26 mai 2012

Arriver avant le courrier

Delta du Mékong, Vietnam
Une des choses qui finit par peser (!) quand on voyage, c'est le sac qu'on a toujours sur le dos. Comme l'escargot, on traîne sa maison en accumulant toutes sortes de trucs. Parfois, on hésite à abandonner un guide de voyage ou à se départir d'un billet d'avion qu'on voudrait garder en souvenir. La solution : expédier le tout vers sa vraie maison.

J'ai acheminé un colis de Hong Kong avec succès. Celui que j'ai expédié de la Chine poursuit toujours sa route. Aujourd'hui, je me suis précipité au bureau de poste juste avant qu'il ne ferme pour poster une nouvelle boîte.

Pour 2 kg, on demandait environ 50 $. Ils sont fous ces Vietnamiens. J'ai donc choisi l'option « terrestre », beaucoup moins dispendieuse, qui fera voyager mes guides de voyage obsolètes par camions et bateaux. Trois mois qu'ils devraient mettre avant d'arriver à bon port.

Si ça se trouve, je retournerai au Québec avant même que la boîte affranchie aujourd'hui ne trouve sa route. J'ignore si elle voyagera à dos d'âne, mais j'aurai le temps d'estampiller mon passeport dans une dizaine de pays pendant qu'elle cheminera...


Mékong

Voilà que j'ai commencé à prendre ma médication contre la malaria, en espérant que tout se passe sans effets secondaires. Pour le moment, pas de problèmes. C'est que la malaria posait un risque dans la région de Sapa, du delta du Mékong et posera problème partout au Cambodge.

Hier, j'ai rentabilisé ma médication en allant dans le delta du Mékong. J'espérais du soleil, mais puisque la saison des pluies est bien amorcée, les prévisions météo relaient toutes des perspectives d'orages pour toute la semaine. Il fallait prendre le risque.

La journée a finalement été nuageuse, mais plutôt décevante pour son contenu. Trois heures de bus aller, trois heures de bus retour, tout ça pour voir un marché flottant pendant quelques minutes, voir la conception de papier de riz et manger un repas qui avait plus des airs de collation.

La visite d'aujourd'hui était beaucoup plus palpitante, dans les tunnels de Cu Chi, où les Vietnamiens se réfugiaient pour échapper aux Américains pendant la guerre. Claustrophobes s'abstenir : les plus aventuriers, dont j'étais, ont accepté de marcher à quatre pattes dans les tunnels on ne peut plus étroits. Dans la chaleur intense, il est presque assuré qu'on finira par se cogner la tête. Après un moment dans l'obscurité, accroupis, on a hâte de sortir...

Il nous a aussi été fait la démonstration des pièges cruels que les Vietnamiens avaient perfectionnés pour ralentir l'ennemi. Il n'y avait donc rien d'élogieux pour les concitoyens de l'Oncle Sam.

Sur ces belles paroles, je prends la route de Phnom Penh au Cambodge dans un autobus qui promet de me faire rouler pendant six heures. Le transport en Asie du sud-est, c'est toujours un peu lent.

Je compte me procurer le visa cambodgien à la frontière... Je vous raconte à mon arrivée dans la capitale du Cambodge.

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