1 mai 2012

Aventures à Himeji

Hiroshima
Le ciel s'est couvert. Et il semble qu'il ait décidé de pleuvoir partout où je passe. Mais il faudra faire avec.

J'aurais dû suivre mon instinct, en arrivant à Hiroshima sous le soleil, et me diriger directement à Miyajima, où on trouve la renommée porte flottante (Floating Tori). De là, j'avais l'intention de grimper dans la montagne, le Misen, pour avoir une vue des environs.

Mais j'ai décidé de me donner toute la journée du lendemain à la place. Un après-midi, ce sera trop court. Sauf que le lendemain, il pleuvait à boire debout. J'ai patienté une heure sous un petit toit, devant la porte flottante en rénovations (recouverte d'échaffaudages), mais rien n'y faisait. Alors je suis rentré à Hiroshima.

Le lendemain, je partais pour Himeji. Les seules directives pour me rendre à mon auberge : de la gare, marchez pendant 20 minutes.


Me voilà donc à prendre un taxi, pour ne pas me perdre. Il était 21 h. Même le chauffeur de taxi ne savait pas où c'était.

Il s'est donc arrêté aléatoirement dans une ruelle en chemin. A sonné à une porte. Les occupants de la maison sont sortis pour lui donner des instructions, mais il ne semblait pas vite, vite, le chauffeur. Les gens avaient même leur téléphone pour lâcher un coup de fil à l'auberge. Mais finalement, une des dames est montée dans le taxi avec nous pour nous conduire à bon port.

Là, il ne s'agissait pas d'une auberge, mais bien d'une « guesthouse ». Une vraie de vraie maison japonaise, vieille de 100 ans, où on dort sur le plancher, méthode traditionnelle. Il semble que ce soient des Japonais qui accueillent les voyageurs chez eux, en fait.

Tu sais que tu n'es pas dans un édifice commercial quand le propriétaire te serre dans ses bras avant que tu partes, et qu'il sort dans l'embrasure de la porte pour t'envoyer la main et te regarder partir.

Sinon, Himeji est une ville plutôt ordinaire. Surtout (c'est ma chance!) que son fameux château, LA vraie principale attraction de la ville, est en rénovations jusqu'en 2015. Échafaudages encore. Et pas le droit d'entrer à l'intérieur.

Enfin, j'ai fait mon chemin jusqu'à Kyoto, où il devrait pleuvoir pour deux jours. Et comme partout ailleurs, on me suggère l'aquarium pour passer le temps. Ils ont une obsession pour l'aquarium, les Japonais.

Entrée au Japon

Comme pour  la Nouvelle-Zélande, le Japon exige un billet d'avion de sortie du pays pour accorder le droit d'y entrer. Ayant été échaudé en début de périple, j'avais tous les documents en ma possession. Mais personne n'a demandé à les voir.

Visa vietnamien

Il faut un visa pour entrer au Vietnam, et on exige son obtention avant l'arrivée à l'aéroport. Je suis donc passé par le site myvietnamvisa.com. Très efficace, moyennant quelques frais, on vous achemine une lettre confirmant l'obtention du visa. Il suffit ensuite d'échanger la lettre contre le visa lui-même directement à l'aéroport. On se croise les doigts pour que tout aille selon le plan.

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