6 mai 2012

Tous pareils

Fushimi Inari Shrine, Kyoto
Le Japon me rend-il plus zen? On dirait que j'ai pris une pause d'écriture au cours des derniers jours...

Je blâmerais plutôt la Golden Week (semaine en or), qui m'a fait passer beaucoup de temps dans le transport en commun.

Tel que prévu, faute de logement à Kyoto ou même Nara (à 40 minutes de train JR de Kyoto), j'ai été obligé de transporter mes pénates à Osaka de nouveau.

Ce fut finalement un mal pour un bien. Seulement 15 minutes de shinkansen (train rapide) et hop, à Osaka. L'auberge était ordinaire, pour un séjour normal, mais considérant qu'il n'y avait presque personne, ça allait. La dame qui s'en occupait passe ses journées dans une petite chambre avec son chien. On ne la voyait jamais. Et tous les lits étaient dans la seule pièce de l'étage, avec éclairage minimum. Pas le gros luxe. Mais propice aux rencontres.

C'était même plus facile de me rendre à Kyoto le matin, avec le train rapide, que de naviguer dans le transport en commun de la ville elle-même.


J'en ai profité pour passer une journée à Nara, reconnue pour son immense temple en bois... et ses chevreuils. Comme partout ailleurs, le ciel a menacé de gronder et de se déchirer. Mais je n'ai eu qu'un fin crachin. Le Japon est presque aussi bipolaire que la Nouvelle-Zélande.

Ceci dit, Nara, Kyoto, Osaka... on finit par visiter des dizaines de temples. Et ils sont à peu près tous les mêmes. À moins de vraiment connaître l'histoire de chacun. Et le problème, c'est que Kyoto, c'est LA ville des temples.

Combien Madame? 1600 temples bouddhistes. Et vous faites bien d'ajouter, Monsieur, qu'il y a 400 sites shintos en plus. 17 sites classés « héritage mondial » par l'Unesco. Ça vous en bouche un coin! Pis moi, qui suis là, je me dis qu'après 10-12 temples, à 500 JPY chacun en moyenne, c'est « tassez ». Enough!

Surtout que dans la plupart des cas, on ne peut pas entrer dans le temple lui-même. Le pavillon doré, symbole de Kyoto, contient des reliques de Bouddha. Mais on ne le voit que de loin, entassé contre des centaines de Japonais qui essaient eux aussi de prendre une photo. Huit minutes plus tard, nos 500 JPY se sont envolés pour presque rien.

Sushis

Le Japon, c'est aussi l'endroit parfait pour manger des sushis. Frais! Avec un tapis roulant qui défile et qui vous permet de choisir la sorte que vous voulez. À la fin, on paie selon le nombre d'assiettes consommées. Il y a des files d'attente énormes pour manger dans ce genre de resto. Mais ce n'est pas trop cher et ça vaut la peine. Et c'est meilleur qu'à la maison.

Séduction

Ma théorie sur les hommes blancs en Asie continue de tenir le coup. Pas besoin d'être ben beau pour accrocher (!) une Japonaise. Dixit une Japonaise elle-même : elles veulent toutes un bébé eurasien, mi-blanc, mi-asiatique. Cette dame se désolait même d'avoir marié un Japonais simplement parce que leurs enfants seront 100 % bridés. Mais attention, on dit aussi que les techniques de cruise nord-américaines sont un peu agressives pour le pays...

Anecdotes

Simple anecdote cocasse. Dans la salle de bain de l'auberge où je dormais à Osaka, il y avait une énorme affiche de « Toilet.cam », une affiche que l'on trouve à vendre sur Amazon, notamment. Elle illustre toutes sortes de trucs qui peuvent survenir dans une cabine de toilette. Étrangement, en l'apercevant, le réflexe de plusieurs est de lever la tête pour s'assurer qu'il n'y a pas de caméras dans cette cabine-là...

Toujours dans le « district » anecdotes, j'ai tenté de recharger mon nouveau rasoir, celui qui m'a sauvé la vie à Hong Kong, mais il s'adonne que l'adapteur acheté là-bas ne permette pas de recharger ledit appareil. Pour le moment, j'ai donc deux rasoirs électriques impossibles à recharger. Dès mon arrivée à Tokyo, j'essaie de trouver un cordon de recharge qui « fitte » sur les deux. Voyons si j'y parviens. Le Japon, c'est la terre de toutes les technologies après tout.

Bientôt trois mois

Le temps passe toujours à une vitesse aussi folle. Bientôt, la moitié du trajet sera derrière moi. Encore tellement à voir. Mais déjà tellement de passé. Je file vers Nagano demain matin (le 7 mai au Japon). Signe indéniable que le temps passe, j'ai sorti mon guide de voyage pour l'Asie du sud-est. Celui-là même qui, épais comme un dictionnaire, alourdit mon sac depuis le début. L'avant-dernier des guides en ma possession. Ouch!

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