-Cadé compte sur 18 hectares de vignes et produit sept variétés de vin, soir le Riesling, le Gewurtz Traminer, le Pinot Gris, le Pinot Noir, le Pinot Blanc, le Muscat et le Sylvaner. On trouve certains de leurs vins au Québec.
Les vendanges ayant commencé tôt cette année, beaucoup de raisins avaient déjà été récoltés. Nous nous sommes quand même rendus dans le vignoble, d'où la vue est géniale sur le village, pour couper quelques grappes de raisins que nous avons rapportées avec nous. Ici, une quinzaine de personnes participent aux vendanges et coupent chaque grappe à la main. Elles sont transportée dans des paniers pour éviter que les raisins ne s'écrasent. Pas de tracteurs, pas de chevaux.
Nous avons ensuite eu droit à une dégustation d'une quinzaine de vins. Je ne m'attendais pas à en essayer autant. Mes favoris ont été le Pinot Gris de vendange tardive, le Pinot Gris Kessler et un Gewurtz Traminer.
En soirée, nous sommes allés manger au restaurant Zum Saüwadala, un restaurant alsacien qui nous a semblé très populaire. Le service y est plutôt lent, alors vaut mieux être prévenu. Les spécialités étaient le jambonneau et le porcelet.
Devant l'heure tardive, nous avons choisi de rentrer même si un arrêt à Motoco aurait certainement été intéressant. Ce sera pour une prochaine fois.
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